« Claude Richardet » : différence entre les versions

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De 2014 à 219, il est maire-adjoint de la commune de [[Condeissiat]] et conseiller communautaire de la Communauté de Communes de Chalaronne-Centre.
 
En 2020, Claude Richardet vit dans la [[Dombes]]. Il travaille sur deux projets liés à l'[[Économie sociale|Economie Sociale et Solidaire]] consacrés à l'amélioration de la synergie entre les [[Ressourcerie|Ressourceries]], d'une part, et au solaire flottant dans les [[étangs de la Dombes]], d'autre part.
 
== Cinéma ==
=== Enseignement du cinéma ===
En 1968, il commence sa carrière au ''Département de l’instruction publique de Genève'' en enseignant le cinéma et la vidéo au ''Cycle d'orientation de Genève'' durant 17 années{{sfn|Marc Nicole|1991|p=63}}. Il préside le groupe de ''maîtres d’information générale'' (théâtre, cinéma, littérature, musique et critique de l’information
{{sfn|Jean-Pierre Gavillet|2013|p=110-111}}{{,}}<ref name="TECFA"/>. À l'[[École de culture générale Ella-Maillart|École de culture générale]], il crée un cours d’initiation à la vidéo<ref>{{Lien web |auteur=Hélène Sackstein |titre=De Gutemberg à l'électronique |sous-titre=La vidéo à l'école vue par un enseignant |url=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1982_04_21/23/article/8689735/Claude%20Richardet |site=letempsarchives.ch |périodique=Le journal de Genève, n°91 |date=21 avril 1982 |consulté le=6 novembre 2020 |page=23}}</ref>.
 
Le metteur en scène [[Pierre Naftule]], lauréatcolauréat de'' [[La Course autour du monde]]'', est l’un de ses anciens élèves (1968-1983).
 
En 1973 et 1974, il organise avec Annie Lefèvre et l’historien du cinéma [[Jean Douchet]] un cycle d’initiation au cinéma et à la télévision dans le cadre [[Ciné-club universitaire de Genève|des activités culturelles]] de l’Université de Genève.
 
De 1973 à 1980, il est membre des commissions de contrôle des films du département de Justice et Police (1972-1986) et de cinéma-spectacle du département de l'instruction publique de Genève<ref name="TECFA"/>.
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[[Fichier:Hommage_Michel_Simon.jpg|vignette|upright=0.8|Michel Simon avec sa compagne Jeanne Carré lors de l’hommage qui lui a été consacré à Genève en 1972.]]
 
Claude Richardet est cofondateur{{sfn||Jean-Pierre Gavillet|2013|p=230-232}} et le premier directeur du ''Centre d’animation cinématographique''<ref>{{Article |langue=fr |auteur=Laurence Naef |titre=Centre d'Animation cinématographique : une diversité durable |périodique=''Tribune de Genève'' |date=19 mars 1974 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=CAC-Voltaire |url=http://ge.ch/archives/expositions/cinema-censure/6-cac-voltaire |site=ge.ch |consulté le=6 novembre 2020}}</ref> de 1971 à 1975 ; la salle est transférée ensuite aux cinémas du Grütli. La programmation de la salle du CAC-Voltaire débute en 1972 par un grand hommage à l’acteur [[Michel Simon]] en sa présence<ref>{{Article |auteur=Marie-José Fournier |titre=30 films à revoir avec Michel Simon |périodique=''Tribune de Genève'' |date=5 septembre 1972 }}</ref>.
 
Il fait partie des commissions de contrôle des films{{sfn|Henri Roth|2016|p=131, 154, 186}}{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Henri Roth |titre=Claude Richardet avec Henri Roth à propos de "Censuré" |url=https://www.youtube.com/watch?v=rUwUnAYJNg8 |site=youtube.com |date=14 septembre 2016 |consulté le=6 novembre 2020}}</ref> du ''Département de justice et police de Genève'' (1972-1986) et de ''Cinéma-spectacles du Département de l'instruction publique de Genève (1973-1980).''
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En 1967, à l'âge de 19 ans, avec la caméra {{nobr|8 mm}} de son père, il réalise un moyen-métrage : ''J’arriverai à 10 heures''<ref>{{Lien web |titre=Cinéma amateur à Nyon |url=https://www.letempsarchives.ch/page/GDL_1968_11_02/7/article/3409051/Claude%20Richardet |site=letempsarchives.ch |périodique=Gazette de Lausanne, n° 257 |date=2 et 3 novembre 1968 |consulté le=6 novembre 2020 |page=7}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |format=pdf |auteur=Léon-Charles Meynet |titre=Claude Richardet rêve d'un cinéma engagé |url=https://www.e-newspaperarchives.ch/?a=d&d=MIG19690122-01.2.28&srpos=1&e=-------fr-20--1--img-txIN-%22Claude+Richardet%22-------0----- |site=e-newspaperarchives.ch |périodique=Construire |date=22 janvier 1969 |consulté le=6 novembre 2020 |page=10}}</ref>, écran d'argent et du meilleur film suisse au {{6e}} festival international de cinéma amateur et indépendant de [[Nyon]] .
 
En 1969, '' Vivre ou des fusils pourquoi ?'' <ref>{{Lien web |titre=Vivre |sous-titre=Des enfants et des fusils |url=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1970_01_17/18 |site=letempsarchives.ch |périodique=Journal de Genève, n° 13 |date=17 et 18 janvier 1970 |consulté le=6 novembre 2020 |page=18}}</ref>, production en 35 mm de l'[[Association mondiale pour l'École instrument de paix]] avec [[François Rochaix]] et [[Alain Chevallier]].
 
En 1974, il réalise pour le [[Ciné-Journal suisse]], le reportage ''Les jeunes et la vidéo''<ref>{{Lien web|url=https://www.recherche.bar.admin.ch/recherche/#/fr/archive/unite/30698879|site=recherche.bar.admin.ch|titre=Les jeunes et la vidéo (Dokument)|consulté le=17 janvier 2021}}</ref> sur l’utilisation des moyens audiovisuels dans le cadre de l’instruction publique à Genève. puisPuis en 1975, le reportage ''L’avenir du cinéma romand''<ref>{{Lien web |langue=de |auteur=Ciné Journal Suisse |titre=Westschweizer Filme (24.1.1975, Claude Richardet) |url=https://www.srf.ch/play/tv/kultur-extras/video/westschweizer-filme-24-1-1975-claude-richardet?urn=urn:srf:video:7a7b5408-edd5-4e7e-bf23-b65e89c6b0a9&aspectRatio=16_9 |site=srf.ch |date=22 décembre 2015 |consulté le=8 novembre 2020}}</ref> avec la participation de [[Michel Soutter]], [[Claude Goretta]], [[Alain Tanner]], [[Jean-Louis Roy (réalisateur)|Jean-Louis Roy]], [[Simon Edelstein]] et [[Jean-Luc Bideau]].
 
En 1978, il coréalise avec Ana Simon un documentaire sur le peintre chilien [[José Venturelli]], avec la participation de [[François Simon (acteur)|François Simon]] et [[Jean Ziegler]], coproduction de la Télévision suisse romande<ref>{{Lien web |titre=José Venturelli |url=https://explore.rero.ch/fr_CH/ge/result/L/VlRMU19SRVJPUjI2Njk3MjE2MA== |site=Bibliothèques genevoises }}</ref>.
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Claude Richardet a publié de nombreux articles sur le cinéma pour les journaux ''La Suisse'', le ''[[Journal de Genève]]''<ref>{{Article |auteur1=Claude Richardet |titre=Festival Avoriaz 77, une bonne cuvée |périodique=''Journal de Genève'' |date=29 janvier 1977 |issn=1010-2108 }}</ref> et ''[[Coopération (journal)|Coopération]]''<ref>{{Article |auteur1=Claude Richardet |titre=Festival du jeune cinéma à Hyères |périodique=''Coopération'' |date=29 septembre 1977 }}</ref>. Il a également couvert plusieurs festivals de cinéma, notamment ceux de [[Festival de Cannes|Cannes]]<ref>{{Article |auteur1=Claude Richardet |titre=Cannes 1974 |périodique=''Coopération'' |date=26 juin 1974 }}</ref> et de [[Festival international du film de Locarno|Locarno]]<ref>{{Article |auteur1=Claude Richardet |titre=Le menu du Festival de Locarno |périodique=''La Suisse'' |date=1 août 1975 }}</ref> de 1976 à 1980.
Il a conçu et rédigé pour le journal ''[[La Suisse]]'' : laune rubrique TV Vidéohebdomadaire consacrée aux nouveautés des films sur vidéocassettes<ref>{{Article |auteur1=Claude Richardet |titre=Apocalypse Now |périodique=''La Suisse'' |date=11 octobre 1984 }}</ref> et les pages spéciales hebdomadaires de ''Vidéo Son Actualité'' consacrées à l’actualité de la vidéo et de l'audiovisuel (1982 à 1984) <ref>{{Article |auteur1=Claude Richardet |titre=Les principaux magnétoscopes |périodique=''La Suisse'' |date=28 août 1984 }}</ref>.
 
En 1984, à la demande de l’émission ''Midi Public'', il crée et anime une rubrique hebdomadaire à la ''Télévision suisse romande'' sur les nouveautés en vidéocassettes<ref name="TECFA"/>.
 
Il rédige en 2021 une [[Histoire du cinéma suisse]] qui est publiée sur Wikipédia.
 
== Vidéo ==
=== Productions vidéo ===
En 1974, il participe avec le journal ''[[La Suisse]]'' à l'organisation de ''SAVI 74'', le premier salon de la vidéo{{sfn|Louis Schneiter|1976|p=11-14}}, au Palais des expositions de Genève<ref>{{Lien web |auteur=Roger d'Ivernois |titre=Le premier "Salon vidéo SAVI 74" mis sur pied par le Centre d'animation cinématographique |url=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1974_09_23/8/article/8125633/%22Claude%20Richardet%22 |site=letempsarchives.ch |date=23 septembre 1974 |consulté le=8 novembre 2020 |page=9 |périodique=''Journal de Genève''}}</ref>.
[[Fichier:Télévision locale Avanchets 1977.jpg|vignette|upright=0.8|La première expérience de télévision locale à Genève aux Avanchets en 1977.]]
De 1976 à 1985, il crée avec Pierre Binggeli le premier studio vidéo privé en couleur en Suisse romande pour la réalisation de vidéos industrielles et publicitaires<ref>{{Article |auteur1=Jacques-Henri Addor |titre=Claude Richardet, pionnier de la vidéo romande |périodique=Vidéo Revue & Son |date=Juillet 1984 }}</ref>. Le studio participe notamment en 1977 à la première expérience de télévision locale (Canal 29) <ref>{{Lien web |auteur=Jean Wasem |titre=Canal 29, notre histoire |url=http://www.canal29.ch/presentation.shtml |site=.canal29.ch |consulté le=8 novembre 2020}}</ref> aux [[Les Avanchets|Avanchets]] à Genève.
 
Claude Richardet possède la licence exclusive du procédé d'animation américain Aniform's pour la France et la Suisse<ref>{{Article |auteur1=Efrem Camerin |titre=Le théâtre guignol s'installe à l'écran |périodique=Vidéo Revue |date=Juillet 1984 }}</ref>. Les personnages sont animés en direct et sont utilisés dans plusieurs émissions de la [[Télévision suisse romande]]. Le personnage de Victor est utilisé pour les cours de langues de l'institut Victor Ebner (1982 à 1985)<ref>{{Article |auteur1=Marie-Claude Martin |titre=L'anglais easy de Victor |périodique=''La Suisse'' |date=21 août 1985 }}</ref>.
 
De 1986 à 1988, il anime avec le journaliste [[Christian Defaye]] des stages d’entreprises à l'expression télévisuelle pour de grandes entreprises suisses<ref>{{Article |auteur1=Victor Fingal |titre=Genève en vedette dans la production |périodique=Werbung Publicité |date=3 mars 1982 }}</ref>{{,}}<ref name="TECFA"/>.
 
=== Distribution de vidéocassettes ===
En 1978, lors de l’avènement des vidéocassettes, il crée la société ''Vidéo Programs''<ref>{{Lien web |auteur=Hélène Sackstein |titre=Vidéophilie ou vidéomanie ? |url=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1982_04_21/20 |site=letempsarchives.ch |périodique=Journal de Genève, n° 91 |date=21 avril 1982 |consulté le=8 novembre 2020 |page=20-21}}</ref> à Genève qui distribue dans [[Vidéo-club|les vidéoclubs]] de Suisse romande<ref>{{Article |auteur1=Pierre-Henri Badel |titre=Quel avenir pour les clubs vidéo ? |périodique=Vidéo & Son |date=Mai 1983 }}</ref> les catalogues d’éditeurs français (''Régie Cassette Vidéo'', ''Proserpine'')<ref name="Marty 83"/> et américains ([[Paramount Pictures|Paramount]] et [[Universal Pictures|Universal]])<ref name="Marty 84"/>{{,}}<ref name="TECFA"/>.
 
En 1981, Claude Richardet est également membre fondateur de l’''Association Suisse du Vidéogramme'' réunissant les distributeurs de vidéocassettes<ref>{{Lien web |titre=Association Suisse du Vidéogramme ASV |url=http://www.svv-video.ch/index.php/fr-fr/association |site=.svv-video.ch |consulté le=8 novembre 2020}}</ref>.
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