« Maximilien de Robespierre » : différence entre les versions

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'''Maximilien de Robespierre''', ou '''Maximilien Robespierre'''<ref>{{harvsp|id=Hamel|texte=Ernest Hamel, tome 1 (1865)|p=10}}. Il signale que les Robespierre (puisque bourgeois inscrits depuis plus d'un siècle, d'abord à Carvin puis à Arras) appartenaient au {{3e}} Ordre ; que son grand-père et son père signaient « Derobespierre » (manière commune à tous les noms « à particule » de l'époque, celle-ci ne signifiant en aucun cas la noblesse) ; que ce nom, dans les actes de famille, est écrit tantôt en deux mots, tantôt en un seul. Selon lui, il aurait fait supprimer sa particule, parce que seule « la seconde partie de son nom [s'était gravée] dans la tête et dans le cœur du peuple ».</ref>, est un [[Avocat (métier)|avocat]] et [[Personnalité politique|homme politique]] [[France|français]] né le {{date de naissance|6|mai|1758}} à [[Arras]] ([[Artois]], aujourd'hui [[Pas-de-Calais]]) et mort guillotiné le {{date de décès|28|juillet|1794}} (10 [[thermidor]] [[Calendrier républicain|an II]]) à [[Paris]], place de la Révolution (actuelle [[place de la Concorde]]). Il est l'une des principales figures de la [[Révolution française]] et demeure aussi l'un des personnages les plus controversés de cette période.
 
Maximilien de Robespierre est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants. Il perd sa mère à l'âge de six ans. Son père abandonne le foyer et dès lors, Maximilien est pris en charge par son grand-père maternel. Après d'excellentes études au collège d'Arras et au [[Lycée Louis-le-Grand|collège Louis-le-Grand]] de Paris, licencié en droit, il devient [[Avocat (métier)|avocat]] et s'inscrit en 1781 au [[Conseil provincial d'Artois]], occupant même un temps la charge deBITEde juge au tribunal épiscopal.
 
Élu député du [[Tiers état]] aux [[États généraux de 1789]], il devient bientôt l'une des principales figures des « démocrates » à l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée constituante]], défendant l'abolition de la [[peine de mort]] et de [[Abolition de l'esclavage|l'esclavage]], le [[droit de vote]] des [[Gens de couleur libres|gens de couleur]], des [[juifs]] ou des [[Acteur|comédiens]], ainsi que le [[suffrage universel]] et l'[[Égalité devant la loi|égalité des droits]] contre le [[suffrage censitaire]]. Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du [[Club des jacobins|club des Jacobins]] dès ses origines, il en devient progressivement l'une des figures de proue.
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Un timbre-poste à son effigie, dessiné et gravé par Charles Mazelin, a été émis du {{date-|10 juillet}} au {{date-|16 décembre 1950}} dans la série {{"|Les personnages de la révolution de 1789}} (comprenant également [[André Chénier]], [[Jacques-Louis David]], [[Lazare Carnot]], [[Georges Jacques Danton]] et [[Lazare Hoche]]) ; il a été tiré à {{unité|1200000|exemplaires}}. Plusieurs pays étrangers lui ont aussi rendu un hommage philatélique.
 
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Fichier:Robespierre stamp8.png|Timbre sierra-léonais.
Fichier:Robespierre stamp2.png|Timbre congolais, 1966.