« Bataille de Rocroi » : différence entre les versions
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| conflit = Bataille de Rocroi
| guerre = [[Guerre de Trente Ans]]
| image
| légende =''Le duc d'Enghien à la bataille de Rocroi''.
| date = 19 mai 1643
| lieu = [[Rocroi]]
| issue = Victoire française décisive
| combattants1 = {{
| combattants2 = {{
| commandant1 = [[Louis II de Bourbon-Condé|Louis de Bourbon]]
| commandant2 = [[Francisco de Melo]]
| forces1 =
| forces2 = 18 000 hommes d'infanterie <br /> 9 000 cavaliers <br /> 18 pièces d'artillerie
| pertes1 = {{nombre|4000|morts}} et blessés
| pertes2 = {{nombre|
| batailles = {{Guerre de Trente Ans}}
| géolocalisation = France/Ardennes/Champagne-Ardenne
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[[File:Manesson-Travaux-de-Mars 9881.tif|thumb|Une armée qui s'approche de Rocroi. Manesson Mallet : ''Travaux de Mars ou l'Art de la Guerre'', 1696.|alt=]]
La victoire était alors certaine mais encore incomplète : au centre de cette plaine jonchée de morts et parcourue en tous sens par les fuyards, un gros bataillon espagnol reste immobile. C'est le noyau dur de cette armée. Ils sont quatre mille cinq cents vieux soldats, sous les ordres d'un général
Enghien ramasse ce qui lui reste de cavalerie. Au moment où il fond sur l'infanterie espagnole, le bataillon s'ouvre et dix-huit canons chargés à [[Boîte à mitraille|mitraille]] tirent sur les Français. Puis les fantassins espagnols font usage de leurs [[Mousquet|mousquets]] sur les cavaliers et les accueillent avec leurs piques. La cavalerie recule en désordre. Trois fois, Enghien la ramène à la charge, trois fois l'attaque se brise sur les piques sans pouvoir rompre les rangs de cette infanterie{{sfn|Lépine|1860|p=167}}.
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