« Il était une fois en Amérique » : différence entre les versions

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=== 1922 : l'enfance, formation de la bande ===
Noodles se remémore son adolescence quand il épiait à travers cette fente la belle Deborah, la sœur de Fat Moe qui en tenue de danseuse s'exerçait aux entrechats dans l'arrière-salle du bar, sur fond sonore d'''[[Amapola]]'' joué sur un gramophone. Deborah ambitionne de devenir une grande vedette. Noodles connaît lui ses premiers émois et est résolu à ce que Deborah soit le grand amour de sa vie. Après avoir rencontré le malin Maximilian « Max » Bercovicz, qui vient d’emménager à Brooklyn, Noodles décide avec lui et leurs amis Patsy, Cockeye et Dominic de créer leur propre gang de malfrats pour lequel ils « ne veulent pas de maîtres ».
 
Durant son enfance, David et ses amis ne fréquentent pas l'école. Ensemble, ils réalisent des petits boulots pour Bugsy, le voyou qui a implanté ses petits trafics dans le quartier juif de New York. Ces boulots se résument à terroriser les « mauvais payeurs », à savoir les victimes du racket qui refusent de payer et leur rapportent de maigres rétributions. Alors qu'ils se rendent à l'endroit habituel pour récupérer leur salaire, un bar, les enfants, menés par Noodles, tentent un coup audacieux : ils renoncent au salaire en échange du droit de faire les poches d'un client. Au moment où ceux-ci s'apprêtent à commettre leur larcin, Dominic aperçoit le policier chargé de la surveillance du quartier, le corrompu « ''Face-de-pet'' » qu'ils connaissent déjà plus que de raison. Le plan semble à l'eau, mais Noodles n'en démord pas et attend le passage d'une charrette pour tenter de subtiliser la montre en argent du client éméché. Mais au moment où ce dernier s'apprête à mettre son manteau sur la tête du pauvre homme, un gamin saute de l'avant de la charrette et embarque la victime en l'installant subrepticement à l'arrière de celle-ci, la soustrayant ainsi au nez et à la barbe de ses agresseurs.
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La bande, qui compte désormais un membre de plus voit en grand et rêve de mettre Bugsy au chômage en lui prenant sa place. C'est pourquoi, au moment de faire chanter le policier grâce à une photo compromettante, en plus de reprendre « leur » bien, Max et David exigent de l'homme de loi qu'il ferme les yeux, comme pour Bugsy, sur leurs activités illicites. Le policier est contraint d'accepter, mais il se moque de leur audace en les mettant en garde contre la réaction de Bugsy. Et il voit juste, puisque, quelques jours après, Max et Noodles sont passés à tabac pendant la fête de la Pâque juive de [[Pessa'h]], en plein milieu de la rue, déserte pour l'occasion par Bugsy et sa bande, ce dernier leur subtilisant "sa part", telle qu'il leur intime de ne plus "oublier" tant qu'ils souhaitent exercer leurs talents sur "son" territoire. Cet événement va marquer profondément la bande. C'est après ça qu'elle va prendre de l'ampleur. En effet, Noodles, fin d'esprit, a mis au point un système ingénieux et peu coûteux pour récupérer les cargaisons d'alcool jetées à la mer pour éviter de se faire prendre lors des contrôles policiers. Ils se rendent donc chez un certain Al Capuano, gangster influent à New York, afin de lui proposer leurs services. D'abord raillés, ils sont engagés après démonstration de leur efficacité, ce qui va avoir pour conséquence de mettre Bugsy en fureur.
 
Après que la petite bande a mis à l'abri ce premier magot dans un casier de la consigne de la gare, faisant serment de ne pouvoir y toucher que si tous ses membres sont réunis, Noodles et ses complices sont attaqués par Bugsy, armé d'un revolver au pied du [[pont de Manhattan]]. Dominic, le plus jeune de la bande et qui marchait en tête, aperçoit le danger, donne l'alerte au reste de la bande mais n'a pas le temps de fuir. Il est abattu d'une balle tirée dans le dos. Noodles file à son secours, mais il est trop tard. Le jeune enfant expire dans ses bras en soufflant « Noodles... J'ai dérapé..» . Les mains couvertes de sang, David, de rage, tue le malfaiteur à coups de couteau. Alertés par les tirs et les cris, deux policiers arrivent alors précipitamment et tentent d'appréhender Noodles, pensant que c'est lui l'agresseur. Pris de fureur, Noodles poignarde l'un des deux policiers tandis que l'autreson policiercollègue parvient à arrêter le jeune homme. Noodles est condamné à douze ans de réclusion. Juste avant qu'il ne rentre dans la prison où il va longuement séjourner, le reste de la bande le salue fraternellement. Pour Noodles, en entrant dans le pénitencier à la dure réputation, c'est la fin de l'enfance, il en ressortira aguerri et adulte.
 
=== 1968 : visite au caveau de ses trois amis et découverte stupéfiante ===
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=== 1933 : épilogue ===
Retour dans la fumerie du début de l'histoire. Noodles s'allonge sur sa litière et se fait préparer sa pipe d'opium par un Chinois. Après une profonde bouffée goulûment inhalée et un court instant d’hébétude, un large sourirerictus s'épanouit sur son visage avant que l'image se fige sur ce plan d'anthologie et que défile le générique sur la musique d'[[Ennio Morricone]].
 
== Fiche technique ==