« Union pour un mouvement populaire » : différence entre les versions

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== PositionnementFondements politiqueidéologiques ==
=== Fondements idéologiques ===
{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}Dans sa « Charte des valeurs »<ref>[http://www.u-m-p.org/congres-de-lump/charte-des-valeurs Charte des valeurs de l'UMP telle qu'adoptée lors du Congrès du {{date-|18 novembre 2012}}]</ref>, l'UMP se donne pour but de donner à la politique française un « souffle nouveau » et d'enrayer « la montée [de la] méfiance à l'égard de la politique ». Ses mots d'ordre : « écouter les citoyens, agir avec eux et pour eux ».
 
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Enfin, l'UMP affirme sa fierté pour la [[nation]] française, tout en définissant son horizon dans la [[Union européenne|construction européenne]], synonyme de « paix » mais aussi d'« élargissement [des] perspectives ». L'[[Europe]] ne doit pas se réduire à la seule coopération économique : elle doit « permettre [à ses membres] d'avoir plus de poids » dans le contexte de la mondialisation, tout en faisant en sorte que « chaque pays conserve son identité ».
 
=== FactionsCourants etde courantspensée internes ===
{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}La création de l'UMP s'est voulue être le grand rassemblement des forces politiques de la [[Droite (politique)|droite]] et du [[Centrisme|centre]]. Afin de permettre aux différentes familles qui la composent de s'exprimer en son sein, les statuts de l'UMP prévoient la possibilité de créer des courants internes appelés « mouvements ». L'un des buts de ces mouvements était de favoriser l'émergence d'un débat interne riche et d'éviter que l'UMP, à l'instar du RPR de [[Jacques Chirac]], ne se transforme en un parti avant tout organisé pour favoriser la victoire politique de son leader.
 
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== Budget et situation financière ==
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L'UMP a repris la dette du RPR<ref>{{Article |prénom1=Samuel |nom1=Laurent |titre=UMP : dix ans de mauvais comptes |périodique=Le Monde.fr |date=2013-07-08 |issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/08/ump-dix-ans-de-mauvais-comptes_3444162_823448.html |consulté le=2016-07-05}}.</ref>.
 
=== Trésoriers nationaux du parti ===
<gallery perrow="6">
Fichier:Éric Woerth 2.jpg|'''[[Éric Woerth]]'''<br />2002-2010
Fichier:Sin foto.svg|'''[[Dominique Dord]]'''<br />2010-2012
Fichier:Catherine Vautrin (cropped).jpg|'''[[Catherine Vautrin]]'''<br />2012-2014
Fichier:Sin foto.svg|'''Jacques Laisné'''<br />2014
Fichier:Daniel Fasquelle (cropped).jpg|'''[[Daniel Fasquelle]]'''<br />2014-2015</gallery>
 
=== Recettes et trésorerie ===
En 2004 est créé le [[Premier Cercle]], un cercle qui rassemble les plus gros donateurs de l'UMP<ref>Pierre Jaxel-Truer et Sophie Landrin, « De si généraux donateurs », ''Le Mensuel. Les meilleurs articles du Monde'' {{n°|7}}, août 2010, {{p.|34-35}}.</ref>.
 
Dans le cadre des financements des partis politiques, l'UMP perçoit un financement public de {{nombre|33|millions}} d'euros en 2010<ref>{{Lien web |titre=C.N.C.C.F.P. - Aides publiques directes attribuées aux partis et groupements politiques. |url=http://www.cnccfp.fr/index.php?art=636 |site=www.cnccfp.fr |consulté le=2016-07-23}}.</ref> ({{nombre|13|millions}} dans le cadre de la première fraction de l'aide publique et {{nombre|20|millions}} dans le cadre de la deuxième). Le parti était en déficit de plus de {{nombre|30|millions}} d'euros à la fin de l'année de la présidentielle en 2007 et tablait sur un retour à l'équilibre pour 2011<ref>{{Lien web |titre=UMP/déficit : retour à l'équilibre en 2011 ? |url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/01/97001-20101201FILWWW00684-umpdeficit-retour-a-l-equilibre-en-2011.php |éditeur=Le Figaro |année={{1er}} décembre 2010 |consulté le=15 avril 2011}}.</ref>. Après les campagnes [[Élection présidentielle française de 2012|présidentielle]] et [[Élections législatives françaises de 2012|législative]] de 2012, la situation financière du parti est difficile. Les raisons sont notamment un nombre de voix obtenu moindre ainsi qu'une pénalité pour non-respect de la parité. Dès {{date-|octobre 2012}}, le personnel du siège national passe de {{nombre|140|salariés}} (équivalent temps-plein) à 90, par non-renouvellement des CDD<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'UMP confrontée à la rigueur budgétaire |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2012/10/01/01002-20121001ARTFIG00363-l-ump-confrontee-a-la-rigueur-budgetaire.php |site=lefigaro.fr |date=2012-10-01 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. L'UMP doit faire face à une dette de {{nombre|43.9|millions}} d'euros<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Argent des partis : PS qui rit, UMP qui pleure |url=https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Argent-des-partis-PS-qui-rit-UMP-qui-pleure-159649 |site=parismatch.com |date=2012-11-21 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Le déficit approche {{nombre|50|millions}} lors de la démission du trésorier Dominique Dord, après le congrès de {{date-|novembre 2012}}<ref name="ddord112012">{{Lien web |langue=fr |titre=UMP : les accusations de Dominique Dord contre Jean-François Copé |url=https://www.lepoint.fr/politique/ump-les-accusations-de-dominique-dord-contre-jean-francois-cope-26-11-2012-1533757_20.php |site=Le Point |date=2012-11-26 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Après arrêt définitif des comptes, la dette du parti atteint un peu plus de {{nombre|108|millions}} d'euros à la fin de l'exercice 2012<ref>« L'UMP en prend plein la dette », ''[[Le Canard enchaîné]]'', {{date-|6 novembre 2013}}, {{p.|2}}.</ref>. Pour suivre son plan de retour à l'équilibre en 2017, l'UMP doit faire des économies annuelles de {{nombre|10|millions}} d'euros<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Alexandre Lemarié |titre=L'UMP plombée par des comptes dans le rouge |url=https://lemonde.fr/politique/article/2013/05/10/l-ump-plombee-par-des-comptes-dans-le-rouge_3174858_823448.html |site=lemonde.fr |éditeur=[[Le Monde]] |date=10 mai 2013 à 09h11 |jour=10 |mois=mai |année=2013 |consulté le=10 mai 2013}}.</ref>.
 
En {{date-|juin 2013}}, à la suite de l'encaissement de {{nombre|21|millions}} de dotation publique, la dette est estimée à {{nombre|35|millions}} d'euros, correspondant à une année de recettes<ref name="lepoint130613" />. Le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, le {{date-|4 juillet 2013}}, prive l'UMP de {{nombre|10.7|millions}} d'euros de remboursements qui avaient été intégrés dans le budget prévisionnel<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Comptes de campagne de Sarkozy invalidés : un coup dur de plus pour les finances de l'UMP |url=https://www.lefigaro.fr/politique/2013/07/04/01002-20130704ARTFIG00530-un-coup-dur-de-plus-pour-les-finances-de-l-ump.php |site=lefigaro.fr |date=2013-07-04 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Jean-François Copé annonce alors qu'il lance une « grande souscription nationale »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Comptes de campagne: Copé lance une "grande souscription nationale" |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/comptes-de-campagne-fillon-et-cope-appellent-l-ump-a-la-solidarite_1263945.html |site=LExpress.fr |date=2013-07-04 |consulté le=2021-09-06}}</ref>. Le {{date-|8 septembre 2013-}}, le président du parti déclare que la somme de {{nombre|11|millions}} d'euros de dons a été réunie, affirmant notamment qu'{{Citation|en huit semaines, l'UMP a réalisé la plus importante collecte jamais réalisée par un parti politique de la {{Ve}} République}}<ref>Albert Zennou, « Souscription : l'UMP a atteint son objectif de {{nombre|11|millions}} d'euros », in ''[[Le Figaro]]'', lundi {{date-|9 septembre 2013}}, page 6.</ref>.
 
En {{date-|juin 2014}}, François Fillon annonce un endettement « proche de {{nombre|80|millions}} d'euros »<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/06/30/25006-20140630ARTFIG00134-l-ump-endettee-a-hauteur-de-80-millions-d-euros.php# endettée à hauteur de {{nombre|80|millions}} d'euros], ''[[Le Figaro]]'', {{date-|30 juin 2014}}.</ref>. Le {{date-|8 juillet 2014}}, à la suite du bureau politique de l'UMP, ''[[Le Monde]]'' annonce que le montant de la dette est de {{nombre|74.5|millions}} d'euros<ref>{{Lien web |auteur=Alexandre Lemarié |titre=La dette de l'UMP s'élève à 74,5 millions d'euros |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/07/08/la-dette-de-l-ump-s-eleve-a-74-5-millions-d-euros_4453415_823448.html |site=lemonde.fr |éditeur=''[[Le Monde]]'' |jour=8 |mois=juillet |année=2014 |consulté le=8 juillet 2014 |extrait=Les résultats de l'audit commandé par la direction provisoire du parti — le trio Juppé-Fillon-Raffarin et le secrétaire général, Luc Chatel — font apparaître une dette de 79,1 millions d'euros fin {{date-|décembre 2013}}. Selon des informations obtenues par Le Monde, la dette est cependant redescendue à 74,5 millions d'euros au 30 juin 2014.}}.</ref>.
 
=== Transparence des comptes ===
En {{date-|mars 2014}}, Jean-François Copé annonce le dépôt d'une proposition de loi imposant à l'ensemble des partis bénéficiant d'une aide publique, dont l'UMP, de publier leurs pièces comptables depuis 2007, ainsi que d'une autre proposition de loi imposant aux « principaux dirigeants et salariés des médias » de répondre aux mêmes contrôles que les parlementaires. En attendant le vote de ces deux propositions, l'intégralité de la comptabilité de l'UMP ainsi que les archives des deux dernières campagnes présidentielles sont enfermées dans une pièce scellée par un huissier<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2014/03/03/01002-20140303ARTFIG00088-jean-francois-cope-prepare-sa-riposte.php « Copé ouvre les comptes de l'UMP sous conditions »], sur ''lefigaro.fr'', le {{date-|3 mars 2014}}.</ref>. Il le fera finalement le {{date-|23 juin 2014-}} de la même année, abandonnant pour l'occasion sa proposition de loi concernant les médias<ref>{{Lien web |titre=Lorsque Copé dépose ses propositions de loi sur la transparence en politique |url=https://www.liberation.fr/france/2014/06/23/cope-depose-ses-propositions-de-loi-sur-la-transparence-en-politique_1048188/ |site=liberation.fr |date=23 juin 2014 |consulté le=1er septembre 2015}}.</ref>.
 
Selon des informations du ''[[Le Journal du dimanche|Journal du dimanche]]'', le groupe UMP au Sénat aurait entre 2002 et 2014 organisé une comptabilité occulte qui permettait à certains élus de détourner pour eux-mêmes de l'argent normalement destiné à rémunérer leurs assistants parlementaires<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un système d'emplois fictifs mis au jour au groupe UMP du Sénat |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20170312.OBS6471/un-systeme-d-emplois-fictifs-mis-au-jour-au-groupe-ump-du-senat.html |site=nouvelobs.com |date=2017-03-12 |consulté le=2021-09-06}}</ref>.
 
== Partis associés ==
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* ''[[Les Droites en France|Les Droites en France de 1815 à nos jours. Continuité et diversité d'une tradition politique]]'', [[René Rémond]], [[Éditions Aubier-Montaigne]], Paris, 1954, rééditions en 1963 (''La Droite en France de la première Restauration à la {{Ve}} République''), 1968 et 1982, {{ISBN|2-7007-0260-3}}
* ''Les Droites aujourd'hui'', René Rémond, Éditions [[Louis Audibert]], Paris, 2005, {{ISBN|978-2-84749-050-3}}
* {{Ouvrage|auteur1=Jérôme Pozzi|titre=Les Mouvements gaullistes. Partis, associations et réseaux|lieu=Rennes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes]]|année=2011}}.
*Jean-François Sirinelli, ''Histoire des droites en France'' (direction), nouvelle édition, [[Gallimard|Éditions Gallimard]], coll. « Tel » {{ISSN|0339-8560}} {{n°|342-344}}, Paris, 2006 ({{1re}}{{éd.}} 1993), 3 vol. : t. 1 Politique {{ISBN|2070781860}} ; t. 2 Cultures {{ISBN|2070781879}} ; t. 3 Sensibilités {{ISBN|2070781887}}
*Gilles Richard, {{Ouvrage|langue=fr|titre=Histoire des droites en France|sous-titre=de 1815 à nos jours|lieu=Paris|éditeur=Perrin|année=2017|pages totales=634|isbn=978-2-262-03468-9|présentation en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/07/retour-sur-l-impossible-union-des-droites-dans-la-republique_5090388_3232.html}}.
*Haegel Florence. Faire l'Union : la refondation des partis de droite après les élections de 2002. In: ''Revue française de science politique'', {{52e|année}}, {{n°|5-6}}, 2002. {{p.|561-576}}.
*Lachaise B. (dir.), ''Nouveaux regards sur le gaullisme et les gaullistes'', Paris, Presses de Sciences Po, 2012, 221 p.
*{{Ouvrage |titre=Les mouvements gaullistes|lieu=Rennes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes]]|année=2011|langue=fr|prénom1=Jérôme|nom1=Pozzi|sous-titre=partis, associations et réseaux, 1958-1976|collection=Histoire|pages totales=390|isbn=978-2-7535-1469-0|présentation en ligne=https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2012-2-page-241.htm#pa29}}, {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/revue-parlements1-2012-2-page-156.htm#pa56|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2012-5-page-990.htm#pa172|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/revue-historique-2012-2-page-493.htm#pa151|texte=présentation en ligne}}.
 
=== Ouvrages journalistiques ===
* ''UMP, ton univers impitoyable'', Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau, Flammarion {{date-|18 janvier 2012}}
* ''Le coup monté'', Carole Barjon et [[Bruno Jeudy]], Plon, {{date-|28 mars 2013}}, 216 p, {{ISBN|2-259-22129-7}}