« Alix Payen » : différence entre les versions

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La [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870 contre l'Allemagne]] perdue, la Garde nationale participe à l'insurrection de la [[Commune de Paris]] et subit un siège de l'armée régulière, dite [[Ordre de bataille de l'armée versaillaise|versaillaise]]. Alors que son époux part combattre aux côtés des insurrectionnels, Alix Payen le suit. Elle s'engage comme ambulancière au sein du {{153e|bataillon}} de la {{XIe|légion}}. Pendant un mois, d'avril à {{Date-|mai 1871}}, elle est présente au [[fort d'Issy]], au [[fort de Vanves]], dans les tranchées de [[Clamart]], à [[Levallois-Perret|Levallois]] puis à [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]]. Son mari blessé et atteint du [[tétanos]], elle se retire à Paris à la fin du mois de mai pour veiller sur lui. Il meurt durant les derniers jours de la Commune. Elle parvient à échapper à la [[Semaine sanglante|répression versaillaise]].
 
Durant son engagement, Alix Payen maintient une correspondance régulière avec sa famille. Avec un œil bourgeois, elle décrit les conditions difficiles, le manque de vivres ou d'équipement. Elle raconte les affrontements comme la vie au sein de son bataillon. À Paris ''intra- muros'', sa mère et sa sœur témoignent de leur quotidien sous la Commune. Ses lettres, rare point de vue contemporain, témoignentrendent compte de la participation des femmes aux combats et de la place desqu'elles femmesy danseurent. lesLe combats,point de vue ambiguësoscille entre l'outrepassementle sentiment de conquérir d'un espace masculinréservé aux hommes et l'acceptation de la domination masculine qu'elle subit, seà plianttravers aules devoirdevoirs imposéimposés pourà l'épouse qui suit son mari.
 
Après la Commune, sans fortune, Alix Payen retourne vivrehabiter chez ses parents à Paris. Elle tente de vivre seule de petits travaux dans l'art, avant de connaître un second, mais court, mariage en 1880. Elle passe les trente dernières années de sa vie auprès de sa famille, réunie à [[La Colonie (Condé-sur-Vesgre)|la Colonie]], un [[phalanstère]] fouriériste situé dans la [[forêt de Rambouillet]]. Elle meurt en 1903, à l'âge de {{Unité|61|ans}}.
 
Après sa mort, sa correspondance est publiée en 1910 par [[Paul Milliet (peintre)|Paul Milliet]], frère d'Alix Payen, au sein d'une biographie familiale dans les ''[[Cahiers de la Quinzaine]]'' dirigés par [[Charles Péguy]], puis en 2020 dans un ouvrage qui lui est dédié par [[Michèle Audin]].
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Alix_Payen ».