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Jà’s’´ v x fn’@b’´w’g’dkek’q’f&,c,
=== Crise boursière et bancaire ===
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[[Fichier:Lange-MigrantMother02.jpg|right|thumb|upright|''[[Mère migrante]]'' (''Migrant Mother''), par [[Dorothea Lange]], 1936. Cette photographie est devenue un des symboles de la Grande Dépression.]]
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La population entre dans un [[cercle vicieux]] destructif, qui durera plusieurs années. La chute se traduit aussi dans les [[cours de bourse]] : l'[[Dow Jones Industrial Average|indice Dow Jones]] perd pratiquement 90 % entre son plus haut de [[1929]] et son plus bas en [[1932]]. Dans l'éclatement de la [[bulle spéculative]], trop de plans d'investissements se sont avérés [[Solvabilité|insolvables]], voire [[Fraude|frauduleux]]. La crise boursière dégénère très vite en [[crise bancaire]]. Prises en tenaille entre l'effondrement de la valeur de leurs actifs (parfois trop engagés dans des affaires douteuses, mais même des entreprises honorables et solides sont massacrées<ref>[[Goldman Sachs]] passe de {{unité|104|dollars}} en [[1929]] à 1,75 en [[1932]], American Founders Group (société d'investissement) passe de {{unité|75|dollars}} à 0,75 en [[1935]], [[U.S. Steel]] passe de {{unité|262|dollars}} à 22 le {{date|8 juillet 1932}}, [[General Motors]] passe de {{unité|1075|dollars}} à 40 en [[1932]] et [[General Electric]] de {{unité|1612|dollars}} à 154 en [[1932]].</ref>), les défauts de remboursement de leurs emprunteurs, et la réduction de leur activité de crédit, des banques font [[faillite]] au premier faux pas et finalement le [[système bancaire]] s'effondre. Avec la déconfiture du système bancaire, et la population s'accrochant au peu de monnaie qu'elle possédait encore, il ne resta pas assez de liquidités sur le marché pour qu'une quelconque activité économique puisse inverser la tendance.
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En [[1933]], la production industrielle américaine a baissé de moitié depuis [[1929]]. Entre [[1930]] et [[1932]], {{nombre|773|établissements}} bancaires font faillite, ce qui fait augmenter de manière conséquente le taux de [[chômage]] chez les ouvriers<ref>André Kaspi, ''Franklin Roosevelt'', Paris, Fayard, 1988, {{p.|20}}</ref>. Aux [[États-Unis]], le [[taux de chômage]] augmente fortement au début des [[années 1930]] : il atteint 9 % en [[1930]]<ref name="Binoche174">{{harvsp|Binoche|2003|p=174}}</ref>. Le pays compte quelque {{unité|13|millions}} de chômeurs en 1932<ref name="Binoche174"/>. En 1933, lorsque Roosevelt devient président, 24,9 % de la population active est au chômage<ref>Lester V. Chandler, ''America’s Greatest Depression 1929-1941'', New York, Harper and Row, 1970, {{p.}}24 et sq.</ref> et deux millions d’Américains sont sans-abri.
Les manifestations de la faim se multiplient. En mars [[1930]], {{unité|35000 personnes}} défilent dans les rues de [[New York]]<ref name="Binoche175">{{harvsp|Binoche|2003|p=175}}</ref>. En juin [[1932]], les [[ancien combattant|anciens combattants]] réclament le paiement des pensions à [[Washington (district de Columbia)|Washington]] : ils sont violemment délogés par les soldats. Une grande grève dans le secteur du textile éclate en 1934<ref name="Binoche176">{{harvsp|Binoche|2003|p=176}}</ref>. Dans les campagnes, la situation économique se dégrade, notamment à cause de la [[sécheresse]] et du [[Dust Bowl]] (1933-1935). En [[1933]], la diminution de 60 % des prix agricoles affecte durement les agriculteurs ([[effet ciseaux]]). La ruine des fermiers des [[Grandes Plaines]] pousse des milliers de personnes à s'installer dans les [[Ouest américain|États de l'Ouest]]. Face à la misère qui grandit, l'influence [[communiste]] progresse dans les milieux populaires<ref name="Binoche174"/>.
=== Hors des frontières ===
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