« Olivier Berruyer » : différence entre les versions

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Annulation des trois dernières modifs. Le Monde et Samuel Laurent sont condamnés pour des propos précis, il est inutile et trompeur de rappeler la condamnation dans une section où ils donnent honnêtement leur avis. Et pourquoi retirer les poursuites qui n'ont pas abouti ?
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En 2014, Olivier Berruyer publie de nombreux articles sur son site qui accusent les médias occidentaux de traiter avec partialité la [[Révolution ukrainienne de février 2014|révolution ukrainienne]] et la [[guerre du Donbass]], notamment en sous-estimant le rôle de l'[[Union panukrainienne « Liberté »|extrême droite ukrainienne]]. Il exprime aussi cette vision lorsque la parole lui est donnée à la télévision<ref>{{Lien web|nom1=BFMbusiness|titre=Olivier Berruyer: Ukraine, un tiers du gouvernement composé de néo-nazis|url=https://www.youtube.com/watch?v=3_ijU9fPy6g|date=2014-03-17|consulté le=2017-02-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|titre=Les médias français pro-Ukraine ?|url=https://www.dailymotion.com/video/x1tri6i_les-medias-francais-pro-ukraine_news|site=Dailymotion|date=Arrêt sur images, 9 mai 2014|consulté le=2017-03-11}}</ref>. Pour Marc Cohen, rédacteur en chef de ''[[Causeur]]'', il est bien documenté sur ces sujets et son site {{citation|est un enchantement permanent pour internaute critique}}<ref>{{Lien web|langue=|format=|auteur1=Marc Cohen|coauteurs=|titre=Ukraine : ce qu’on vous cache à la télé, c’est chez Olivier Berruyer|url=http://www.causeur.fr/ukraine-svoboda-olivier-berruyer-26689.html|série=|site=[[Causeur]]|éditeur=|jour=19|mois=mars|année=2014|isbn=|consulté le=26 mars 2016|page=|id=|libellé=|lien auteur1=|citation=}}.</ref>. C'est à cette période que l'audience de Les Crises décolle. ''[[Le Parisien Magazine]]'' constate que Berruyer, à cause de ses billets « polémiques », est devenu « la cible d'attaques politiques », une « rançon de sa nouvelle gloire »<ref name="Influents"/>.
 
En mars 2017, dans un article du journalSelon ''[[Le Monde]]'', Samuel Laurent et Adrien Sénécat qualifient Olivier Berruyer deest «un blogueur économique « qui frise souvent le conspirationnisme » et l'accusent d'avoir diffusé des fausses informations<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/12/15/fausses-images-et-propagande-de-la-bataille-d-alep_5049097_4355770.html|titre=Fausses images et propagande de la bataille d’Alep|auteur=Samuel Laurent et Adrien Sénécat|date=20 mars 2017|site=lemonde.fr}}.</ref>. En décembre 2019, Le Monde et son journaliste Samuel Laurent sont condamnés pour diffamation <ref>{{lien web|url=https://www.valeursactuelles.com/societe/le-monde-et-son-journaliste-samuel-laurent-condamnes-pour-diffamation-114077|titre=Le Monde et son journaliste Samuel Laurent condamnés pour diffamation|site=valeursactuelles.com|date=18 décembre 2019}}</ref>».
 
En {{date-|mai 2014}}, la journaliste [[Caroline Fourest]] accuse Olivier Berruyer – qui l'avait lui-même accusée sur son blog de manipuler l'information sur la crise ukrainienne – de soutenir les informations délivrées par [[Russia Today]], qu'elle juge être une « propagande grossière et mensongère »<ref name="Fourest">{{Lien web|langue=fr|titre=À propos des yeux ensanglantés de l'Ukraine|url=https://www.huffingtonpost.fr/caroline-fourest/propagande-russe-ukraine_b_5294550.html|site=[[Le Huffington Post]]|date=9 mai 2014|consulté le=|auteur=[[Caroline Fourest]]}}</ref>. Au même moment, Berruyer déclare sur le plateau de ''[[Arrêt sur images]]'' : {{citation|Le travail que j’essaye de faire sur mon blog, c’est de dénoncer ce qui se passe en France, au niveau de la propagande en France. La propagande russe il y en a, qu’ils s’en occupent, moi j’essaye de voir ce qui concerne les Français, ce qui me concerne, et que j’ai mon mot à dire de ce qu’il se passe en France}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Ukraine : "En occident, la propagande russe l'a emporté"|sous-titre=Journalistes contre blogueurs : deux logiques|url=http://www.arretsurimages.net/emissions/2014-05-09/Ukraine-En-occident-la-propagande-russe-l-a-emporte-id6757|site=[[Arrêt sur images]]|date=9 mai 2014|consulté le=}}</ref>.
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Olivier Berruyer porte plainte pour diffamation en réaction aux articles du {{date-|15 décembre 2016}} et du {{date-|16 mars 2017}}, ainsi qu'au tweet du {{date-|24 février 2017}}. Ces plaintes sont déposées entre le {{date-|14 mars}} et le {{date-|22 mai 2017}} auprès du [[tribunal de grande instance de Paris]]. Après ces plaintes, les deux journalistes visés, ainsi que le directeur de la publication du site du Monde, ont été mis en examen<ref>https://www.liberation.fr/checknews/2018/02/07/ou-en-est-l-affaire-opposant-les-decodeurs-du-monde-au-blog-les-crises_1628161Où en est l'affaire opposant les Décodeurs du «Monde» au blog les Crises ?, ''Libération'', 7 février 2018</ref>. Berruyer annonce également sur son blog, le {{date-|1 février 2018}}, son intention d'attaquer la société éditrice du ''Monde'' pour le préjudice moral qu'aurait subi son blog à cause du « Décodex » des Décodeurs, prévoyant de réclamer 100 000 euros de réparation<ref name="Libé0702" />.
 
Le {{date-|17 décembre 2019}}, 5 des procédures intentées par Olivier Berruyer sont jugées par le Tribunal de Paris. Trois accusés sont relaxés, notamment ceux qui, comme Adrien Saumier et Nicolas Tenzer ont qualifié son site de complotiste et conspirationniste, ces accusations ayant été jugées trop imprécises pour être diffamatoires. Le journal ''Le Monde'' et Samuel Laurent sont condamnés pour diffamation publique. ''Le Monde'' est condamné pour l'article d'Adrien Senecat où il accusait Olivier Berruyer d'avoir supprimé des centaines d'articles erronés et de propager de fausses nouvelles. Samuel Laurent est condamné pour le tweet où il traitait Berruyer de « faussaire », reprenant les accusations infondées d'un livre de Cécile Vaissié, elle-même déjà condamnée pour diffamation en {{date-|juin 2019}}<ref>{{lien web|url=https://www.valeursactuelles.com/societe/le-monde-et-son-journaliste-samuel-laurent-condamnes-pour-diffamation-114077|titre=Le Monde et son journaliste Samuel Laurent condamnés pour diffamation|site=valeursactuelles.com|date=18 décembre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.arretsurimages.net/articles/proces-berruyer-le-terme-complotiste-juge-non-diffamatoire|titre=Procès Berruyer: le terme "complotiste" jugé non diffamatoire|site=arretsurimages.net|date=19 décembre 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=Actualité des médias : violences policières, grève à Radio France, déconfiture du CSA face à Bolloré…|url=https://www.acrimed.org/Actualite-des-medias-violences-policieres-greve-a|site=Acrimed {{!}} Action Critique Médias|périodique=|date=14 janvier 2020|consulté le=2020-01-19}}</ref>.
 
==== Autres plaintes déposées ====
Selon ''Libération'', Olivier Berruyer auraitaffirme annoncédéposer dansplainte unsystématiquement postlorsque dele blogthème publiédu encomplotisme décembreest 2017utilisé qu'il déposerait plainte « systématiquement enà caspropos de diffamation à [son] encontreblog, »et Leavoir postedéposé contiendraitplainte unenotamment liste où figureraient notammentcontre [[Raphaël Glucksmann]], le correspondant de ''[[Libération (journal)|Libération]]'' à Bruxelles [[Jean Quatremer]], le directeur de la publication de ''Libération'' [[Laurent Joffrin]], et la journaliste web de ''Libération'' Margaux Lacroux. D'après ''[[Vérification des faits#Rubriques de journaux|Checknews]]'', le site vérificateur de faits de ''Libération'', Olivier Berruyer reproche à Margaux Lacroux d'avoir écrit qu'il avait repris une « intox » sur le dernier hôpital d'[[Alep]]. ''Libération'', de son côté, estime ne pas avoir commis de mensonge<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Est-il vrai qu'Olivier Berruyer a porté plainte contre Libé Désintox ? Avez-vous commis un mensonge ?|périodique=Libération.fr|date=15 mars 2018|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/checknews/2018/03/15/est-il-vrai-qu-olivier-berruyer-a-porte-plainte-contre-libe-desintox-avez-vous-commis-un-mensonge_1653371|consulté le=2018-08-31|pages=}}.</ref>.
 
Il a aussi porté plainte en diffamation, conjointement avec [[Djordje Kuzmanovic]] et son épouse, Véra Nikolski, ainsi qu'avec les blogueurs Hélène Richard-Favre et Pierre Lamblé, contre la chercheuse Cécile Vaissié (et son éditeur) qui les avait nommés dans son ouvrage ''[[Les réseaux du Kremlin en France]]'' publié en 2016. Selon ''[[Libération (quotidien)|Libération]]'', ce livre avait été reçu avec des réserves dans le milieu académique, certains chercheurs estimant que l'enquête manquait de rigueur et reposait plus sur des suppositions que des faits avérés, tandis que d'autres observateurs jugeaient le livre comme pionnier dans la dénonciation du [[soft power]] russe et de ses dangers. L'avocat de la chercheuse tout comme des observateurs du procès évoquent une {{citation|procédure-bâillon}} destinée à intimider et à réduire au silence les critiques. Au terme de deux jours de débats devant la {{17e}} chambre du tribunal de grande instance de Paris, le 14 et le {{date-|15 mars 2019}}, la [[procureur]]e demande la relaxe, affirmant qu'il s'agit d'un {{citation|procès politique<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Veronika Dorman|titre=« La Russie mobilise beaucoup d'énergie pour cultiver ses idiots utiles, ses relais d'opinion » |périodique=Libération|date=16 mars 2019|pages=|lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/2019/03/16/la-russie-mobilise-beaucoup-d-energie-pour-cultiver-ses-idiots-utiles-ses-relais-d-opinion_1715540|consulté le=16 mars 2019}}.</ref>}}. Le {{date-|14 juin 2019}}, le tribunal, s'il suit en grande partie le réquisitoire du parquet, condamne néanmoins {{Mme}} Vaissié et son éditrice, pour un passage (sur les vingt passages du livre visés par les plaignants) accusant Olivier Berruyer d'avoir eu la {{citation|volonté de déformer les faits, d’attaquer ou de tromper, au moins en ce qui concerne les questions russo-ukrainiennes}}. Elles sont ainsi condamnées chacune à 500 euros d’amende avec sursis et à verser au blogueur {{formatnum:2000}} euros de dommages et intérêts et {{formatnum:2500}} euros au titre des frais de justice. Enfin, le passage incriminé du livre devra être supprimé en cas de réédition<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=AFP|titre=Relaxe quasi totale pour l’auteure des « Réseaux du Kremlin en France », poursuivie en diffamation|périodique=Le Monde|date=2019-06-14|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/14/relaxe-quasi-totale-pour-l-auteure-des-reseaux-du-kremlin-en-france-poursuivie-en-diffamation_5476498_3210.html|consulté le=2019-06-15|pages=}}</ref>.
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