« Sylvothérapie » : différence entre les versions

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== Évaluation scientifique et dangers ==
La sylvothérapie est considérée par certains scientifiques comme une « [[escroquerie]] médicale »<ref>[http://sante.lefigaro.fr/article/faire-des-calins-aux-arbres-une-nouvelle-escroquerie-medicale-/ Faire des câlins aux arbres, une nouvelle escroquerie « médicale »].</ref> ou ayant une dimension fortement culturelle au Japon, pas nécessairement reproductible ailleurs. D'autres estiment que c'est l'activité physique qu'implique la promenade en forêt plutôt que le milieu lui-même qui explique les effets positifs ou mettent en garde sur certains risques pour ceux qui la pratiquent (cf. [[maladie de Lyme]] par exemple)<ref name=sa2018>«{{Article |langue=fr |auteur1=Olivier Hertel |titre=Sylvothérapie : câliner un arbre peut être dangereux |périodique=[[Sciences et Avenir]] |date=6 juillet 2018 |lire en ligne=https://www.sciencesetavenir.fr/sante/sylvotherapie-caliner-un-arbre-peut-etre-dangereux_125652 Sylvothérapie|consulté :le=25 câlineravril un2021 arbre peut|id= être dangereux] »}}. </ref>.
 
Promoteur de cette thérapie, [[Georges Plaisance]] précise lui-même que la cure sylvatique peut être un adjuvant à une autre [[cure]] ou une [[post-cure]], et est surtout une [[médecine préventive]] dans un contexte de [[pollution de l'air]] qui affecte les [[Écologie urbaine|zones urbaines et industrielles]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Georges Plaisance|titre=La forêt française|éditeur=[[Éditions Denoël|Denoël]]|année=1979|passage=157|isbn=}}</ref>.
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La Revue forestière française, avec la revue ''Santé publique'' ont coproduit en 2019 un numéro spécial sur le sujet, qui s'est appuyé sur des [[revue de la littérature scientifique|revues de la littérature scientifique]] (études asiatiques souvent et principalement publiées au Japon)<ref>Li, Q. (2019). ''[http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/70001/RFF_2018_70_2-3-4_273_Li.pdf?sequence=1 Effets des forêts et des bains de forêt (shinrin-yoku) sur la santé humaine]'': une revue de la littérature. Sante Publique, 1(HS), 135-143.</ref>{{,}}<ref>Meyer-Schulz, K., & Bürger-Arndt, R. (2019) ''Les effets de la forêt sur la santé physique et mentale.'' Une revue de la littérature scientifique. Sante Publique, 1(HS), 115-134.</ref>. Ces travaux montrent une certaine influence des bains de forêt et de la respiration de [[phytoncide]]s, [[composés organiques volatils]] antimicrobiens ([[terpénoïde]]s, [[pinène]]s, [[bornéol]], [[linalol]], [[limonène]]s …) émis dans l'air par les [[arbre]]s, sur la santé, le [[bien-être]] physique (système immunitaire, cardiovasculaire, hormones…) et/ou mental (humeur, stress…). Au Royaume-Uni, l’administration écossaise des forêts a été pionnière pour la prise en compte des effets des immersions en forêt sur la santé<ref name="RFF2019">« [http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/69267 ''Forêts et santé publique''] » (RFF n° 2-3-4/2018), co-publié par la Revue forestière française et Santé publique, au printemps 2019</ref>.
 
La sylvothérapie peut parfois représenter un danger lorsque l'on prend des arbres dans ses bras. Les chênes ou les charmes par exemple servent de support à diverses mousses, dont celles du genre [[Frullania]] qui provoquent des démangeaisons qui peuvent se répandre sur tout le corps, affection connue sous le nom de « maladie des bûcherons ». Divers lichens provoquent des allergies. Certaines écorces, telle celle du [[Hippomane mancinella|mancenillier]], sont toxiques et provoquent des brûlures. Enfin, de nombreuses espèces animales dangereuses pour l'humain sont également hébergées par les arbres, souvent de manière non visible au premier abord : chenilles urticantes, frelons ou serpents<ref name=sa2018/>.
 
== Articles connexes ==
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