« Déni (psychanalyse) » : différence entre les versions

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{{voir homonyme|déni}}
Le '''déni''' est l'attitude de refus de prendre en compte une partie de la [[réalité]], vécue comme inacceptable par l'individu. En [[psychanalyse]] (Verleugnung) c'est un [[mécanisme de défense]], par lequel le [[Sujet (psychanalyse)|sujet]] refuse de reconnaître la réalité d'une [[perception]] ressentie comme menaçante et/ou [[Traumatisme psychologique|traumatisante]].
{{confusion|Dénialisme}}
LeEn [[psychanalyse]], le '''déni''' est, pour une personne, l'attitude inconsciente de refus de prendre en compte une partie de la [[réalité]], vécue comme inacceptable par l'individu. EnLe [[psychanalyse]]déni (''Verleugnung'') c'est un [[mécanisme de défense]], par lequel le [[Sujet (psychanalyse)|sujet]] refuse de reconnaître la réalité d'une [[perception]] ressentie comme menaçante et/ou [[Traumatisme psychologique|traumatisante]].
 
== Origine étymologique du terme et définitions ==
Le « déni » est, selon le ''[[Dictionnaire historique de la langue française]]'', un {{citation|[[Nom déverbal|déverbal]]}} apparu vers 1250 et signifiant d'abord {{citation|“action de dénier”, sens aujourd'hui littéraire et rare}}, qu'on rencontre en 1667 dans l'expression juridique « [[déni de justice]] »{{sfn|id=Robert|texte=''Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française'' A/E 2000|p=1034-1035}}. Au {{s-|XII}} (1160), « dénier » (du latin ''denegare'' : {{citation|nier fortement, “dire que non”, “refuser”}}) avait d'après ''Le Robert'' le {{citation|sens général “refuser d'admettre, démentir”}}, devenu moins courant aujourd'hui que le sens attesté à l'époque et resté en usage de {{citation|refuser quelque chose à quelqu'un}}{{sfn|id=Robert|texte=''Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française'' A/E 2000|p=1034-1035}}. Pour Bardou, Vacheron-Trystramb et Cheref, le mot « déni » est déjà utilisé dans le contexte du [[droit]] au moins depuis le {{s-|XIV}}. Le droit français moderne l'utilise encore, avec un sens restreint, plutôt dans la [[jurisprudence]]<ref name=Bardou2006/>. ''Le Robert'' observe que {{citation|''Déni'' est récemment passé dans le [[vocabulaire de la psychanalyse]] (1967, Laplanche et Pontalis) pour traduire ''Verleugnung''}}{{sfn|id=Robert|texte=''Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française'' A/E 2000|p=1034-1035}}. Etymologiquement, le substantif [[allemand]] de genre féminin ''Verleugnung'' (formé sur ''verleugnen'') remonte à une racine en moyen / ancien allemand (''mhd / ahd'') qui l'apparente à ''Lüge'' (mensonge), ''lügen'' (mentir)<ref>''[[Duden]] Etymologie'' (''Der grosse Duden'' Volume 7), Mannheim, Dudenverlag, 1963, entrée : « ''leugnen'' », {{p.|401}}.</ref>. Les champs sémantiques de ''Verleugnung'' en allemand et de « déni » en français ne se recouvrent qu'en partie <ref> Traductions en français du verbe ''verleugnen'': (re)nier, démentir; désavouer (au sens de « ne pas reconnaître »), traductions de ''Verleugnung'': reniement, démenti, dénégation; désaveu. Traductions en allemand de « déni »: ''Bestreitung'' (terme juridique); ''Verweigerung'', traductions en allemand de « dénier »: ''ab=leugnen'', ''ab=streiten''; ''verweigern'' (Weis Mattutat. '' Dictionnaire Allemand-Français'', entrées: ''verleugnen'' / ''Verleugnung'' et « Déni » / « dénier », Harrap's (Klett Verlag, 1988), London - Paris - Stuttgart, 1989, {{isbn|0 245 54771 1}}, {{p.|619, 155}}).</ref>.
 
Le « déni » est, selon le ''[[Dictionnaire historique de la langue française]]'', un {{citation|[[Nom déverbal|déverbal]]}} apparu vers 1250 et signifiant d'abord {{citation|“action de dénier”, sens aujourd'hui littéraire et rare}}, qu'on rencontre en 1667 dans l'expression juridique « [[déni de justice]] »{{sfn|id=Robert|texte=''Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française'' A/E 2000|p=1034-1035}}. Au {{s-|XII}} (1160), « dénier » (du latin ''denegare'' : {{citation|nier fortement, “dire que non”, “refuser”}}) avait d'après ''Le Robert'' le {{citation|sens général “refuser d'admettre, démentir”}}, devenu moins courant aujourd'hui que le sens attesté à l'époque et resté en usage de {{citation|refuser quelque chose à quelqu'un}}{{sfn|id=Robert|texte=''Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française'' A/E 2000|p=1034-1035}}. Pour Bardou, Vacheron-Trystramb et Cheref, le mot « déni » est déjà utilisé dans le contexte du [[droit]] au moins depuis le {{s-|XIV}}. Le droit français moderne l'utilise encore, avec un sens restreint, plutôt dans la [[jurisprudence]]<ref name=Bardou2006/>. ''Le Robert'' observe que {{citation|''Déni'' est récemment passé dans le [[vocabulaire de la psychanalyse]] (1967, Laplanche et Pontalis) pour traduire ''Verleugnung''}}{{sfn|id=Robert|texte=''Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française'' A/E 2000|p=1034-1035}}. Etymologiquement, le substantif [[allemand]] de genre féminin ''Verleugnung'' (formé sur ''verleugnen'') remonte à une racine en moyen / ancien allemand (''mhd / ahd'') qui l'apparente à ''Lüge'' (mensonge), ''lügen'' (mentir)<ref>''[[Duden]] Etymologie'' (''Der grosse Duden'' Volume 7), Mannheim, Dudenverlag, 1963, entrée : « ''leugnen'' », {{p.|401}}.</ref>. Les champs sémantiques de ''Verleugnung'' en allemand et de « déni » en français ne se recouvrent qu'en partie <ref> Traductions en français du verbe ''verleugnen'': (re)nier, démentir; désavouer (au sens de « ne pas reconnaître »), traductions de ''Verleugnung'': reniement, démenti, dénégation; désaveu. Traductions en allemand de « déni »: ''Bestreitung'' (terme juridique); ''Verweigerung'', traductions en allemand de « dénier »: ''ab=leugnen'', ''ab=streiten''; ''verweigern'' (Weis Mattutat. '' Dictionnaire Allemand-Français'', entrées: ''verleugnen'' / ''Verleugnung'' et « Déni » / « dénier », Harrap's (Klett Verlag, 1988), London - Paris - Stuttgart, 1989, {{isbn|0 245 54771 1}}, {{p.|619, 155}}).</ref>.
 
== Théories ==
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{{Article détaillé|Déni du réchauffement climatique}}
 
« [[Déni du réchauffement climatique]] » est une expression qui désigne, de manière générale, une attitude de déni face au [[consensus scientifique]] relatif au réchauffement de la planète. Cette forme de déni relève davantage de la [[dénialisme|dénégation]], bien que le changement climatique puisse affecter profondément, voire angoisser une personne, et particulièrement une autorité qui à la charge d'y faire face.
 
Certaines personnes admettent qu'il y a un réel changement, allant dans le sens d'un réchauffement global, mais nient que ce changement a une origine ou une part anthropique ; ils l'attribuent exclusivement aux variations naturelles du climat. D'autres nient que ce changement affecte déjà négativement les écosystèmes ou qu'il puisse affecter les sociétés humaines, estimant parfois que le {{CO2}} ou le réchauffement est une chance pour le tourisme ou l'agriculture ; ces derniers jugent alors inutile toute démarche d'[[adaptation au changement climatique]]<ref name="NCSE-why-denial"/>.
 
Certains « négateurs » approuvent le terme de « déni ». D'autres préfèrent se dire « [[climatosceptique]]s »<ref name="NCSE-why-denial">{{lien web|langue=en|url=http://ncse.com/climate/denial/why-is-it-called-denial | titre=Why Is It Called Denial? | éditeur=[[National Center for Science Education]] | consulté le=21 janvier 2016| date=2016-01-15}}</ref>, mais plusieurs scientifiques estiment que le mot « scepticisme » est désormais inexact pour qualifier l'attitude de négation du réchauffement climatique anthropique<ref name="auto">{{Article|titre=Climate and environmental science denial: A review of the scientific literature published in 1990-2015 |prénom=Karin Edvardsson|et al.=oui|nom=Björnberg |journal=[[Journal of Cleaner Production]] |volume=167 |année=2017 |pages= 229–241 |doi=10.1016/j.jclepro.2017.08.066 }}</ref>{{,}}<ref name="O'Neill Boykoff 2010">{{Article| nom=O'Neill | prénom=Saffron J. | auteur2=sjoneill@unimelb.edu.au | nom3=Boykoff | prénom3=Max | titre=Climate denier, skeptic, or contrarian? | journal=Proceedings of the National Academy of Sciences | volume=107 | numéro=39 | date=28 septembre 2010 | issn=0027-8424| pmid=20807754 | pages=E151 | doi=10.1073/pnas.1010507107 |extrait=Using the language of denialism brings a moralistic tone into the climate change debate that we would do well to avoid. Further, labeling views as denialist has the potential to inappropriately link such views with Holocaust denial… However, skepticism forms an integral part of the scientific method and thus the term is frequently misapplied in such phrases as "climate change skeptic".|bibcode = 2010PNAS..107E.151O | pmc=2947866}}</ref>.
 
Au sens large, ce déni peut aussi être « implicite » : quand des individus ou des groupes sociaux acceptent les hypothèses et démonstrations scientifiques, mais sans parvenir à les traduire en action ou en changements de comportements. Plusieurs travaux de sciences sociales ont analysé ces attitudes, en les classant comme des formes de négationnisme<ref name="continuum">{{harvnb|Dunlap|2013|pp=691–698}} : {{citation étrangère|langue=en|There is debate over which term is most appropriate… Those involved in challenging climate science label themselves "skeptics"… Yet skepticism is…a common characteristic of scientists, making it inappropriate to allow those who deny AGW to don the mantle of skeptics…It seems best to think of skepticism-denial as a continuum, with some individuals (and interest groups) holding a skeptical view of AGW…and others in complete denial}}</ref>{{,}}<ref name="Timmer">{{harvnb|Timmer|2014}}</ref> voire de [[pseudoscience]]<ref>[[Sven Ove Hansson]]: ''Science denial as a form of pseudoscience''. Studies in History and Philosophy of Science 63, (2017), 39-47, {{doi|10.1016/j.shpsa.2017.05.002}}</ref>. Toutes ces formes de déni alimentent la [[Controverse sur le réchauffement climatique|controverse sur le changement climatique]], et inversement.
 
Des campagnes visant à saper la confiance du public dans les sciences du climat ont été mises en évidence, en Amérique du Nord notamment. Elles ont été décrites comme une « machine à produire du déni », construite, financée et entretenue par des intérêts industriels, politiques et idéologiques, trouvant des relais dans les médias conservateurs et les « blogueurs sceptiques » afin de créer l'impression qu'il existe une grande incertitude autour des données montrant que la planète se réchauffe<ref name="denial machine">{{harvnb|Dunlap|2013|pp=691–698}} : {{citation étrangère|langue=en|From the outset, there has been an organized "[[Désinformation|disinformation]]" campaign… to "manufacture uncertainty" over AGW … especially by attacking climate science and scientists … waged by a loose coalition of industrial (especially fossil fuels) interests and conservative foundations and think tanks … often assisted by a small number of 'contrarian scientists. … greatly aided by conservative media and politicians … and more recently by a bevy of skeptical bloggers. This 'denial machine' has played a crucial role in generating skepticism toward AGW among laypeople and policy makers}}</ref>{{,}}<ref name="Newsweek denial machine">{{harvnb|Begley|2007}} : ''ICE and the Global Climate Coalition lobbied hard against a global treaty to curb greenhouse gases, and were joined by a central cog in the denial machine: the George C. Marshall Institute, a conservative think tank. … the denial machine—think tanks linking up with like-minded, contrarian researchers''.</ref>.
 
Selon des observateurs tels que [[Naomi Klein]] (2011), ces campagnes de déni sont soutenues par ceux qui prônent des politiques économiques conservatrices, et par des intérêts industriels opposés à la réglementation ou la taxation des émissions de {{CO2}} (et [[Équivalent CO2|équivalent {{CO2}}]])<ref>{{en}} Naomi Klein, [https://www.envt225malta2019.com/uploads/2/8/1/0/28105949/capitalism_vs._the_climate_%7C_the_nation_3.pdf ''Capitalism vs. the Climate''] {{pdf}}, ''The Nation'', 2011 (consulté le 2 janvier 2012).</ref>, en particulier les lobbies du charbon et plus généralement des énergies fossiles, les frères Koch, des groupes de défense de l'industrie ainsi que des ''{{Langue|en|texte=[[think tank]]s}}'' conservateurs et libertariens, souvent américains<ref name="freeman351">{{harvnb|Jacques|Dunlap|Freeman|2008|p=351}} : {{citation étrangère|langue=en|Conservative think tanks…and their backers launched a full-scale counter-movement… We suggest that this counter-movement has been central to the reversal of US support for environmental protection, both domestically and internationally. Its major tactic has been disputing the seriousness of environmental problems and undermining environmental science by promoting what we term 'environmental scepticism.'}}</ref>{{,}}<ref>{{harvnb|Dunlap|2013}} : {{citation étrangère|langue=en|The campaign has been waged by a loose coalition of industrial (especially fossil fuels) interests and conservative foundations and think tanks… These actors are greatly aided by conservative media and politicians, and more recently by a bevy of skeptical bloggers.}}</ref>{{,}}<ref name="Michaels">David Michaels (2008), ''{{Lien|Doubt Is Their Product}}: How Industry's Assault on Science Threatens Your Health''.</ref>{{,}}<ref name="Hoggan">{{Ouvrage|prénom1=James|nom1=Hoggan|prénom2=Richard|nom2=Littlemore|titre=Climate Cover-Up|sous-titre=The Crusade to Deny Global Warming|éditeur=Greystone Books|lieu=Vancouver|année=2009|pages totales=250|isbn=978-1-55365-485-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=tQYjQzOkYK0C&printsec=frontcover&dq=Climate+Cover-Up%3A+The+Crusade+to+Deny+Global+Warming|consulté le=19 mars 2010}} See, e.g., {{p.|31}} ''ff'', describing industry-based advocacy strategies in the context of climate change denial, and p73 ''ff'', describing involvement of free-market think tanks in climate-change denial.</ref>. Plus de 90 % des articles « sceptiques » sur le changement climatique proviennent de groupes de réflexion classés à droite<ref>{{article|langue=en|auteur=Jordi Xifra|titre=Climate Change Deniers and Advocacy: A Situational Theory of Publics Approach|périodique=[[American Behavioral Scientist]]|volume=60|numéro=3|date=2016|passage= 276-287|doi=10.1177/0002764215613403}}.</ref>.
 
Bien que, depuis la fin des [[années 1970]], les sociétés pétrolières soient arrivées au cours de leurs recherches à des conclusions correspondant largement au consensus scientifique sur le réchauffement de la planète, elles ont fomenté une longue campagne de dénégation du changement climatique {{incise|durant plusieurs décennies}} en s'appuyant sur une stratégie qui a été comparée au déni organisé sur les dangers du tabagisme par l'industrie du tabac<ref name="NYT-20151105">{{lien web|langue=en|auteur=Timothy Egan|titre=Exxon Mobil and the G.O.P.: Fossil Fools |url=https://www.nytimes.com/2015/11/06/opinion/fossil-fools.html|date=5 novembre 2015|périodique=[[The New York Times]]}}</ref>{{,}}<ref name="TG-20150708">{{lien web|langue=en|auteur=Suzanne Goldenberg|titre=Exxon knew of climate change in 1981, email says – but it funded deniers for 27 more years |url=https://www.theguardian.com/environment/2015/jul/08/exxon-climate-change-1981-climate-denier-funding|date=8 juillet 2015 |périodique=[[The Guardian]]|consulté le=9 novembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [https://www.theguardian.com/environment/2017/feb/28/shell-knew-oil-giants-1991-film-warned-climate-change-danger 'Shell knew': oil giant's 1991 film warned of climate change danger] - ''[[The Guardian]]'', 28 février 2017.</ref>.
 
Le déni du changement climatique et la controverse politique sur le réchauffement ont eu une forte incidence sur les politiques en matière de réchauffement de la planète, sapant une partie des efforts déployés pour lutter contre le changement climatique ou pour s'y adapter<ref>{{harvnb|Dunlap|2013}} : ''Even though climate science has now firmly established that global warming is occurring, that human activities contribute to this warming… a significant portion of the American public remains ambivalent or unconcerned, and many policymakers (especially in the United States) deny the necessity of taking steps to reduce carbon emissions…From the outset, there has been an organized "disinformation" campaign… to generate skepticism and denial concerning AGW.''</ref>{{,}}<ref name="freeman351"/>{{,}}<ref name="public-success">{{harvnb|Painter|Ashe|2012}} : ''Despite a high degree of consensus amongst publishing climate researchers that global warming is occurring, and that it is anthropogenic, this discourse, promoted largely by non-scientists, has had a significant impact on public perceptions of the issue, fostering the impression that elite opinion is divided as to the nature and extent of the threat.''</ref>.
Ceux qui encouragent ou créent ce déni utilisent couramment des tactiques et moyens rhétoriques donnant l’apparence d’une controverse scientifique là où il n’y en a pas<ref>{{lien web|langue=en|url=http://scienceblogs.com/denialism/about/|nom = Hoofnagle|prénom = Mark|titre = Hello Science blogs (Welcome to Denialism blog)|date=30 avril 2007}} {{commentaire|« ''Denialism is the employment of rhetorical tactics to give the appearance of argument or legitimate debate, when in actuality there is none. These false arguments are used when one has few or no facts to support one's viewpoint against a scientific consensus or against overwhelming evidence to the contrary. They are effective in distracting from actual useful debate using emotionally appealing, but ultimately empty and illogical assertions. Examples of common topics in which denialists employ their tactics include: Creationism/Intelligent Design, Global Warming denialism…'' » et « ''5 general tactics are used by denialists to sow confusion. They are conspiracy, selectivity (cherry-picking), fake experts, impossible expectations (also known as moving goalposts), and general fallacies of logic.''}}</ref>{{,}}<ref name="Deithelm McKie">{{article | langue=en | titre=Denialism: what is it and how should scientists respond? | périodique=The European Journal of Public Health | date=janvier 2009 | volume=19 | numéro=1 | passage=2-4 | auteur1=Pascal Diethelm | auteur2=Martin McKee | doi=10.1093/eurpub/ckn139}}</ref>.
 
=== Déni de justice ===
{{Article détaillé|Déni de justice}}
Le déni de justice, également appelé déni de droit, est le refus par une juridiction de juger. Le déni de justice constitue une atteinte à un [[droit fondamental]].
 
== Notes et références ==
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{{Palette|Psychanalyse}}
{{portail|psychologie|médecine|droit|climat}}
 
{{DEFAULTSORT:Deni}}