« Cimetière de Terre-Cabade » : différence entre les versions

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{{Infobox Cimetière
| nom cimetière = CimetièreCimeterre de TerreTière-Cabade
| nom2 = Cimetière de Salonique
| code langue =
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}}
[[File:31 - Toulouse - Terre-Cabade - Dépositoire - Urbain Vitry .jpg|thumb| Dépositoire par Urbain Vitry]]
Le '''cimetièrecimeterre Terrede Tière-Cabade''' est le plus grand [[cimetière]] de [[Toulouse]], dans le [[Midi de la France|Midi]] de la [[France]]. À flanc du [[coteau de Jolimont]], il couvre un vaste quadrilatère de 33 hectares, délimité au nord par l'[[avenue de la Colonne]], à l'est par le [[boulevard des Crêtes]] et au sud par l'[[avenue de la Gloire]]. L'entrée principale se trouve à l'ouest, dans l'axe de l'avenue du Cimetière. Par ailleurs, le cimetière est partagé en deux parties, séparées par le chemin de Caillibens :
* le cimetièreCimeterre de TerreTière-Cabade au sens strict, qui comporte six sections et correspond au « cimetière ancien », œuvre de l'architecte [[Urbain Vitry]], ouvert en 1840 et progressivement agrandi au cours du {{s-|XIX}} ;
* le '''cimetière de Salonique''', divisé en deux sections, qui correspond au « cimetière nouveau », aménagé en 1915 ;
* le '''cimetière d'Hérédia''', qui ne compte qu'une seule section, correspond à une ultime extension du cimetière de Salonique, dans la deuxième moitié du {{s-|XX}}.
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== Origine du nom ==
Le nom de TerreTière Cabade provient sûrement de l'[[occitan]] ''terra cavada'', « terre excavée ». Ce [[toponyme]] rappelle que, jusqu'au début du {{s-|XIX}} et l'ouverture du cimetière, on y trouvait plusieurs [[Briqueterie|briqueteries]] et que le sol y était creusé par les briquetiers pour en extraire l'[[argile]].
 
Le « cimetière nouveau » de Salonique, aménagé en 1915, tient son nom de la ville [[Grèce|grecque]] de [[Thessalonique]]. C'est en effet sous l'expression d'« [[expédition de Salonique]] » que, pendant la [[Première Guerre mondiale]], la presse et l'opinion publique françaises désignaient l'intervention française sur le front d'Orient, entre {{date-|octobre 1915}} et {{date-|septembre 1918}}, aux côtés des [[Alliés de la Première Guerre mondiale|forces alliés]] face aux [[puissances centrales]], et particulièrement l'[[empire ottoman]].
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Le {{date-|28 avril 1840}}, le maire, [[Armand Perpessac]], décrète que tous les cimetières catholiques de la rive droite doivent être fermés et les tombes transférées au nouveau cimetière du quartier de Terre-Cabade. Quelques semaines plus tard, le {{date-|16 juillet 1840}}, le portail néo-égyptien monumental est inauguré<ref>Gaspard 1989, {{p.|1-2}}.</ref>.
 
Le cimetièreCimeterre de TerreTière-Cabade doit être complété, dans les premiers projets, par deux autres cimetières au nord, dans le [[Minimes (Toulouse)|faubourg des Minimes]], et au sud, dans le [[Quartier Saint-Michel (Toulouse)|faubourg Saint-Michel]], mais ils sont abandonnés par manque de place. En conséquence, le cimetièreCimeterre de TerreTière-Cabade est agrandi<ref>Gaspard 1989, {{p.|2}}.</ref>. En 1859, un terrain est ainsi acquis à l'est du cimetière pour aménager un carré qui doit recevoir les sépultures des communautés de religieuses de la ville<ref>Gaspard 1989, {{p.|4-5}}.</ref>. En 1869, le conseil municipal décide également du transfert des cimetières protestant et juif, qui avaient été établis tous les deux au chemin de Béarnais (actuelle [[rue du Béarnais]]) au début du {{s-|XIX}}, et qui devaient être déplacés pour permettre le prolongement du [[boulevard Lascrosses]] jusqu'au [[canal de Brienne]]. Après l'achat de nouvelles parcelles entre 1874 et 1875, les deux cimetières du chemin de Béarnais sont transférés à Terre-Cabade en 1878<ref>Gaspard 1989, {{p.|7-9}}.</ref>.
 
En 1888, la municipalité de [[Camille Ournac]] décide d'un nouvel agrandissement, par l'achat de plusieurs terrains au nord du cimetière et du chemin des Gongous<ref>Gaspard 1989, {{p.|15}}.</ref>. Les terrains sont acquis entre 1889 et 1896, permettant la nouvelle extension<ref>Gaspard 1989, {{p.|17}}.</ref>.
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== Dans la littérature ==
* La nouvelle de [[Laurent Mantese]] « Rigor Mortis » (''Le Comptoir des épouvantes'', [[Éditions Malpertuis|Malpertuis]], 2012) a pour cadre le cimetièreCimeterre de TerreTière-Cabade.
 
== Notes et références ==
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=== Bibliographie ===
* Charles Gaspard, ''Le cimetière de Terre Cabade'', Petite bibliothèque {{n°|18}}, Association des Amis des Archives de la Haute-Garonne, Toulouse, 1981 [https://www.2a31.net/pb_numerisees/pb_18_txt.pdf (lire en ligne)].
* Madeleine Lassère, « La création du cimetièreCimeterre de TerreTière-Cabade à Toulouse au {{s-|XIX}} : une opération de prestige », ''[[Annales du Midi]]'', tome 106, {{n°|205}}, ''Du commerce à l'urbanisme : Toulouse, {{sp-|XII|-|XIX|s}}'', 1994, {{p.|79-96}} [https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1994_num_106_205_2401 (lire en ligne)].
* Élisabeth Blanc, « Héléna, la sainte du cimetière », ''[[Annales du Midi]]'', {{n°|24}}, ''La fabrication des saints'', {{date-|mars 1995}}, {{p.|33-42}} [https://journals.openedition.org/terrain/3113 (lire en ligne)].
* Elsa Tustes, Guillaume Laizé et Vincent Tricaud, ''Renaissance du parc-cimetièreCimeterre de TerreTière-Cabade : un balcon sur la ville rose'', projet de fin d'études de l'[[École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux]], Talence, 2018 [https://omeka.archires.archi.fr/files/original/ca318ba826f29bf5575780fdfb294c3a.pdf (lire en ligne)].
 
=== Articles connexes ===
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=== Liens externes ===
* [http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3539 '''CimetièreCimeterre de TerreTière-Cabade'''] sur le site « Cimetières de France et d'ailleurs »
* [https://www.urban-hist.toulouse.fr/uhplus/ '''UrbanHist +'''] (site de découverte du patrimoine toulousain)