« Massacre de Kafr Qassem » : différence entre les versions

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Le '''massacre de Kafr Qassem''' fait référence aux événements survenus dans la soirée du {{date|29 octobre 1956}}, veille de l'[[opération Kadesh|invasion du Sinaï]], quand des hommes du [[Police aux frontières israélienne|Magav]], la police des frontières israélienne, tuèrentabattirent 48de sang-froid 47 civils [[arabes israéliens]] traversant la frontière, dont quinze15 femmes et onze11 enfants âgés de huit8 à quinze15 ans près du village de [[Kafr Qasim|Kafr Qassem]], en Israël alors qu'un couvre-feu avait été décrété dont ils n'étaient pas au courant<ref name = "borders">[[Benny Morris]], ''Israel's border wars, 1949-1956: Arab infiltration, Israeli retaliation, and the Countdown to the Suez War'', Oxford University Press, p.433.</ref>.
 
Plus tôt dans la journée, un couvre-feu a été mis en place sur les huit villages arabes du [[Triangle (Israël)|Triangle]] avec ordre de tir. Les habitants sont aux champs et n'en ont pas été informés. Les policiers en sont conscients mais abattront plusieurs groupes successifs de villageois lors de leur retour à Kafr Qassem.
 
Les gardes-frontières impliqués dans la fusillade ont été traduits en justice,. Plusieurs ont été reconnus coupables et condamnés à des peines de prison, mais tous ont reçu une grâce et ont été libérés enavant un an. Le commandant de la brigade a été condamné à payer l'amende symbolique de 10 ''prutot'' (vieux centimes israéliens). Le tribunal israélien a conclu que l'ordre de tuer des civils était « manifestement illégal ».
 
Depuis {{date-|octobre 2006}}, les écoles en Israël commémorent chaque année le massacre par une journée d’étude et de réflexion sur la nécessité de désobéir à des ordres illégaux<ref name=haa/>. En {{date-|décembre 2007}}, le président d'Israël [[Shimon Peres]], a officiellement présenté ses excuses pour les événements<ref>{{en}} [[Yoav Stern]], ''[http://www.haaretz.com/news/president-peres-apologizes-for-kafr-qasem-massacre-of-1956-1.235632 President Peres apologizes for Kafr Qasem massacre of 1956]'', ''[[Haaretz]]'', 21 décembre 2007.</ref>. Son successeur, [[Reuven Rivlin]], les réitère en {{date-|octobre 2014}}<ref>Frédérique Schillo [http://frblogs.timesofisrael.com/les-excuses-disrael/ Les excuses d'Israël], ''Times of Israël'', 28 octobre 2014</ref>.
 
Les gardes-frontières impliqués dans la fusillade ont été traduits en justice, reconnus coupables et condamnés à des peines de prison, mais tous ont reçu une grâce et ont été libérés en un an. Le commandant de la brigade a été condamné à payer l'amende symbolique de 10 prutot (vieux centimes israéliens). Le tribunal israélien a conclu que l'ordre de tuer des civils était « manifestement illégal ».
 
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