« Diodore Cronos » : différence entre les versions

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== L'argument contre le mouvement ==
 
L'argument sur lequel il se fondait pour réfuter le mouvement, emprunté au philosophe sceptique [[Sextus Empiricus]] qui en avait fait usage pour montrer la faillibilité de la parole, est le suivant :
« Si une chose se meut, elle le fait soit dans le lieu où elle est, soit dans celui où elle n’est pas. Or elle ne le fait ni dans le lieu où elle est, puisque, si vraiment elle y est, elle y demeure en repos, ni dans le lieu où elle n’est pas, puisque là où une chose n'est pas, elle ne peut ni y agir, ni y pâtir. Donc rien ne se meut. Tel est le raisonnement de Diodore Cronos, qui a suscité de nombreuses réfutations. » <ref>Sextus Empiricus, ''Esquisses pyrrhoniennes'', III, 71 ; cf. note précédente. {{Lien web|langue=|titre=Sextus Empiricus : LES HYPOTYPOSES|url=http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/empiricus/pyrrhon3.htm#_ftnref15|site=remacle.org|date=|consulté le=2018-03-23}}</ref>
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