« Abbaye Notre-Dame de Fontevraud » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m v2.04 - Correction syntaxique (Ponctuation avant une référence - Lien externe avec doubles crochets) |
m →les bâtiments du Prieuré : correction d'une référence |
||
Ligne 296 :
=== Prieuré Saint-Lazare ===
[[Fichier:L'escalier d'honneur du prieuré Saint-Lazare.jpg|vignette|gauche|L'escalier d'honneur du prieuré Saint-Lazare.]]
====
Proche du Grand-Moûtier, le prieuré Saint-Lazare renfermait une communauté de religieuses chargée de l'encadrement des malades [[lèpre|lépreux]]. Le prieuré est rebâti grâce aux dons d'[[Henri II Plantagenêt]], et le début des travaux date de l'abbatiat de [[Mathilde d'Anjou]] (1149-1155), tante du roi. L'église du prieuré constitue un exemple architectural des premiers temps du [[gothique angevin]].
Sous l'abbatiat de Louise de Bourbon (1534-1575), {{lesquelles|diverses interventions sont entreprises}}. Le {{s-|XVIII}} lui donne sa physionomie actuelle. À la fin de l'Ancien régime, le prieuré ne sert plus que pour les sœurs malades ou convalescentes. Cette petite communauté jouit d'une certaine indépendance : {{citation|Une religieuse présidait à l'administration, ayant sous ses ordres quelques-unes de ses compagnes, de ses converses, des domestiques, sa cuisine, sa table, en un mot, tenant maison}}, comme en témoigne François-Yves Bernard, un contemporain. Le prieuré est transformé en infirmerie lors de la transformation de l'abbaye en centrale de détention. Le prieuré au bel escalier à la rampe en fer forgé est aujourd'hui un hôtel-restaurant<ref>[http://www.hotels-historiques.fr/hotel/abbaye-royale-de-fontevraud Le prieuré Saint-Lazare transformé en hôtel-restaurant], ''www.hotels-historiques.fr''.</ref> qui s'est inséré sans
<ref>
<gallery mode="packed">
Ligne 307 :
</gallery>
==== Le jardin et le pavillon dit du Liban ====
Seul le Pavillon dit du Liban, petite construction à un étage, au rez-de-chaussée structuré par des arcatures est séparé du reste du prieuré et s'ouvre sur le jardin créé au XVIIIe siècle pour la culture des plantes médicinales
=== Le Prieuré
Les bâtiments de Saint Jean de l’Habit bien que situés
==== Situation du Prieuré dans l’ensemble abbatial de Fontevraud l’Abbaye ====
L’ensemble
Une
====L’église du prieuré ====
Cette église deux
En revanche, elle était située au sud du Cloître se différenciant ainsi de la disposition adoptée pour
Quant à
====Les
Voir le Plan figurant à la fin de l’étude de Daniel Prigent intitulée « L’eau à Fontevraud » Revue 303. Arts, Recherches et Créations. La revue des Pays de Loire. 2000. P 93
Le plan du réseau des collecteurs alimentant en eau potable l’ensemble monastique vers la fin du XVIII éme permet de situer tant les différents bâtiments de l’ensemble monastique fontevriste implanté au Nord de l’église que, s’agissant du prieuré auquel ces lignes sont consacrés, l’emplacement de l’église, de la sacristie, du cloître, et des autres bâtiments monastiques
==== Jean Lardier
Jean Lardier est probablement le prieur- nommé en 1640- le plus connu du prieuré Saint Jean-de l’Habit grâce à ses travaux de médiatisation de l’Ordre de Fontevraud. Nous avons même la chance d’en avoir une représentation sur le frontispice gravé par F. Poitty de la Règle de l'Ordre imprimée, en 1642, chez A. Vitray, à la demande de la 33 éme Abbesse Jeanne-Baptiste de Bourbon, après qu'elle ait mis fin au conflit avec les religieux<ref>[http://musea.univ-angers.fr/exhibits/show/jeanne-baptiste-de-bourbon/la-triomphatrice-de-religieux- Jean Lardier un prieur bien connu.].</ref>.
====La
La gravure ancienne référencée ci-dessous <ref> [https://artsandculture.google.com/asset/gravure-de-saint-jean-de-l-habit-patrice-giraud/5wGMi_xt12NWoA?hl=fr Au dela du temps révolutionnaire.] </ref>{{,}} <ref> [https://artsandculture.google.com/asset/gravure-de-saint-jean-de-l-habit-patrice-giraud/5wGMi_xt12NWoA?hl=fr&ms=%7B"x"%3A0.5%2C"y"%3A0.5%2C"z"%3A9.144191509652504%2C"size"%3A%7B"width"%3A2.5624546252527542%2C"height"%3A1.2375000000000007%7D%7D]</ref> donne une vue particulièrement romantique des ruines gothiques de Saint-Jean-de-l’Habit .L’on y aperçoit au travers des arcades ogivales de la nef en voie de destruction la silhouette de l’Abbatiale Sainte Marie de Fontevrault ( Grand Moutier) Etat vers 1815.
Ligne 334 :
Les bâtiments de la Madeleine bien que situés dans l’ensemble qualifié aujourd’hui d’Abbaye royale de Fontevraud peuvent recevoir la qualification de prieuré en application du raisonnement suivant : « Toute maison exige une direction et on peut parler de – prieuré- quant on rencontre un –prieur – ou une - prieure dans les sources contemporaines de la fondation» <ref> Fontevraud et ses prieurés. Études d’histoire, Histoire de l’art et Archéologie. Textes réunis par Claude Andrault-Schmitt, Patrick Bouvart. Cécile Treffort. p. 8.</ref> Le prieuré de Sainte-Marie-Madeleine était occupé par les « veuves et continentes » c’est à dire par celles qui avaient de facto renoncé à leur statut de femme mariée <ref>Idem. p.133 </ref>.
====Le
Géographiquement le prieuré de la Madeleine était situé dans la clôture principale, qui englobait aussi le Grand Moutier, saint Benoît ( les infirmeries) et Saint Lazare mais non pas Saint Jean de l’Habit<ref> Idem p.134</ref> . Pour plus de précision ajoutons que le prieuré de la Madeleine est intercalé entre Saint Jean de l’Habit et le cimetière du Grand-Moutier<ref> Idem p.134</ref>
Ligne 345 :
La longueur totale de l’église est estimée à une trentaine de mètres pour 7,80 mètres de largeur. La majeure partie des documents d’archives amène à conclure « que nous soyons en présence d'une abside unique avec deux à quatre contreforts externes » <ref>Fontevraud et ses prieurés. Études d’histoire, Histoire de l’art et Archéologie. Textes réunis par Claude Andrault-Schmitt, Patrick Bouvart. Cécile Treffort. p. 144</ref> {{,}}<ref> Idem p. 154, P.156 </ref>.Quant au chœur, il a été détruit au début du XIX ème siècle<ref> Fontevraud. Histoire-Archéologie. N° 5. Comité histoire fontevriste 1997-1998 p. 53 </ref> . Les prêtres y pénétraient par une petite porte ouvrant au Nord vers l’extérieur de la clôture <ref>Idem </ref>.
==== Le
Vers 1489 , la construction du cloître de la Magdeleine (orthographe sans doute plus ancienne que celle contemporaine de Madeleine) probablement à quatre galeries est due à Guillaume Bailleul, prieur de Saint Jean –de- l’Habit . Les fouilles contemporaines dont les résultats ont été présentées le samedi 8 juin 2013 ont heureusement permis de mettre en lumière le côté du cloître dans lequel ont été retrouvées les deux baies éclairant la salle capitulaire ainsi que la porte à l’arcature romane y donnant accès. « Dans la salle capitulaire, l’état primitif capitulaire, l’état primitif avec le système de piliers centraux a pu être mis au jour partiellement » <ref> [ https://www.inrap.fr/fontevraud-l-inrap-fouille-le-prieure-de-la-madeleine-l- abbaye-11223|Sous la terre des remblaiements pénitentiaires... les bâtiments monastiques.]</ref>
====Les bâtiments
« D’après le dessin de 1699, en façade orientale le premier étage est éclairé par au moins cinq fenêtre disposition qui évoque un dortoir. Sur le plan réalisé vers 1750 figure également l’escalier des Matines. Il empièterait sur l’espace de la salle du Chapitre pour relier directement l’étage à la nef de l’église » pour permettre plus commodément aux moniales d’assister à l’ office des matines célébré alors que le jour pouvait n’être pas encore levé<ref>Fontevraud et ses prieurés. Études d’histoire, Histoire de l’art et Archéologie. Textes réunis par Claude Andrault-Schmitt, Patrick Bouvart. Cécile Treffort. p. 144</ref>.
|