« Non-binarité » : différence entre les versions
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=== Positions conservatrices envers la non-binarité ===
{{Pertinence contestée|Pour Isabelle Barbéris et David Christoffel la qualification « non-binaire » est une manière paradoxale de « ficher l'indétermination »|date=14 juillet 2021|raison=issu d'une tribune de non-spécialistes de la non-binarité (ou d'études de genre) qui confonde , encore une fois, sexe et genre; la citation complète étant : {{citation|Mais ficher ainsi l’indétermination sexuelle, n’est-ce pas paradoxal ?}}}}. {{Pertinence contestée|Dans le média conservateur Atlantico, la psychologue Michelle Boiron estime que la pratique consistant à élever des enfants sans leur imposer un genre dérive de la « théorie du genre [qui nie] la pluralité de la différence des sexes »|date=14 juillet 2021|raison=elle parle de l'éducation non-genrée et non de la non-binarité. à déplacer vers [[éducation non-genrée]].}}.
== Caractéristiques ==
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Selon une étude américaine menée en 2016 par l'agence de prévision des tendances [[J. Walter Thompson|J. Walter Thompson Innovation Group]] sur moins de {{nombre|1000|personnes}}<ref>[https://broadly.vice.com/en_us/article/kb4dvz/teens-these-days-are-queer-af-new-study-says Teens These Days Are Queer AF, New Study Says], broadly.vice.com, 10 mars 2016</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur1=Shepherd Laughlin|titre=Gen Z goes beyond gender binaries in new Innovation Group data|url=https://www.jwtintelligence.com/2016/03/gen-z-goes-beyond-gender-binaries-in-new-innovation-group-data/|site=Jwtintlligence|date=11 mars 2016|consulté le=22 décembre 2017}}.</ref>, 56 % des {{nombre|13 – 20|ans}} connaissent une personne qui se qualifie à travers des pronoms neutres, 74 % considèrent que « le genre ne définit pas une personne autant qu’avant »<ref>{{Lien web|auteur1=Anne Demoulin|titre=« Gender fluid » : et si on assistait à la fin des genres masculin et féminin?|url=https://www.20minutes.fr/mode/1942243-20161014-gender-fluid-si-assistait-fin-genres-masculin-feminin|site=20 Minutes|date=14 octobre 2016|consulté le=22 décembre 2017}}.</ref>. En 2015, la moitié des Américains de moins de {{nombre|35|ans}} considéraient le genre comme un continuum<ref name=":6">{{Article|langue=fr|titre=« He/she », « il/elle », « iel » : la transidentité bouscule les façons de se présenter|périodique=Le Monde.fr|date=2021-02-05|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2021/02/05/bonjour-quel-est-ton-pronom-la-transidentite-bouscule-les-facons-de-se-presenter_6068818_4497916.html|consulté le=2021-02-05}}.</ref>. Un sondage français indiquait en 2018 que 6 % des personnes interrogées ne se considèrent {{"|ni homme ni femme}}<ref name="20min">{{Lien web|titre=“No gender”, “non-binaire”, “gender fluid”… De nouvelles identités de genre bousculent la société|url=https://www.20minutes.fr/societe/2216083-20180221-no-gender-non-binaire-gender-fluid-nouvelles-identites-genre-bousculent-societe|site=20minutes.fr|consulté le=2018-08-14}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=13 % des jeunes de France ne sont “ni homme ni femme” : le genre non-binaire, c’est quoi ?|périodique=madmoiZelle.com|date=2018-02-21|lire en ligne=http://www.madmoizelle.com/genre-non-binaire-explications-243141|consulté le=2018-08-14}}.</ref>.
Un sondage mené en France en 2021 par l'institut CSA montre que 51 % des personnes interrogées affirment être en désaccord avec la phrase : {{citation|Une personne est soit un homme, soit une femme et rien entre les deux}} (enquête menée via un questionnaire en ligne auprès de {{Unité|1173|personnes}} âgées de {{Unité|12|ans}} et plus)<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Selon cette étude, 51% des Français reconnaissent la non-binarité de genre |url=https://csa.eu/news/les-francais-et-le-genre-vers-la-disparition-de-la-notion-de-genre/ |site=CSA |date=2021-07-12 |consulté le=2021-07-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Selon cette étude, 51% des Français reconnaissent la non-binarité de genre |url=https://tetu.com/2021/07/08/la-france-en-progres-sur-la-question-du-genre/ |site=TÊTU |date=2021-07-08 |consulté le=2021-07-11}}</ref>.
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=== Rejet et discrimination des personnes non-binaires ===
{{Article connexe|mégenrage}}
Le rejet des personnes non-binaires est appelé « [[Wikt:enbyphobie|enbyphobie]] », un [[néologisme]] formé à partir des initiales de ''Non-Binaire'', NB, prononcées à l'anglaise<ref>{{Lien web |titre=Définition : enbyphobie |url=http://www.cestcommeca.net/definition-enbyphobie.php |site=cestcommeca.net |consulté le=2018-10-10}}.</ref>{{,}}<ref>À noter que les lettres NB sont de plus en plus remplacées par NBi afin de ne pas confondre avec les initiales de Non Black.</ref>.
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Florence Ashley note que des enjeux tels que l’accès aux soins de santé, le harcèlement, la discrimination et la violence sont les mêmes pour les personnes non-binaires et pour les personnes [[Transidentité|trans]]<ref>{{Lien web |titre=Le difficile respect des personnes non binaires |url=http://plus.lapresse.ca/screens/3ba89cd0-da69-4af8-aa95-ebe8e298320c__7C___0.html |site=La Presse+ |date=2018-04-22 |consulté le=2019-03-24}}.</ref>. Mais [[Karine Espineira]] estime que ce rejet est sans commune mesure avec {{"|la [[transphobie]] que peut vivre une personne [[transidentité|trans]] quand elle fait sa transition, qui est d’une violence inouïe dans l’espace public [et] familial<ref name="espineira"/>.}}
== Législation ==
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* [[Variance de genre]]
* [[Genre neutre en français moderne et contemporain]]
=== Sources audio ===
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