« Lauren Bastide » : différence entre les versions

Marylin Maeso, normalienne et agrégée de philosophie, réagit dans ''[[L'Express]]'' en affirmant que {{citation|dans son texte, Lauren Bastide fait l'inverse de l'[[intersectionnalité]]. Au lieu d'inclure, elle exclut quelqu'un du champ des victimes. Ça ne peut pas être ni féministe ni intersectionnel. On ne peut pas partir d'un cadre de lutte qui cherche à inclure et pondre un texte qui va vers l’exclusion}}. Maeso critique également le militantisme dit « [[Intersectionnalité|intersectionnel]] » en affirmant que Lauren Bastide ment lorsqu'elle repeint {{citation|en raciste irrespectueuse des musulmans une jeune homosexuelle qui n'a fait que dire ce qu'elle pensait des croyances qu'on lui avait jetées à la figure pour la déshumaniser en tant que lesbienne. Ce faisant, Bastide embrasse aveuglément le narratif des harceleurs de Mila, consistant à exiger un respect inconditionnel des croyances religieuses, y compris quand celles-ci servent à cautionner une [[haine]] [[Homophobie en France|homophobe]].}}<ref>{{Lien web |auteur1=Samuel Laurent |auteur2=Solène Cordier |titre=Dans l’affaire Mila, les silences embarrassés des féministes |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/31/dans-l-affaire-mila-les-silences-embarrasses-des-feministes_6090103_3224.html |site=lemonde.fr |date=31 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Marylin Maeso : L'incompréhensible refus de la féministe Lauren Bastide de soutenir Mila |url=https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/marylin-maeso-l-incomprehensible-refus-de-la-feministe-lauren-bastide-de-soutenir-mila_2153699.html |site=lexpress.fr |date=28 juin 2021}}.</ref>.La philosophe [[Elisabeth Badinter]] s'est également opposée aux positions de Lauren Bastide dans l'affaire Mila en disant qu'elle {{citation|déshonore le féminisme<ref>https://www.lexpress.fr/actualite/societe/elisabeth-badinter-son-cri-d-alarme-un-an-apres-la-decapitation-de-samuel-paty_2160182.html</ref>}}.

La philosophe [[Elisabeth Badinter]] s'est également opposée aux positions de Lauren Bastide dans l'affaire Mila en disant qu'elle {{citation|déshonore le féminisme<ref>https://www.lexpress.fr/actualite/societe/elisabeth-badinter-son-cri-d-alarme-un-an-apres-la-decapitation-de-samuel-paty_2160182.html</ref>}}. Lors d'une interview accordée au [[Le Monde|Monde]], Lauren Bastide revient sur cette polémique et les autres critiques qui lui ont été adressées et précise : ''«'' Evidemment que j’ai de la compassion pour cette jeune fille et que je condamne le [[Cyberharcèlement|cyber-harcèlement]] sexiste qu’elle a subi, mais je ne veux pas céder aux personnes qui exigent de moi que je la soutienne pour les mauvaises raisons »<ref>{{Article |langue=fr |titre=Dans l’affaire Mila, les silences embarrassés des féministes |périodique=Le Monde.fr |date=2021-07-31 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/31/dans-l-affaire-mila-les-silences-embarrasses-des-feministes_6090103_3224.html |consulté le=2021-10-16 }}</ref>, faisant référence aux très nombreux messages reçus par des partisans d'[[Extrême droite en France|extrême droite]], la sommant de prendre position dans cette affaire. Dans le documentaire [[Salepute|#SalePute]] de [[Myriam Leroy]] et [[Florence Hainaut]], la journaliste revient également sur sa propre expérience de cyber-harcèlement<ref>{{Article |langue=fr |titre=« #SalePute », quand le cyberharcèlement systémique révèle une misogynie structurelle |périodique=Le Monde.fr |date=2021-06-25 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/06/25/salepute-quand-le-cyberharcelement-systemique-revele-une-misogynie-structurelle_6085723_3246.html |consulté le=2021-10-16 }}</ref>. Dans son ouvrage ''L'imposture décoloniale. Science imaginaire et pseudo-antiracisme'' (2020), [[Pierre-André Taguieff]], soutient qu'un {{citation|certain dandysme révolutionnariste, de pure posture, se rencontre souvent dans les milieux décoloniaux intellectualisés}} et prend l'exemple de Lauren Bastide qui représente, pour lui, jusqu'à la caricature, le profil type de {{citation|l'opportuniste « radicale »}}. Après avoir noté les postes de sa carrière de journaliste, il la cite : {{citation|Le féminisme que je défends est anticolonialiste, anticapitaliste, antiraciste, il ne s'envisage pas sans lutte pour les droits des personnes handicapées, sans égalité pour toutes les personnes LGBTQ. Bref, il est radical et révolutionnaire !}} ; il conclut {{citation|C'est là le nouveau portrait du parti du bien<ref>Pierre-André Taguieff, ''L'imposture décoloniale. Science imaginaire et pseudo-antiracisme.'' [[Éditions de l'Observatoire]]/Humensis, Paris, 2020</ref>.}}<!-- Très anecdotique et sorti de son contexte -->