« Michel Guérin » : différence entre les versions

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Michel Guérin {{référence nécessaire | quitte sa ville natale, Nantes, après le bac ([[1964]]) |date=2021-02-10 }} {{référence nécessaire | pour entrer en [[hypokhâgne]] au [[lycée Louis-le-Grand]] |date=2021-02-10 }} {{référence nécessaire | où il se lie d'amitié avec [[Guy Lardreau]]<ref>Commencée dans la camaraderie, cette amitié résistera durant plus de quatre décennies à tous les emportements et aux divergences. C'est Lardreau qui présente Guérin à [[Bernard-Henri Lévy]], s'entremet pour la publication chez [[Éditions Bernard Grasset|Grasset]], en 1976, des ''Lettres à Wolf'', dont il rédige la préface. Plus tard, Guérin édite dans sa collection chez [[Actes-Sud]], deux ouvrages de Lardreau, ''Fictions philosophiques et science-fiction, récréation philosophique'' ([[1988]]) et ''Présentation criminelle de quelques concepts majeurs de la philosophie, fantaisie pédagogique'' ([[1997]]).</ref> |date=2021-02-10 }}.
 
{{référence nécessaire | N'ayant pas réussi à intégrer une ENS|date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire | Michel Guérin reste imperméable au maoïsme|date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire | qui connait alors un vif succès chez les normaliens de la rue d'Ulm|date=2021-02-10 }}. {{référence nécessaire | Rétif à [[Jacques Lacan|Lacan]]|date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire | il est également indifférent à la pensée d'[[Louis Althusser|Althusser]], pour les mêmes raisons|date=2021-02-10 }}. {{référence nécessaire | N'ayant pas réussi à intégrer une ENS|date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire|à la différence de la plupart de ses anciens condisciples de khâgne|date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire|il ne s'investit pas outre mesure dans le [[politique]] et traverse en solitaire la fin des [[années 1960]]|date=2021-02-10}}. {{référence nécessaire | Guérin est reçu de loin en loin par [[Jean-Paul Sartre|Sartre]]|date=2021-02-10 }} {{référence nécessaire | dont il a lu en terminale ''L'Être et le Néant'' et la ''[[Critique de la raison dialectique]]''|date=2021-02-10 }}. {{référence nécessaire | S'il s'en éloigne progressivement sur la doctrine (au fur et à mesure de sa lecture attentive de [[Immanuel Kant|Kant]], [[Friedrich Nietzsche|Nietzsche]], [[Denis Diderot|Diderot]] et [[Rainer Maria Rilke|Rilke]], qui lui livre l'instrument de pensée qu'est la [[Figure de style|figure]]), il reste fidèle à Sartre qui a incarné pour lui le geste philosophique.|date=2021-02-10 }}
 
{{référence nécessaire | Guérin est reçu à l'agrégation de philosophie en [[1970]]|date=2021-02-10 }}, année faste qui voit un quasi doublement du nombre de postes ouverts au concours<ref>102 postes sont ouverts en 1970, contre une petite soixantaine l'année précédente, elle-même en nette progression par rapport aux années antérieures. Cf. la ''Revue de l'Enseignement Philosophique'', {{n°|21}}, 1970.</ref>. {{référence nécessaire | Il enseigne au lycée Albert-Camus à Nantes|date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire | puis au [[lycée Thiers]] à [[Marseille]] ([[1974]]-[[1982]])|date=2021-02-10 }}. En [[1975]], il publie ''Nietzsche, Socrate héroïque'' (Grasset, « Théoriciens ») et ''Lettres à Wolf ou la Répétition'' en [[1976]] (Grasset, « Figures »). {{référence nécessaire | En dépit d'une couverture médiatique importante due à l'intervention de [[Bernard-Henri Lévy]], qui dirige les collections où paraissent ces ouvrages, le livre est un échec|date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire | comme le sera également son roman ''L'Homme Déo'' ([[1978]]) |date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire | ignoré par la presse) |date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire | à l'exception de [[Jérôme Garcin]]) |date=2021-02-10 }} {{référence nécessaire | et de [[Jacques De Decker]] qui, dans ''[[Le Soir]]'', souligne l'ambition du livre |date=2021-02-10 }}. Entretemps, {{référence nécessaire | soudain mal à l'aise dans le climat de « pub-philosophie » où il se trouve malgré lui|date=2021-02-10 }}, {{référence nécessaire | Guérin décide de dissiper le malentendu|date=2021-02-10 }} et publie dans ''[[Le Monde]]''<ref group="Ref">''[[Le Monde]]'', 27 mai 1977.</ref>{{,}}<ref group="Ref">''[[Le Monde]]'', 3 juin 1977.</ref> une mise au point<ref>''Le Monde'' du 27 mai 1977 ayant publié un dossier sur les « nouveaux philosophes » censément « contre la gauche », Guérin adresse une lettre au journal (publiée dans l'édition du 3 juin 1977) où il déclare : « Le journal ''Le Monde'' a bien voulu me compter au nombre des représentants de la "nouvelle philosophie", et je l'en remercie. Mais il ne m'est pas possible de laisser croire que je me reconnais dans le tableau qui est brossé et dans les propos que d'autres tiennent. (...) ceux qui ont lu mes livres savent que je suis et reste sans l'ombre d'une hésitation un homme de gauche. Je n'ai pas à renier ou à encenser des maîtres que je n'ai pas eus : Althusser ne m'a guère plus effleuré que Lacan. (...) Enfin, je me déclare complètement étranger à l'affairement "philosophique" dont vous rendez compte. ».</ref>, qu'il répète en 1979 en faisant paraître un essai, ''Le génie du philosophe'', au sous-titre ouvertement polémique<ref>« ''Défense et illustration de la métaphysique en réponse à quelques anti- et nanti-philosophes, dits "nouveaux"'' »</ref>.
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