« Alexandre Antoine Davy de La Pailleterie » : différence entre les versions

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== Biographie ==
=== De la Normandie aux Antilles ===
[[Famille Davy de La Pailleterie|Sa famille]] a obtenu en héritage la terre de La Pailleterie érigée en marquisat par [[Louis XIV]] en [[1707]]<ref>Comme ses ancêtres normands, seigneurs de La Pailleterie, il porte comme armes : « d'azur à trois aigles d'or et un anneau d'argent en abîme, tenu par les serres dextre et senestre des aigles du chef, et brochant sur la tête de l'aigle de la pointe » (Source : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2050739/f8.image.r=alexandre+dumas+m%C3%A9moires.langFR Mémoires D'alexandre Dumas]).</ref>. Au début du {{s-|XVIII}}, les trois frères Davy de La Pailleterie - Alexandre, Charles né en 1716 et Louis né en 1718 - intègrent l'armée<ref name="h">Gilles Henry, « Dossier Alexandre Dumas : La véritable histoire de Monte-Cristo », ''[[Historia (revue)|Historia]]'', {{1er}} mai 2002</ref>. Alexandre, nobliau déchu, vit oisivement dans sa gentilhommière de [[Rouville (Seine-Maritime)|Belleville-en-Caux]] où son premier ancêtre vivait depuis [[1410]]. En [[1738]], après la [[guerre de Succession de Pologne (1733-1738)|guerre de Succession de Pologne]], il part rejoindre son frère cadet, Charles qui a quitté l'armée et fait fortune dans différentes plantations (tabac, sucre et indigo) dans la province de [[Monte Cristi (province)|Monte Cristi]] à [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]], île française la plus riche des Antilles où il s'est installé en [[1732]]. Sa vie débauchée et dispendieuse fait qu'il se brouille avec Charles qui doit honorer les dettes de son frère. Il s'enfuit en prenant comme otages trois esclaves (Rodrigue, Catin et Cupidon). Se faisant passer pour disparu (sous son initiative ou celle de son frère ?), il achète sous le pseudonyme d'Antoine Delisle une petite plantation grâce à la revente de ses trois esclaves. Cette propriété se trouve près du cap Rose au bourg [[Jérémie (Haïti)|Jérémie]] (à la Guinaudée, près du Trou-Jérémie), dans une autre partie de l'île. Selon la légende familiale racontée par son petit-fils [[Alexandre Dumas]], Alexandre (alias Antoine Delisle) achète à prix d'or à M. de Maubielle une esclave noire ou mulâtresse d'origine africaine qu'il affranchit, [[Marie-Cessette Dumas]]<ref>Plusieurs thèses s'affrontent sur l'origine de son nom : il lui aurait été donné par des négriers ; il lui aurait été accolé car elle vivait dans un mas, c'est-à-dire une ferme ; il serait d'origine yorouba ou dahoméenne (source : Hans Werner Debrunner, ''{{lang|en|Presence and prestige, Africans in Europe : a history of Africans in Europe before 1918 }}'', Afrika Bibliographien), 1979</ref>, jeune femme d'une grande beauté qu'il épouse et avec qui il a quatre enfants [[mulâtremétisses ]]s ([[Thomas Alexandre Dumas]] et trois filles Adelphe, Jeannette et Marie-Rose, fille que Cessette a eue avant son achat). En fait, il est peu probable qu'Alexandre ait épousé Cessette, puisqu'il cherchait à se cacher. Aucun [[Acte de mariage en France|acte de mariage]] n'a été retrouvé<ref>{{harvsp|Reiss|p=48-52|id=Reiss2013}}</ref>.
 
=== Gestion du patrimoine pendant la disparition d'Antoine Davy de La Pailleterie ===