« Médecine non conventionnelle » : différence entre les versions

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Un certain nombre de médecines non conventionnelles se réclament de [[tradition]]s anciennes et sont alors considérées comme [[médecine traditionnelle|médecines traditionnelles]] (par exemple la [[phytothérapie]], l'[[acupuncture]] ou la [[Ayurveda|médecine ayurvédique]]), mais d'autres sont apparues à la fin du {{s|XVIII}} ou au cours du {{s|XIX}} (comme l'[[hypnose]], l'[[ostéopathie]], l'[[homéopathie]], la [[naturopathie]] ou l'[[oligothérapie]]). Certaines thérapies se revendiquent comme « [[Thérapie holistique|holistiques]] », déclarant examiner l'individu dans sa « globalité », y compris son histoire et mode de vie.
 
Ces pratiques non conventionnelles manquentsont parfoisdénuées de fondement scientifique et ne sauraient se comparer, ni se substituer, à la médecine proprement dite, bien que pouvant être parfois utilisées en complément, en tant que {{citation|techniques empiriques}} ou {{citation|méthodes adjuvantes}}<ref name="thérapies complémentaires" />. Selon le ministère des solidarités et de la santé : "Certaines de ces pratiques non conventionnelles ont certainement une efficacité sur certains symptômes, mais celle-ci est insuffisamment ou non démontrée"<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=DGS |titre=Les pratiques de soins non conventionnelles |url=https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/qualite-des-soins-et-pratiques/securite/article/les-pratiques-de-soins-non-conventionnelles |site=Ministère des Solidarités et de la Santé |date=2021-12-13 |consulté le=2021-12-13}}</ref>. Elles sont diversement contrôlées par des instances officielles et, selon les pays, leurs traditions et législations sont plus ou moins répandues et reconnues<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=World Health Organization|titre=Legal Status of Traditional Medicine and Complementary/Alternative Medicine: A Worldwide Review|année=2001|url=http://apps.who.int/medicinedocs/fr/d/Jh2943e/|consulté le=10 février 2016}}.</ref>. Elles se développent en complément ou en alternative à la médecine et sont utilisées par 20 à 50 % des populations de plusieurs pays de la [[Communauté européenne]] selon les résultats d'[[Sondage d'opinion|enquêtes d'opinion]] de la fin du {{s|XX}}<ref name="CE" />, voire par près de 4 Français sur 10, en particulier les patients atteints de [[cancer]]<ref name="thérapies complémentaires" />. Leur usage est parfois toléré dans les hôpitaux, cela ne valant toutefois pas reconnaissance de leur validité. Certains essais cliniques sont cependant très encourageant.<ref>{{Ouvrage|prénom1=Daniel|nom1=Jean|titre=Grand manuel de phytothérapie|date=2019|isbn=978-2-10-078156-0|isbn2=2-10-078156-1|oclc=1126282477|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1126282477|consulté le=2021-12-13}}</ref>
 
Le concept de « [[médecine intégrative]] » a été inventé pour désigner le recours simultané à la médecine dont l'efficacité est avérée et aux thérapies alternatives dans la prise en charge d'un [[patient]]. Ces dernières n'ont cependant, par définition, pas d'effet bénéfique au-delà de l'[[effet placebo]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[National Science Board]]|titre=Science and Engineering Indicators|lieu=Arlington, Virginia|éditeur=Division of Science Resources Statistics, [[National Science Foundation]], [[Federal government of the United States|US Government]]|année=2002|isbn=|lire en ligne=https://www.nsf.gov/statistics/seind02/c7/c7s5.htm#c7s5l2a|titre chapitre=Chapter 7: Science and Technology: Public Attitudes and Public Understanding, Section: Belief in Alternative Medicine|archiveurl=https://web.archive.org/web/20090312070444/https://www.nsf.gov/statistics/seind02/|archivedate=2009-03-12|lire en ligne-doublon=https://www.nsf.gov/statistics/seind02/ <!--PARAMETRE 'lire en ligne-doublon' N'EXISTE PAS -->}}</ref>{{,}}<ref name="Joyce_1994">{{Bibliographie|Q34326258}}</ref>{{,}}<ref name="BMJ_May">{{Bibliographie|Q28243122}}</ref>, à très peu d'exceptions près ayant montré une efficacité spécifique mais faible<ref name="Brunschwig2014">{{Lien web|titre=Médecines douces - Info ou intox ? - Simon Singh et Edzard Ernst|url=http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2379|site=www.pseudo-sciences.org|date=2014|consulté le=2018-09-28}}</ref>. Leur action spécifique peut entraîner des [[Effet secondaire (médecine)|effets secondaires]]<ref name="Ernst_1995">{{Bibliographie|Q24535919}} : {{Citation étrangère|lang=en|On the assumption that CM is of no specific use (see above), its popularity is often said to be purely due to a powerful placebo effect. This might be true in some cases, but again one cannot generalize. Several complementary remedies have specific actions, even to the extent that side-effects may become a problem.}}</ref>, et elles peuvent avoir des effets négatifs en interférant avec les traitements efficaces, notamment dans le traitement de [[cancer]]<ref>{{Bibliographie|Q34308310}}</ref>{{,}}<ref>{{Bibliographie|Q38109397}}</ref>. Des problèmes peuvent survenir lors du recours à des traitements alternatifs en lieu et place de soins ayant fait leurs preuves d'efficacité, d'autant plus en fonction de la gravité de la maladie.