« Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata » : différence entre les versions

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Les '''massacres de [[Sétif]], [[Guelma]] et [[Kherrata]]''' sont des répressions sanglantes qui suivirent les manifestations [[nationalisme|nationalistes]], [[Indépendantisme|indépendantistes]] et [[Anticolonialisme|anti-colonialistes]] qui sont survenues en {{date||mai|1945}} dans le [[Constantinois]], en [[Algérie]], pendant la [[Algérie française|colonisation française]].
 
Elles débutent le {{nobr|[[8 mai 1945]]}}. Pour fêter la fin des hostilités de la [[Seconde Guerre mondiale]] et la victoire des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] sur les [[Axe Rome-Berlin|forces de l'Axe]], un défilé est organisé. Les partis [[Mouvement national algérien|nationalistes algériens]], profitant de l'audience particulière donnée à cette journée, appellent à des manifestations pour rappeler leurs revendications. Les manifestations sont autorisées par les autorités à la condition que seuls des [[Drapeau de la France|drapeaux français]] soient agités. À [[Sétif]], après des heurts un [[policier]] tire sur [[Bouzid Saâl]], un [[scouts musulmans algériens|scout musulman]] âgé de {{nombre|26|ans}}, tenant un [[drapeau de l'Algérie]], et le tue,. Ceci déclenche des représailles de la part d'une partie de la population celocale qui déclencheassassine plusieurset émeutescommet des actes de barbarie contre la minorité de colons Européens, notamment, des égorgements, des [[émasculation|émasculations]], des éviscérations, et des pieds et mains coupées<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |auteur= |titre=Le cas de Sétif-Kherrata-Guelma (Mai 1945) {{!}} Sciences Po Violence de masse et Résistance - Réseau de recherche |url=https://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr/document/le-cas-de-sa-tif-kherrata-guelma-mai-1945.html |site=le-cas-de-sa-tif-kherrata-guelma-mai-1945.html |date= |consulté le=2021-01-04}}</ref>. Ces actions meurtrièresviolentes desenvers les Européens se propagent dans les campagnes du manifestantsConstantinois, avant qued'être réprimées dans le sang par l'arméeintervention nde troupes coloniales de l'interviennearmée française.
 
Il y a parmi les [[Pieds-noirs|Européens]] {{nombre|102|morts}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Guy Pervillé]]|titre=Pour une histoire de la guerre d'Algérie|sous-titre=1954-1962|éditeur=[[Éditions Picard|A. et J. Picard]]|année=2002|pages totales=356|passage=112|isbn=978-2-7084-0637-7}}.</ref>. Le nombre des victimes algériennes, difficile à établir, est encore sujet à débat {{nobr|70 ans}} plus tard. Les autorités françaises de l'époque fixent le nombre de tués à {{formatnum:1165}} (rapport du [[Raymond Duval|général Duval]]). Le gouvernement algérien reprend, par la suite, le nombre de {{unité|45000|morts}} avancé par le [[Parti du peuple algérien|Parti du peuple algérien (PPA)]]. En juillet 1945, devant l'[[assemblée consultative provisoire|Assemblée]], il est demandé au [[Adrien Tixier|ministre de l'intérieur]] d'annoncer {{unité|15000|victimes}}<ref>Par [[Pierre Fayet (syndicaliste)|Pierre Fayet]] représentant des syndicats et dirigeant du [[parti communiste algérien]], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9617641q/f12 Journal officiel de la République française. Débats de l'Assemblée consultative provisoire du 11 juillet 1945]</ref>. Selon [[François Cochet]], [[Maurice Faivre]], [[Guy Pervillé]] et [[Roger Vétillard]], certains historiens évalueraient le nombre des victimes dans une fourchette allant de {{formatnum:3000}} à {{unité|8000|victimes}}<ref name="Sétif">[[François Cochet]], [[Maurice Faivre]], [[Guy Pervillé]] et Roger Vétillard, « Mai 1945, l'émeute de Sétif », ''[[La Nouvelle Revue d'histoire]]'', {{n°|79}}, juillet-août 2015, {{p.|32}}.</ref> alors que [[Jean-Louis Planche]] ou [[Gilbert Meynier]] donnent pour plausible une fourchette allant de {{formatnum:20000}} à {{nombre|30000|morts}}.