« Grand Tokyo » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Tokyo (homonymie)}}
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L''''agglomération de
== Définitions et politiques ==
L'agglomération de
=== Organiser la « Région capitale » ===
==== Région Capitale ====
[[Fichier:Tokyo-Kanto definitions, National Capital Region.png|thumb|right|Une métropole et sept préfectures : la Région capitale]]
La {{japonais|Loi de Développement de la Région capitale|首都圏整備法|Shutoken Seibi-hō}} de [[1956]] crée une {{japonais|Région capitale|首都圏|''Shutoken''}} définie comme une vaste zone placée sous l'influence de la capitale dans un rayon de {{unité|100|km}} autour de l'hôtel de la Métropole de
* {{japonais|Aire urbaine existante|既成市街地|''Kiseishi Gaiji''}} : la zone urbaine bâtie correspondant essentiellement au pourtour de la [[baie de Tokyo
* {{japonais|Ceinture verte|近郊整備地帯|''Kinkō Seibi Chitai''}} : sur le modèle de la ''[[Ceinture verte (Royaume-Uni)|Green belt]]'' [[Londres|londonienne]], visant à préserver une zone pas ou peu bâtie et de limiter ainsi l'extension effrénée de la ville, en y maintenant des activités rurales et notamment agricoles,
* {{japonais|Zone périphérique|都市開発区域|''Toshi kaipatsu kuiki''}} : visant à accueillir l'expansion urbaine, elle est celle qui doit bénéficier le plus des actions de délocalisation d'usines, de services ou d'universités, ou la création de villes nouvelles.
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==== Politique d'équilibrage ====
; '''Échec du plan de 1958''' :
Faute de réels moyens investis dans l'application du plan de [[1958]] par les pouvoirs publics et face aux fortes réactions des autorités locales et des propriétaires, cette politique est un échec : le projet de « Ceinture verte » est vite abandonné tandis que les délocalisations sont très faibles, la nécessité de montrer au monde la réussite économique du [[Japon
; '''Politique des Villes nouvelles''' :
Toujours sur le modèle occidental, et notamment britannique, les autorités tentent à partir des [[années 1960]] d'encadrer l'expansion nouvelle à partir d'une politique planifiée de création de villes nouvelles. Elles sont alors de deux types :
[[Fichier:Koyodai.jpg|thumb|right|230px|Le quartier de Kōyōdai à [[Inagi]], l'une des parties de la ''Tama New Town'']]
* les villes nouvelles résidentielles dont la plus emblématique reste la {{japonais|''Tama New Town''|多摩ニュータウン|''Tama Nyūtaun''}}, désignée comme [[ville nouvelle]] en [[1965]] et s'étendant sur les communes de [[Hachiōji]], [[Tama (Tōkyō)|Tama]], [[Inagi]] et [[Machida]], dans les [[collines de Tama]] et l'ouest encore largement rural de la Métropole de [[Tōkyō]], sur une superficie de 28,92 km{{2}}. L'ensemble comprend de vastes complexes commerciaux (dont le principal reste le ''Parthenon Tama''), ses services de proximité (chacun des 21 quartiers qui divisent la ville regroupent 3 000 à 5 000 maisons ou appartements desservis par deux écoles élémentaires et un collège, un centre commercial de quartier, un [[kōban]], une poste, des cliniques ou autres), ses universités et écoles supérieures, ses sites de divertissements dont le plus célèbre reste le [[parc à thème]] couvert ''[[Sanrio Puroland]]''. Si l'objectif initial de population ({{nombre|342200|habitants}}) n'a pas été atteint, la ''Tama New Town'' reste, avec {{nombre|200000|habitants}}, le plus vaste développement résidentiel du [[Japon
[[Fichier:University of Tsukuba 1.jpg|thumb|right|230px|L'[[Université de Tsukuba]], au cœur de la [[technopole]] ''Tsukuba Science City'']]
* les {{japonais|« agglomérations industrielles »|産業集積|''Sangyō Shūseki''}}, plus proche du concept de [[parc scientifique]] ou de [[technopole]], et dont le but est de maintenir des activités industrielles, commerciales ou tertiaires de haut niveau dans la périphérie. On peut citer surtout la {{japonais|''[[Tsukuba|Tsukuba Science City]]''|筑波研究学園都市|''Tsukuba Kenkyū Gakuen Toshi''}} dans la [[préfecture d'Ibaraki]], développée à partir des [[années 1960]] avec la création de l'[[Université de Tsukuba]], l'implantation d'instituts de recherche publics (qui étaient plus de 60 en [[2000]]) et privées (plus de 240 aujourd'hui) dont l'[[Institut d'études géographiques du Japon|Institut d'études géographiques]], l'[[Agence d'exploration aérospatiale japonaise
[[Jun'ichirō Koizumi]] décide en [[2002]] de mettre fin aux créations de villes nouvelles, même si les aides aux entités existantes continuent.
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** [[Kawasaki (Kanagawa)|Kawasaki]]
** [[Atsugi]]
* [[Tokyo
** [[Hachiōji]] - [[Tachikawa (Tōkyō)|Tachikawa]] (qui dessert ainsi la ''Tama New Town'')
** [[Oume]]
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Le {{5e|plan}}, établi en [[1999]], a ajouté à cette liste cinq autres pôles<ref>{{ja}} [http://www.mlit.go.jp/crd/daisei/gyoumukaku/ Définition et présentation des Cités noyaux d'affaires sur le site du ministère du Territoire et des Transports].</ref> :
* [[Tokyo
** [[Tama (Tokyo)|Tama]] est inclus dans le noyau [[Hachiōji]] - [[Tachikawa (Tokyo)|Tachikawa]] et confirme l'implantation de ce dernier dans la ville nouvelle de ''Tama New Town''
* [[préfecture de Kanagawa]] - [[Tokyo
** [[Sagamihara]] ([[préfecture de Kanagawa|Kanagawa]]) - [[Machida]] ([[Tōkyō]])
* [[préfecture de Saitama]] :
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=== Un exemple d'intercommunalité ? ===
[[Fichier:Map of Japan highlighting the Greater Tokyo Area.PNG|thumb|right|250px|L’''Itto Sanken'' au [[Japon
[[Fichier:Tokyo-Kanto definitions, South Kanto.png|thumb|right|250px|Les quatre préfectures de l’''Itto Sanken'']]
{{japonais|« Une Métropole, Trois Préfectures »|一都 三県|''Itto Sanken''}} est la notion la plus répandue et la plus utilisée à la fois par les autorités et les médias pour désigner le « Grand
Les dirigeants des collectivités de l’''Itto Sanken'' (gouverneurs de la métropole et des trois préfectures, ainsi que les maires des [[Villes désignées par ordonnance gouvernementale|villes désignées]] de ces départements) ont pris l'habitude de se réunir tous les ans depuis [[1979]] pour discuter des actions communes à envisager en matière de développement de l'agglomération (notamment dans les domaines de l'environnement, de la prévention des catastrophes, des transports en commun et de la gestion des risques ou de la lutte contre le déficit des collectivités locales) : baptisé initialement le {{japonais|Sommet des Six Dirigeants locaux|六都県市首脳会議|''Roku tokenshi-shunō kaigi''}}, car limité aux quatre gouverneurs et aux deux maires de [[Yokohama]] et [[Kawasaki (Kanagawa)|Kawasaki]], il évolue en {{japonais|Sommet des Sept|七都県市首脳会議|''Shichi tokenshi-shunō kaigi''}} en [[1997]] (entrée du maire de [[Chiba]]) et en {{japonais|Sommet des Huit|八都県市首脳会議|''Hachi tokenshi-shunō kaigi''}} en [[2003]] (entrée du maire de [[Saitama]]), plus généralement appelé le « ''Hachi Tokenshi'' » ou « ''8 Tokenshi'' »<ref>{{ja}} [http://www.8tokenshi.jp/commi/index.html Présentation du ''Hachi Tokenshi'' sur son site officiel]</ref>. C'est l'une des rares formes d'intercommunalité développée au [[Japon
Au {{date|1er|février|2010}}, ces quatre subdivisions administratives totalisaient {{nombre|35356 181|habitants}}, soit plus d'un quart de la population totale du [[Japon
{|class="wikitable centre sortable" style="text-align: right;"
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! Préfecture || Population<br />({{date-|février 2010}}) || Superficie<br />(km{{2}}) || Densité<br />(hab./km{{2}})
|-
| align="left" | [[Tokyo
|-
| align="left" | [[Préfecture de Kanagawa|Kanagawa]] || 9 006 229<ref name=kanpop/> || 2 415,84 || 3 728
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[[Fichier:Tokyo-Kanto definitions, Kanto MMA 2015.png|thumb|right|250px|Carte de l'Aire métropolitaine majeure du Kantō telle que définie en [[2000]] et reprise en [[2005]]]]
À l'occasion du recensement de [[1995]], le Bureau des Statistiques du [[Japon
; '''Aire métropolitaine ''Keihinyo''''' :
Ainsi, l'{{japonais|« Aire métropolitaine majeure ''Keihinyo'' »|京浜葉 大 都市 圏|''Keihinyo Dai-toshi-ken''}} unit les communes dépendant des trois villes désignées du [[Kantō]] de l'époque ([[Yokohama]], [[Kawasaki (Kanagawa)|Kawasaki]] et [[Chiba]]) et les [[Arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]] de [[Tokyo
L'aire métropolitaine ''Keihinyo'' forme alors un ensemble d'une superficie de {{unité|13 499.44|km|2}} et peuplé de {{nombre|33637 175|habitants}} en [[1995]] puis de {{nombre|34493 466|individus}} (2 555,2 hab./km{{2}}) en [[2000]]<ref name=popairmet>{{xls}} {{en}} [http://www.e-stat.go.jp/SG1/estat/img/StatInffunc/xls.gif Population des aires métropolitaines majeures japonaises, recensement de 2000, Bureau des Statistiques du Japon]</ref>.
Ligne 169 :
==== Gamme de distance ====
Les {{japonais|« Aires kilométriques de Tokyo »|東京 キロ 圏|''Tōkyō kiro-ken''}} est une autre définition utilisée par le Bureau des Statistiques, quoi que moins répandue car moins fiable. Il s'agit des municipalités comprises en totalité ou partiellement dans des cercles concentriques de rayon croissant par paliers de 10 km, jusqu'à un rayon maximum de 70 km, par rapport à l'ancien [[Mairie de Tokyo|siège du gouvernement métropolitain de
Quoi qu'il en soit, cette donnée ne comprend donc pas les nouvelles zones périurbaines qui s'étendent au-delà en doigt de gant le long des principaux axes de communication, et inclut de même de nombreuses zones entièrement rurales. Elle constituait un ensemble de 31,714 millions d'habitants (pour le rayon de 50 km) en [[2005]]<ref>{{pdf}} [http://www.stat.go.jp/english/data/handbook/pdf/t2_10.pdf « ''Population of Three Major Metropolitan Areas'' », Bureau des Statistiques]</ref> (30 724 311 en [[2000]]) et de 34,394 millions (pour le rayon de 70 km) en [[2000]]<ref>{{xls}} {{en}} [http://www.e-stat.go.jp/SG1/estat/img/StatInffunc/xls.gif Données démographiques par Aires kilométriques, Recensement de 2000, Bureau des Statistiques]</ref>.
==== Zone majeure d'emploi urbain ====
[[Fichier:Tokyo-Kanto definitions, Tokyo MEA 2015.png|thumb|right|250px|Carte de la Zone majeure d'emploi urbain de
Le Centre pour le Service d'information spatiale de l'[[université de Tokyo
* une ville centrale, essentiellement basée sur la continuité du bâti. Ainsi, si une commune comporte au moins {{nombre|10000|habitants}} vivant dans un « District densément habité » (''Densely Inhabited District'' DID), et qu'elle n'est la banlieue d'aucune autre municipalité, elle est immédiatement définie comme ville centrale. De plus, une commune banlieue d'une autre peut être également considérée comme ville centrale si le nombre de personnes venant y travailler dépasse celui des résidents et avoir au moins {{nombre|10000|habitants}} de DID, ou alors une population égale au minimum au tiers de sa ville centrale. Ainsi, une ville centrale peut comporter plusieurs communes, tandis qu'une zone d'emploi urbain comportant plus de {{nombre|50000|habitants}} de DID est appelée {{japonais|« Zone majeure d'emploi urbain »|大都市雇用圏|''Dai-toshi Koyō-ken''}}. C'est le cas de celle de [[Tōkyō]] (avec {{nombre|9272 740|habitants}} de DID en [[2015]]<ref>{{en}} [http://www.csis.u-tokyo.ac.jp/UEA/MEA2015C.csv Population des villes centres des Zones d'emploi urbain sur le site de l'université de Tokyo, 2015]</ref>) dont la ville centrale comporte les 23 [[Arrondissement spécial de Tokyo|Arrondissements spéciaux]] de [[Tokyo
* des banlieues : toute commune dont au moins 10 % de sa population se déplace chaque jour vers une autre municipalité, si cette dernière est le principal pôle d'accueil de ces migrants quotidiens, et si elle ne remplit pas les conditions pour être considérée comme une ville centrale, est une banlieue. Une banlieue d'une commune faisant partie de la ville centrale est dite banlieue de cette ville ou encore banlieue principale, et une banlieue d'une autre municipalité-banlieue est dite banlieue secondaire ou mineure. La banlieue de la zone majeure d'emploi urbain de Tōkyō est moins étendue que celle de l'Aire métropolitaine majeure du Kantō et comprend la quasi-totalité de la Métropole de [[Tōkyō]] (à l'exception des sous-préfectures insulaires et du [[bourgs du Japon|bourg]] de [[Mizuho (Tōkyō)|Mizuho]], alors véritable ilot rural enclavé au sein de l'espace périurbain de la capitale), les deux-tiers nord-est de [[préfecture de Kanagawa|Kanagawa]], la moitié est de [[préfecture de Saitama|Saitama]], la moitié centre et nord-ouest de [[préfecture de Chiba|Chiba]] (avec là aussi une enclave rurale au milieu de l'environnement urbain avec le [[bourgs du Japon|bourg]] de [[Shisui (Chiba)|Shisui]]), et des portions des préfectures plus périphériques de [[Yamanashi]] ([[villes du Japon|ville]] d'[[Uenohara]] et [[villages du Japon|village]] de [[Tabayama]]), [[préfecture de Tochigi|Tochigi]] (le [[bourgs du Japon|bourg]] de [[Nogi (Tochigi)|Nogi]]) et [[préfecture d'Ibaraki|Ibaraki]] (les [[villes du Japon|villes]] de [[Koga (Ibaraki)|Koga]], [[Moriya]], [[Ushiku]], [[Ryūgasaki]] et [[Toride]], ainsi que les bourgs d'[[Ina (Ibaraki)|Ina]], qui fait aujourd'hui partie de la [[villes du Japon|ville]] de [[Tsukubamirai]], [[Kukibaki]], aujourd'hui partie de [[Tsukuba]], [[Tone (Ibaraki)|Tone]], [[Kawachi]] et [[Shintone]], aujourd'hui partie de la [[villes du Japon|ville]] d'[[Inashiki]]).
Selon le recensement de [[2015]] et les résultats du Centre pour le Service d'information spatiale de l'[[université de Tokyo
== Composantes de l'agglomération ==
[[Fichier:TokyoSkylineFromAfar.jpg|800px|thumb|center|Vue panoramique du Grand
Comme toute aire urbaine, le Grand Tōkyō comprend un pôle urbain et des périphéries plus ou moins urbanisées.
=== Pôle urbain ===
Selon les définitions statistiques, la composition et l'étendue du pôle urbain varie. Il est possible toutefois de distinguer un centre principal (les 23 [[arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]] de [[Tokyo
==== Les arrondissements spéciaux de Tōkyō ====
Ligne 195 :
Il constitue le pôle dominant de l'agglomération sur le plan :
* historique, la vieille ville étant généralement divisée en deux parties. Tout d'abord au sud-ouest {{japonais|« Yamanote »|山の手||littéralement « main de la montagne » et qui signifie « côté montagne » ou « ville haute »}} qui regroupait à la [[époque d'Edo|période d'Edo]] les résidences de l'aristocratie autour de la résidence des [[shogun]]s au [[château d'Edo]] et qui regroupe les arrondissements de [[Shinjuku]], [[Bunkyō]], [[Minato-ku (Tokyo)|Minato]] (ou « vieux-port ») et en partie ceux de [[Chiyoda]] (autour de l'actuel [[Kōkyo|palais impérial]], soit le sud de l'arrondissement) et [[Chūō-ku (Tōkyō)|Chūō]] (la limite ouest de l'arrondissement dont le nom signifie littéralement « centre »)<ref>{{en}} [https://books.google.fr/books?id=zkkjpWYS8icC&pg=PA59&lpg=PA59&dq=Yamanote+%22high+city%22+Chiyoda+Shinjuku+Bunkyo&source=bl&ots=tFXqQBtrod&sig=mtKqnIU2ECS1e2ZCu9AwvdbrmNo&hl=fr&ei=lMTfSdGBHMqNsAbA1tjOCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3#PPA59,M1 H. WATANABE, ''The Architecture of Tokyo : An Architectural History in 571 Individual Presentations'', éd. Axel Menges, 2001, 3930698935, {{p.|59}}]</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{pdf}} [http://www.lonelyplanet.com/shop_pickandmix/previews/tokyo-7-neighbourhoods-preview.pdf « ''Neighbourhoods'' », ''Lonely Planet'', {{p.|44}}]</ref>. D'un autre côté, au nord-est, {{japonais|Shitamachi|下町||littéralement « ville basse »}} désigne les anciens quartiers populaires ainsi que l'ancien pôle commercial et artisanal du vieux Tōkyō et comprend les quartiers riverains du fleuve [[Sumida-gawa|Sumida]] à savoir ceux de [[Kanda (quartier)|Kanda]] (nord de [[Chiyoda]]), [[Nihonbashi]] et [[Kyōbashi (Tokyo)|Kyōbashi]] (est de [[Chūō-ku (Tōkyō)|Chūō]]), Shitaya (actuel quartier d'[[Ueno]]) et [[Asakusa]] (arrondissement de [[Taitō]]), [[Honjo]] (ouest de [[Sumida-ku|Sumida]]) et [[Fukagawa (Tōkyō)|Fukagawa]] (ouest de [[Kōtō]])<ref>Donald Richie, ''Tokyo: A View of the City'', Reaktion Books, Londres, 1999, page 23, {{lire en ligne|lien=http://www.links.net/vita/trip/japan/tokyo/shitamachi/}}</ref>. Si la distinction sociale et fonctionnelle historique n'existe plus aujourd'hui, les deux termes sont toujours employés aujourd'hui dans un sens géographique, voire identitaire pour les habitants des deux parties, pour différencier le nord du sud du centre-ville. La plupart des monuments historiques de Tōkyō se trouvent dans cette zone, notamment dans le quartier d'[[Asakusa]] particulièrement riche en édifices religieux, dont surtout le temple [[bouddhisme|bouddhiste]] [[Sensō-ji]] (dédié au [[Bodhisattva]] [[Guanyin|Kannon]], il s'agit du plus ancien temple de [[Tōkyō]]<ref>{{en}} [http://www.worldgreatestsites.com/sensoji.htm Présentation du Temple Sensō-ji sur le site www.worldgreatestsites.com]</ref>, initialement construit en [[645]], et ancien temple tutélaire de la dynastie des [[Shogun]] [[Shogunat Tokugawa|Tokugawa]]<ref>{{en}} [https://books.google.com/books?id=3N5d4xKg7yQC&pg=PA86&dq=Sensoji&client=firefox-a#PPA87,M1 A. NAITŌ, K. HOZUMI, H. M. HORTON, ''Edo, the city that became Tokyo''], éd. Kodansha international, 2003, {{ISBN|4770027575}}, {{p.|87}}</ref>, il fut en partie détruit par les bombardements américains de [[1945]] mais reconstruit à l'identique, ses portes monumentales, appelées ''[[hōzōmon]]'', sont les seuls monuments de la Métropole à être classés comme [[Trésor national (Japon)|Trésor national]]). Les sanctuaires [[shintoïsme|shintō]] d'[[sanctuaire Asakusa|Asakusa]] (dédié aux fondateurs du temple, l'un des plus fréquentés de la ville, et l'un des rares à avoir totalement survécu au tremblement de terre de [[1923]] et aux bombardements américains de [[1945]] et datant de [[1649]]) et le [[Kume no Heinai-dō]] (dédié à Kume no Heinai, un [[samouraï]] du {{XVIIe siècle}}, détruit en [[1945]] mais reconstruit en [[1978]]). Les autres principaux monuments historiques de [[Tōkyō]] sont le [[château d'Edo]] et actuel [[Kōkyo]] (quelques murailles et douves sont des vestiges de la forteresse originelle du {{XVe siècle}}), le [[Zōjō-ji]] (temple [[bouddhisme|bouddhiste]] au [[bouddha]] [[Amitābha|Amida]] et ancien mausolée principal des [[Shogun]] [[Shogunat Tokugawa|Tokugawa]], à [[Shiba (Tōkyō)|Shiba]] dans l'arrondissement de [[Minato-ku (Tōkyō)|Minato]]), la pagode à cinq niveau du zoo d'[[Ueno]] ou encore du [[Nihonbashi]] (célèbre pont datant du {{XVIIe siècle}} dans le quartier du même nom et l'arrondissement de [[Chūō-ku (Tōkyō)|Chūō]], il marquait le point de départ du [[Tōkaidō]], principale route reliant Edo à [[Kyōto]], et qui sert toujours aujourd'hui de point 0 au kilométrage des routes
* administratif et politique, autour surtout des arrondissements de [[Chiyoda]], [[Shibuya]] et [[Shinjuku]]. Le premier, [[Chiyoda]], est de fait la capitale politique du [[Japon
* directionnel et financier, le « [[Central business district|CBD]] » s'étendant sur [[Chiyoda]] (surtout le quartier de [[Marunouchi]], ainsi qu'[[Ōtemachi]], [[Yūrakuchō]] et [[Uchisaiwaichō]]), [[Chūō-ku (Tōkyō)|Chūō]] (surtout le quartier de [[Nihonbashi]] autour du pont du même nom, où on trouve notamment la [[Bourse de Tōkyō]] et la [[Banque du Japon
* commercial avec les boutiques de luxe et de mode d'[[Harajuku]] à [[Shibuya]], notamment autour de l'avenue [[Omotesandō]] souvent surnommée les « Champs-Élysées » de Tōkyō, d'[[Aoyama (quartier)|Aoyama]] à [[Minato-ku (Tōkyō)|Minato]] ou de [[Ginza]] à [[Chūō-ku (Tōkyō)|Chūō]], les grands magasins d'électronique, de jeux vidéo et de [[manga]]s à [[Akihabara]] à cheval sur les arrondissements de [[Chiyoda]] et de [[Taitō]], les grands restaurants, night-clubs et discothèques d'[[Ebisu (Tōkyō)|Ebisu]] à [[Shiyoda]], de [[Roppongi]] ou de [[Ginza]] ou le parc de loisirs et divertissements de l'[[île artificielle]] d'[[Odaiba]] à cheval entre [[Minato-ku (Tōkyō)|Minato]] et [[Taitō]].
* culturel et intellectuel : [[Harajuku]] et [[Akihabara]] sont considérés comme les quartiers de la culture populaire et de la jeunesse. [[Hongō]] dans l'arrondissement de [[Bunkyō]] est le siège de nombreuses maisons d'édition et imprimeries depuis l'[[ère Meiji]], et accueille également le campus de l'[[université de Tokyo
==== Quatre villes désignées ====
Ligne 206 :
[[Fichier:070203 MM21&FUJI.jpg|thumb|right|250px|La zone portuaire du [[Minato Mirai 21]] à [[Yokohama]] au crépuscule, devant le [[Mont Fuji|Mt Fuji]]]]
[[Villes du Japon|Ville]] la plus peuplée du [[Japon
[[Yokohama]] garde encore aujourd'hui une forte atmosphère cosmopolite, avec, en [[mars (mois)|mars]] [[2009]], {{nombre|78757|résidents}} étrangers (2,16 % de la population totale), essentiellement [[République populaire de Chine|chinois]] ({{nombre|31611|individus}} recensés, 40,1 % des étrangers de [[Yokohama]]), [[Corée|coréens]] (16 152), [[Philippines|philippins]] (7 359), [[Brésil|brésiliens]] (3 827), [[Europe|européens]] (2 669), [[États-Unis|américains]] (2 655), entre autres. Leur principal point d'implantation reste historiquement l'arrondissement de [[Naka-ku (Yokohama)|Naka]] (15 854 non
Le centre d'affaires, économique et décisionnel est situé le long du port et comprend surtout les arrondissements (tous deux en grande partie gagnés sur la mer) de [[Naka (Ibaraki)|Naka]] (outre les quartiers étrangers on peut trouver le district de [[Kannai]] où sont concentrés les institutions municipales et préfectorales, ainsi que le principal terminal international pour le transport maritime de passager sur le port, le quai [[Ōsanbashi]]) et de [[Nishi-ku (Yokohama)|Nishi]] (dominé désormais par la zone portuaire réhabilité de [[Minato Mirai 21]], avec le plus haut bâtiment du [[Japon
; '''[[Kawasaki (Kanagawa)|Kawasaki]]''' :
[[Fichier:Downtown Kawasaki.JPG|thumb|right|250px|Vue du centre-ville de [[Kawasaki (Kanagawa)|Kawasaki]] depuis la rive nord du fleuve [[Tama-gawa|Tama]]]]
Longeant la rive sud du fleuve [[Tama-gawa|Tama]] jusqu'à son embouchure, [[Kawasaki (Kanagawa)|Kawasaki]] est imbriquée entre [[Yokohama]] et les 23 [[arrondissement spécial de Tōkyō|arrondissements spéciaux]] de [[Tōkyō]]. Relativement récente (créée en tant que [[villes du Japon|ville]] en [[1924]], étendue sur l'ensemble de son territoire actuel en [[1939]] et ville désignée en [[1972]]) et totalement noyée dans l'agglomération
Sa partie orientale, à savoir l'arrondissement de [[Kawasaki-ku|Kawasaki]], est essentiellement recouverte d'installations industrielles lourdes construites sur des espaces gagnés sur la mer. Parmi les principales usines qui y sont implantées on peut citer celles de [[Fuji Electric]], [[JFE Holdings|JFE Steel]] ([[Kawasaki Steel]] avant [[2002]]), [[Mitsubishi Chemical Corporation|Mitsubishi Chemical]] ou encore la centrale électrique de la [[Tokyo
La partie occidentale, qui s'échelonne sur les versants des [[collines de Tama]], abrite quant-à-elle surtout des quartiers résidentiels développés pour la plupart depuis [[1945]]. On y trouve également certaines zones encore rurales ou en cours de [[rurbanisation]]. En témoigne tout particulièrement la présence du parc ''[[Nihon Minka-en]]'' dans l'arrondissement de [[Tama-ku|Tama]] qui regroupe une collection de vingt ''[[Minka (Japon)|minka]]'' (maisons traditionnelles de l'ancienne paysannerie
== Structure économique ==
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