« Jean Bricmont » : différence entre les versions
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À la suite de l'[[ordonnance Dieudonné du Conseil d'État du 9 janvier 2014]] qui interdit un spectacle de [[Dieudonné]], il relève que [[Bernard Stirn]], magistrat du Conseil d’État ayant rédigé l’ordonnance, est {{cita|d’origine juive}} et s'interroge : {{cita|Est-ce que l’apparence de neutralité est préservée dans ce cas-là ?}}<ref name="Igounet2020"/>
Dans son ouvrage ''Une France antijuive ?'', paru en 2015, [[Pierre-André Taguieff]] désigne Jean Bricmont promoteur emblématique d'une stratégie discursive qui consiste à dissumuler une réelle haine des Juifs sous l'autodésignation plus acceptable d'antisionisme. Le politologue soutient que la mise en avant par Bricmont et d'autres antisionistes auto-proclamés d'une exigence de liberté d'expression totale en réponse aux accusations d'antisémitisme est un artifice rhétorique : Bricmont prétend dénoncer une censure là où le [[pluralisme]] est encadré par la loi. Moins [[racialiste]] que la [[Théorie du complot juif|tradition antijuive]] dont il s'inspire, l'idéologie [[Théorie du complot|conspirationniste]] du faux ''[[Les Protocoles des Sages de Sion]]'', le discours porté par Bricmont masque, selon Taguieff, une entreprise de [[diabolisation]] et de criminalisation d'Israël et un appel à la destruction de l'[[État juif]]<ref>{{chapitre|auteur=[[Pierre-André Taguieff]]|titre ouvrage=Une France antijuive ?|sous-titre ouvrage=Regards sur la nouvelle configuration judéophobe|lieu=Paris |éditeur=[[CNRS Éditions]]|numéro d'édition=1|année=2015|titre chapitre =Le commerce contemporain de la haine antijuive : le couple Soral/Dieudonné et la formation d'un nouveau front « antisioniste » (Le double sens de la quenelle)|numéro chapitre=6|pages totales=323 |isbn=978-2-271-08700-3|oclc=910671241|bnf=44380376}}.</ref>{{,}}<ref>{{ibid.}}, {{chap.|1}}, « France : une nouvelle configuration antijuive ».</ref>{{,}}<ref>{{ibid.}}, {{chap.|12}}, « La judéophobie du {{s-|XXI}} (Clarifier le langage) ».</ref>.
En 2017, réagissant aux accusations de [[négationnisme]] proférées à son encontre par [[Bernard-Henri Lévy]] dans un article sur son bloc-note intitulé ''Misère et déshonneur du Monde diplomatique''<ref>{{Lien web |titre= Misère et déshonneur du Monde diplomatique |url=http://www.bernard-henri-levy.com/misere-et-deshonneur-du-monde-diplomatique-52774.html|date=24 juillet 2017 |site=bernard-henri-levy.com|consulté le=6 septembre 2020}}.</ref>, Jean Bricmont qualifie ces propos de « [[diffamation]] » et déclare : {{citation|le terme « négationniste » désigne les gens qui, comme [[Robert Faurisson|Faurisson]], nient l’existence des chambres à gaz pendant la Seconde Guerre mondiale. Rien de ce que j’ai écrit n’a jamais nié l’existence des chambres à gaz. En vertu de la « loi Gayssot », nier leur existence est un délit. Accuser sans preuve quelqu’un d’un délit est de la diffamation, ce qui n’est pas couvert par la liberté d’expression et peut donner lieu à des poursuites judiciaires.}}<ref>{{Lien web |titre=Jean Bricmont : « On subit les conséquences de la naïveté de la gauche face à la soi-disant lutte contre la haine |url=http://www.afrique-asie.fr/jean-bricmont-on-subit-les-consequences-de-la-naivete-de-la-gauche-face-a-la-soi-disant-lutte-contre-la-haine/ |date=16 août 2017 |site=[[Afrique Asie]].fr |consulté le=26 février 2019}}.</ref>.
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