« Kaamelott » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Lacuzon25no (discuter | contributions)
Personnages récurrents : Ajout du lien vers la liste des Ducs et des Duchesses d'Aquitaine.
Ybu (discuter | contributions)
m Production : Suppression de multiples demandes inadaptées de sourçage qui nuisent à la lisibilité de la section et remplacement par un bandeau unique en début de section
Ligne 275 :
 
== Production ==
{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}
[[Fichier:Kaamelott 20071019 Fnac 4.jpg|vignette|droite|Le créateur [[Alexandre Astier]] en dédicace, en octobre 2007.]]
 
=== Création et développement ===
En 2003, [[Alexandre Astier]] réalise et produit un [[court métrage]] de quatorze minutes, [[Dies iræ (court métrage)|''Dies iræ'']], dont l’action se situe à l’époque arthurienne ; le thème et les personnages sont déjà très proches de ce qui donnera par la suite la série ''Kaamelott''. ''Dies iræ'' remporte le prix du Public [[2003 au cinéma|2003]] du festival [[Off-Courts]] et en [[2004 au cinéma|2004]] du festival Comédia [[Juste pour rire]] de [[Montréal]]. Il gagne le prix spécial du jury du [[Festival du court métrage d'humour de Meudon]]. {{refnec|Il retrouvera le président du jury [[Yvan Le Bolloc'h]] dans les locaux de la société de production [[CALT (société de production)|CALT]] après que son agent a spontanément proposé le projet aux producteurs qui cherchaient à remplacer [[Caméra Café (série télévisée, 2001)|Caméra Café]]. Sur les conseils de son agent, Alexandre Astier avait décliné le court métrage en écrivant et en tournant six pilotes d’une série en format court, c’est-à-dire de cinq minutes environ par épisode. De nombreux acteurs de ''Dies iræ'' reprennent leurs rôles, et la série a un nom : ''Kaamelott''<ref>Le second « t » ne sera ajouté que plus tard pour donner le titre définitif : ''Kaamelott''.</ref>. La période est propice : la série télévisée ''Caméra Café'' s’achève et la société de production CALT cherche un nouveau programme court à proposer à la chaîne [[M6]]. Séduits, [[Jean-Yves Robin]] et CALT commandent quatre nouveaux pilotes d’un format plus court encore afin de les présenter à la chaîne ; les bases de la série sont posées et M6 est conquise, commandant une saison de cent épisodes}}.
 
La majorité des comédiens n’a pas subi de casting {{incise|à l’exception d’[[Anne Girouard]] (Guenièvre), [[Caroline Pascal (actrice)|Caroline Pascal]] (Demetra)<ref>Interview de Caroline Pascal pour le [http://kaamelottite.phpbb9.com/LA-TABLE-RONDE-f8/Les-Maitresses-du-roi-f12/-p45915.htm#45915 forum Kaamelottite]</ref> et [[Guillaume Briat]] (le roi Burgonde)<ref>Interview de Guillaume Briat pour le [http://kaamelottite.phpbb9.com/Envahisseurs-traitres-et-autres-mechants-f14/Interview-du-Roi-Burgonde-t1737.htm#61306 forum Kaamelottite]</ref>}} car Alexandre Astier ne fait appel qu’à des personnes qu’il a déjà vues jouer, au théâtre ou au cinéma<ref name="casting">''T’empêches tout le monde de dormir'', [[M6]], {{date-|26 décembre 2006}}, interview d’Alexandre Astier, source vidéo sur [https://www.youtube.com/watch?v=PX9TIxlJvh8 YouTube] (position 06:21)</ref>.
 
=== Production et réalisation ===
Contrairement à d’autres séries, notamment dans le cas des formats courts, ''Kaamelott'' est tourné à l’aide de deux [[caméra]]s haute définition [[Sony Corporation|Sony]] [[HDCam]]<ref>{{Lien web|url=https://www.linternaute.com/television/dossier/06/kaamelott/en-savoir-plus.shtml|titre=Kaamelott étend son royaume|auteur=Marie Ève Constans|site=L'Internaute|date=février 2006|consulté le=28 avril 2011}}.</ref>. {{refsou|Ceci explique son budget bien plus élevé, équivalent à celui d’un téléfilm, voire d’un film ; les tournages en extérieur, de plus en plus fréquents au fil des saisons, augmentent également les dépenses. Ainsi, CALT a estimé le coût d’une saison de ''Kaamelott'' à deux millions d’euros environ, ce qui représente {{unité|20000|euros}} par épisode}}. En outre, pour les trois premiers livres où les scènes d’intérieur furent tournées en studio à [[Paris]], les scènes d’extérieur étaient tournées dans la banlieue de [[Lyon]].
 
Le tournage a été totalement délocalisé à Lyon à partir de la quatrième saison, Alexandre Astier étant originaire de la capitale de [[Rhône-Alpes]] ; les scènes de lac furent tournées autour du [[Lac Vert (Passy)|lac Vert]] de [[Passy (Haute-Savoie)|Passy]] en [[Haute-Savoie]], et celles du [[Château de Fallavier|château]] des {{nobr romains|Livres I}} à {{III}} au château de [[Château de Montmelas|Montmelas-Saint-Sorlin]], au cœur du Beaujolais. Les scènes extérieures du Livre V, quant à elles, ont été tournées au [[Mont Gerbier de Jonc]]<ref>''Télé 7 Jours'', {{date-|3 mars 2007}}, interview de [[Jean-Christophe Hembert]]</ref>, à [[Camaret-sur-Mer]]<ref>« M6 tourne Kaamelott à Camaret », ''Ouest-France'', {{date-|28 mai 2007}}</ref> et au [[Massif du Vercors|Plateau d’Herbouilly]]<ref>« J’ai joué dans Kaamelott », ''Télé 7 Jours'', {{date-|21 juillet 2007}}</ref>.
Ligne 290 ⟶ 291 :
 
==== Format ====
L’évolution narrative de la série va de pair avec le changement de format opéré à partir du {{nobr romains|Livre III}}. En effet, celui-ci voit l’apparition de doubles épisodes, c’est-à-dire d’épisodes en deux parties (''La Poétique'', ''L’Assemblée des rois'' et ''La Dispute'') qui sont devenus de plus en plus présents dans le {{nobr romains|Livre IV}} ; ces épisodes permettent à l’auteur d’approfondir l’intrigue qu’il y développe. {{refsou|Le final du {{nobr romains|Livre IV}} introduit le premier épisode de sept minutes au lieu des habituels épisodes doubles de trois minutes trente chacun. ''Le Désordre et la Nuit {{1re}} et {{2e|parties}}'' réunit donc les {{nobr|épisodes 99}} et 100 en une seule unité narrative, sans interruption médiane. De plus, son « épilogue » unique est plus long que pour un épisode normal, et dépourvu des habituels crédits dans la partie inférieure de l’écran, augmentant son impact dramatique}}.
 
Le plus important changement de format de la série a lieu pour le {{nobr romains|Livre V}}, qui adopte un format long de huit épisodes de cinquante-deux minutes. {{refsou|Conformément à la volonté d’Alexandre Astier}}, le tournage a été réalisé en fonction de ce nouveau format, avec pour résultat un grand nombre de séquences inédites qui ont dû être coupées lors de l’adaptation au format court nécessaire à la diffusion quotidienne sur M6 ; ces épisodes courts sont donc amputés de certaines scènes. Les épisodes « longs » constituent une version [[director's cut]] que l’{{qui|on}}l’on trouve uniquement sur le coffret intégral de la saison et présentent une saison davantage axée sur l’intrigue et le drame ; le changement de format induit un changement de la réalisation, laissant libre cours aux [[Plan-séquence|plans-séquences]] et aux séquences plus musicales. {{pertinence détail|Quatre épisodes longs furent d’ailleurs diffusés en prélude au {{nobr romains|Livre V}}, reprenant les intrigues majeures du livre}}.
 
Le Livre VI poursuit l’évolution de la série en adoptant un format classique de quarante-deux minutes ; il s’articule en neuf épisodes, les huit premiers épisodes constituant le {{nobr romains|Livre VI}} proprement dit ; le neuvième et dernier épisode de la série sert de transition entre la fin du {{nobr romains|livre V}} et la suite cinématographique prévue. Ce format permet à l’auteur d’accélérer le rythme de la narration par rapport aux cinquante-deux minutes du Livre V<ref>Interview d’Alexandre Astier, ''Télé 7 Jours'', {{date-|7 juillet 2008}}. Transcription sur le forum [http://kaamelottite.phpbb9.com/kaamelott-livre-vi-f78/livre-vi-ou-la-fin-de-la-serie-kaamelott-t2203-180.htm#85213 Kaamelottite]</ref>.
Ligne 301 ⟶ 302 :
Après des épisodes très indépendants et diffusés dans un certain désordre pour le {{nobr romains|Livre I}}, la série originellement conçue pour être suivie ponctuellement devient plus scénarisée et commence à suivre un ordre chronologique à partir de la fin du {{nobr romains|Livre II}} et surtout dans le {{nobr romains|Livre III}}. Si les épisodes peuvent toujours être suivis de manière isolée, ils font de plus en plus souvent référence à des événements qui se sont produits dans les épisodes précédents. Ainsi, la série intègre dès lors quelques éléments scénaristiques caractéristiques du [[soap opera]] et des nouvelles séries américaines, tels que le [[Cliffhanger (fin ouverte)|cliffhanger]] (introduit par ''La Dispute {{2e|partie}}'', épisode final du {{nobr romains|Livre III}}).
 
Certains épisodes ont été écrits par d’autres personnes, en collaboration ou non avec Alexandre Astier : l’épisode ''L'Adoubement'' du {{nobr romains|Livre I}} a, par exemple, été écrit par Fabien Rault<ref>Génériques du {{nobr romains|Livre I}}, DVD ''Kaamelott Livre I : L’intégrale'', M6 Vidéo</ref>{{Refins}}. Le {{nobr romains|Livre II}} possède également quelques épisodes dont l’écriture est assumée par des personnes autres qu’Alexandre Astier : [[Joëlle Sevilla]] (''{{Langue|en|Silbury Hill}}'' et ''Pupi'', ce dernier étant coécrit avec Alexandre Astier), [[Lionnel Astier]] (''L’Enlèvement de Guenièvre''), [[Nicolas Gabion]] (''Plus près de toi'')<ref>Génériques du {{nobr romains|Livre II}}, DVD ''Kaamelott {{nobr romains|Livre II}} : L’intégrale'', M6 Vidéo</ref>{{Refins}}… [[Fabien Rault]] est la seule personne qui ne fait pas partie de l’équipe ''Kaamelott'' au générique à avoir écrit un épisode (''Le Portrait''){{Refsou}}. {{refsou|Pour satisfaire le développement de l’histoire principale}}, les épisodes des {{nobr romains|Livre III}} et ultérieurs sont quant à eux écrits en intégralité par Alexandre Astier, sauf l’épisode ''La Pierre de Lune'' du {{nobr romains|Livre III}} qu’il a coécrit avec Fabien Rault<ref>Génériques du {{nobr romains|Livre III}}, DVD ''Kaamelott {{nobr romains|Livre III}} : L’intégrale'', M6 Vidéo</ref>{{Refins}}.
 
Comme Alexandre Astier le révèle, cette évolution narrative et le changement de format à partir du {{nobr romains|Livre V}} servent à préparer les longs métrages qui devront vraiment se différencier du « style série »<ref>« Si on veut que les gens se déplacent au cinéma et paient leur place {{unité|10|euros}}, on ne peut pas ne leur offrir qu’une série de gags mis bout à bout qu’ils pourraient tout aussi bien regarder à la télévision. »<br />Alexandre Astier, ''Le Point.fr'', {{date-|29 octobre 2007}}, [http://www.lepoint.fr/content/medias/article.html?id=207599 source]</ref>.
 
==== Décors ====
{{Section à sourcer|date=septembre 2021}}
[[Fichier:Lac vert de passy (3).JPG|vignette|gauche|Le tournage de quelques scènes au [[Lac Vert (Passy)|lac Vert]] de [[Passy (Haute-Savoie)|Passy]] témoigne de la perpétuelle recherche de nouveaux décors atypiques.]]
 
Ligne 318 :
Le {{nobr romains|Livre VI}} présente à lui seul beaucoup de nouveaux décors, à commencer par Rome dont les séquences sont tournées à la [[Cinecittà]] dans les décors de la série américaine [[Rome (série télévisée)|Rome]] ; les décors bretons de Gaunes, du pays de Galles, de Vannes et de la plage sont tournés en Bretagne à [[Ploemeur]] et [[Melrand]].
 
Ces changements fréquents de décors sont favorisés par les modifications régulières des lieux de tournage. Ainsi, le {{nobr romains|Livre IV}} a été tourné, contrairement aux trois premiers livres, au {{lnobr|Studio 24}} à [[Villeurbanne]], dans la banlieue de [[Lyon]]. Cette migration de la série, qui permet en outre une amélioration des décors et une plus grande liberté pour les acteurs et l’équipe technique, {{refnec|est le signe avant-coureur de la création d’un grand pôle audiovisuel en [[Rhône-Alpes]], nommé [[Picsel (studio)|Picsel]], par la société [[CALT (production télévision)|CALT]], [[M6]] et le [[Conseil régional (France)|conseil régional]]}}.
 
Enfin, la tendance des dernières saisons est à l’évolution perpétuelle de l’esthétique générale de la série. En effet, le {{nobr romains|Livre IV}} introduit de nouveaux costumes pour les personnages, ainsi que des modifications visuelles comme la lumière, qui devient bien plus claire, et un [[Étalonneur|étalonnage]] qui donne un grain différent des livres précédents.
 
==== Génériques et musiques ====
Pour l’ensemble de la série, les musiques sont composées par [[Alexandre Astier]], y compris la musique du générique suivant le prologue. {{refnec|Ces génériques, bien que respectant le même thème musical et visuel {{incise|une animation d’Excalibur se plaçant sous le titre stylisé « Kaamelott » pour le souligner, devenant finalement le logo de la série}}, sont différents à chaque nouveau livre. Les couleurs et le rythme de la musique changent, reflétant d'une certaine manière le ton global de la saison. Par exemple, le générique du {{nobr romains|Livre IV}} utilise des couleurs chaudes et ses effets spéciaux lui donnent un côté « flamboyant », qui contraste fortement avec le générique du {{nobr romains|Livre V}}, dans des tons froids et avec une musique plus sobre, qui souligne le côté très sombre de cet opus}}.
 
Un élément musical qui n’a jamais changé depuis le début de la série est la sonnerie de cor à l’ouverture d’un épisode, véritable « appel de ralliement » pour les spectateurs<ref>{{Article|prénom1=Marie|nom1=Charrel|lien auteur1= Marie Charrel|titre=Série télé : pourquoi inondent-elles nos écrans|périodique=Capital|mois=mai|année=2012|numéro=248|pages=76}}</ref>.
 
Dans les épisodes eux-mêmes, {{refsou|l’usage de la musique a aussi beaucoup évolué}}. Entendre un accompagnement sonore est rare dans les premiers livres{{Refsou}} ; absentes des scènes dialoguées, de telles musiques de fond servent surtout à renforcer un [[gag visuel]] (''Le Plat national'', ''La Parade''), voire une scène d’action (''L’Assemblée des rois {{2e|partie}}'', ''Le Complot''). Ceci {{refsou|change à mesure que la série devient plus dramatique ; un fond musical est couramment utilisé, surtout dans le Livre V, pour « donner le ton » et renforcer l’impact d’une scène}}. Un thème récurrent {{pourquoi|particulièrement notable}} est celui de la scène du baptême de Perceval dans ''Le Désordre et la Nuit'' ; cette musique marque l’apparition de Méléagant et devient pratiquement le [[leitmotiv]] de ce personnage et de ses machinations dans le {{nobr romains|Livre V}}{{Refsou}}.
 
=== Inspirations et références ===
''Kaamelott'' n’est pas seulement une série ancrée dans l’univers arthurien ; elle tend aussi à puiser des éléments d’œuvres de fiction diverses.
 
Tout d’abord, l’auteur de la série, Alexandre Astier, a voulu que celle-ci « évolue dans un univers ''[[heroic fantasy]]'' […], un peu comme dans les [[jeu de rôle|jeux de rôle]] avec un monde [[médiéval-fantastique|médiéval]] dans lequel la [[Magie (surnaturel)|magie]] existe »<ref>''TV Magazine'', {{date-|26 novembre 2006}}, interview d’Alexandre Astier</ref>. Il y a ainsi {{refnec|nombre d’allusions à ces jeux}}. En particulier, beaucoup d’épisodes (''Le Labyrinthe'', ''La Grotte de Padraig'', ''Le Chaudron rutilant'', ''Les Volontaires'', ''Le Dragon des tunnels'', ''La Voix céleste'', ''Le Guet'', ''L’Oubli'', ''Le Passage secret'', ''Trois cent soixante degrés'', ''La Menace fantôme'', ''Mission'', ''Le Dédale''…) contiennent un élément de ''[[dungeon crawler]]'' (en français, « [[porte-monstre-trésor]] ») typique de [[Donjons et Dragons]]. Plus spécifiquement, {{qui|on}} peut trouver des références directes à [[Warhammer Fantasy Roleplay|Warhammer]], à travers le personnage joué par Élie Semoun {{incise|appelé le [[Répurgateur]]}} ou l’évocation des skavens dans l’épisode ''Arthur et les Ténèbres''{{Refsou}}. Il existe aussi une référence au [[jeu de guerre]] dans l’épisode ''Le Jeu de la guerre'' du Livre IV, dans lequel Arthur et le [[Personnages de Kaamelott#Le Roi Burgonde|roi des Burgondes]] jouent à un jeu de plateau, avec des pions, pour décider de l’issue d’un conflit{{Refsou}}.
 
Ensuite, la série traitant de la [[légende arthurienne]] de manière [[humour|humoristique]] est à rapprocher du film ''[[Monty Python : Sacré Graal !|Sacré Graal !]]'' des [[Monty Python]]. Bien qu’Alexandre Astier se défende d’y avoir puisé l’intégralité de son inspiration et que l’humour de ''Kaamelott'', {{refsou|très cartésien et typiquement français, reste assez différent de l’humour absurde du groupe britannique}}, {{qui|on}} peut {{refnec|souvent déceler des allusions à ce film, ainsi qu’à d’autres des Monty Python}}. Par exemple, dans l’épisode ''Un bruit dans la nuit'', [[Personnages de Kaamelott#Bohort|Bohort]] est terrifié à l’idée de rencontrer un « lapin adulte » dans la forêt {{incise|et dans le film des Monty Python, [[Bohort|Bors]] est le premier chevalier victime du « {{Lien|fr=lapin vorpal|lang=en|trad=Rabbit of Caerbannog|texte=lapin vorpal}} »|stop}}.
 
Dans leur style et leur vocabulaire, les dialogues de la série ne sont pas sans rappeler ceux de [[Michel Audiard]] : issus du langage de la rue, à la fois iconoclastes, irrévérencieux et très imagés. Alexandre Astier a déclaré à propos de Michel Audiard : {{citation|Il y a au moins deux longs métrages dont je connais les dialogues par cœur : ''[[Le cave se rebiffe]]'' et ''[[Les Vieux de la vieille (film)|Les Vieux de la vieille]]''. Et je regarde au moins deux films d’Audiard par semaine}}<ref>Interview d’Alexandre Astier publiée dans un ''Télé Loisirs'' de {{date-|novembre 2006}} et retranscrite sur le [http://kaa.noisen.com/4856/astier-le-nouvel-audiard/msg222115#msg222115 forum ''Spaamelott''].
Ligne 341 :
[[Fichier:Château de Fallavier (donjon).JPG|vignette|Le [[Château de Fallavier]], lieu de tournage des plans extérieurs du château de ''Kaamelott''.]]
 
Les références fréquentes aux [[druide]]s, aux [[Empire romain|Romains]] et à la [[Gaule]] font bien évidemment penser aux aventures d’''[[Astérix]]'' {{incise|l’épisode ''Le Combat des chefs'' reprenant même le titre et le thème d’un album|stop}}. Alexandre Astier mentionne d’ailleurs ce classique de la [[bande dessinée]] dans les interviews consacrées à sa propre [[Kaamelott (bande dessinée)|série de bande dessinée]], ainsi que l’influence significative de [[René Goscinny]] sur le comique et la narration<ref name="Univers BD">''Univers BD'', {{date-|16 mars 2007}}, interview d’Alexandre Astier et Steven Dupré, disponible sur le [http://www.actuabd.com/spip.php?article4913 site Actua BD]</ref>. Une {{refsou|référence directe à [[Panoramix]], personnage de la bande dessinée ''Astérix et Obélix'', est faite par Merlin dans ''Præceptores'', épisode 3 du livre VI de Kaamelott, lorsque celui-ci distingue les druides bretons des druides gaulois, ces derniers étant « plus versé[s] dans la potion ». De plus, Merlin emploie souvent l’expression « môssieur » très chère à Astérix et Obélix lors de leurs fréquentes disputes. Les citations latines du roi Loth rappellent celles des pirates lorsque les Gaulois coulent leur bateau}}. Les épisodes de labyrinthe {{refsou|font penser à la séquence d'[[Astérix et Cléopâtre]] où Astérix, Obélix et Panoramix peinent à retrouver la sortie de la pyramide}}. {{qui|On}}on peut également citer {{refsou|une référence aux pirates d'Asterix dans le livre V avec la troupe de brigands menée par Venec qui rencontre toujours notre héros au mauvais moment}}.
 
De manière sous-jacente, {{qui|on}} peut noter des hommages plus ou moins directs aux [[Monde imaginaire|univers de fiction]] ''{{Langue|en|[[Star Wars]]}}'' et ''{{Langue|en|[[Stargate]]}}'', dont le premier est particulièrement apprécié par l’auteur<ref>''VSD'', {{date-|11 avril 2007}}</ref>{{Refins}}. L’épisode ''{{Langue|en|Stargate}} II'', par exemple, traite de la découverte d’un [[sabre laser]] et de la visite de Perceval sur [[Tatooine]].
 
De même, dans l’épisode ''{{Langue|en|Stargate}}'', il est {{refnec|clairement fait allusion}} à la [[Stargate SG-1|série]] et au [[Stargate, la porte des étoiles|film]] du même nom, puisqu’{{qui|on}}puisqu’on y trouve la présence d’une [[Porte des étoiles]], appelée « Portail Démonique », visuellement fortement similaire aux portes de l’univers ''{{Langue|en|[[Stargate]]}}''.
 
D'ailleurs, de nombreux titres d'épisodes, dans les quatre premières saisons notamment, correspondent à des films de cinéma américain comme ''[[Heat (film, 1995)|{{Langue|en|Heat}}]]'' (I.01), ''[[Négociateur (film)|Négociateur]]'' (I-1.10), ''[[Le Sixième Sens (film, 1986)|Le Sixième Sens]]'' (I-1.12), ''[[Le Dernier Empereur]]'' (I-2.06), ''[[Gladiator (film, 2000)|Gladiator]]'' (I-2.34), ''[[The Game (film)|{{Langue|en|The Game}}]]'' (II-1.46), ''{{Langue|en|[[O'Brother]]}}'' (II-1.50), ''[[Les Chiens de guerre]]'' (II-2.03), ''[[La Corde]]'' (II-2.07), ''[[Always (film, 1989)|Always]]'' (II-2.28), ''[[Des hommes d'honneur|Des hommes d’honneur]]'' (II-2.37), ''[[Les Affranchis (film)|Les Affranchis]]'' (III.38), ''[[Poltergeist (film, 1982)|Poltergeist]]'' (III.53), ''[[Mission (film)|Mission]]'' (III.65), ''[[Witness (film, 1985)|{{Langue|en|Witness}}]]'' (III.82), ''[[Hollow Man]]'' (III.98), ''[[Duel (téléfilm)|Duel]]'' (IV.17), ''[[Au service secret de Sa Majesté (film)|Au service secret de Sa Majesté]]'' (IV.20), ''[[La vie est belle (film, 1997)|La vie est belle]]'' (IV.45), ''[[Beaucoup de bruit pour rien (film, 1993)|Beaucoup de bruit pour rien]]'' (IV.73).
 
{{qui|On}}on trouve également des allusions à des titres français tels que ''[[Le Garde du corps (film, 1984)|Le Garde du corps]]'' (I.05), ''[[Le Professionnel]]'' (III.23), ''[[Cuisine et Dépendances]]'' (III.57), ''[[Le Solitaire (film, 1981)|Le Solitaire]]'' (III.59), ''[[Tous les matins du monde (film)|Tous les matins du monde]]'' (IV.01), ''[[L'Auberge rouge (film, 1951)|L’Auberge rouge]]'' (IV.40) ou ''[[Le Désordre et la Nuit]]'' (IV.99).
 
Alexandre Astier {{refnec|n'hésite pas non plus à faire des allusions plus intellectuelles}}. Par exemple, ''[[Saison 3 de Kaamelott|Saponides et détergents]]'' est le titre d'un chapitre du livre ''[[Mythologies (recueil)|Mythologies]]'' de [[Roland Barthes]]. Les références à la culture antique grecque ne sont pas rares (''[[Poétique (Aristote)|La Poétique]]'' d'[[Aristote]],'' [[Les Troyennes]]'' d'[[Euripide]]). Le théâtre est aussi mis à l'honneur : Euripide donc, mais également [[Shakespeare]] ''([[Beaucoup de bruit pour rien]]),'' ou encore [[Molière]] (un épisode s'appelle ''Les Misanthropes'', en référence à la pièce ''[[Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux]]''). En outre, ''[[Saison 3 de Kaamelott|Le jour d'Alexandre]]'' oblige les personnages à s'exprimer en « vers de douze pieds, deux hémistiches égales, rimes croisées ». L'épisode ''[[Saison 3 de Kaamelott|Le garçon qui criait au loup]]'' est une référence à la fable d'[[Ésope]] (''[[Le garçon qui criait au loup]]'').
 
Enfin, {{qui|on}} peut rapprocher cette série de ''[[La Vipère noire (série télévisée)|La Vipère noire]]'' (''Blackadder''), série à grand succès de [[Rowan Atkinson]]<ref>[http://www.allocine.fr/series/ficheserie-334/secrets-tournage/ ''Allociné'' : « Secrets de tournage » sur Kaamelott].</ref>. En partie médiévale et n’abordant que rarement l’humour absurde, celle-ci met également en scène un homme puissant entouré d’une bande de bras cassés et qui tente à grand-peine de mener à bien ses plans. Ceci pourrait avoir créé un lien et des références entre les deux thèmes, notamment dans sa vision non conventionnelle de l’histoire de l’[[Angleterre]].
 
{{refnec|La totalité de la série ''Kaamelott'' est, quant à elle, dédiée à l’acteur [[Louis de Funès]]}}, véritable icône des comédies populaires françaises des années 1960 à 1980 ; l’allusion à l'acteur est également musicale puisque le thème qui accompagne les dernières minutes du Livre {{VI}} est la bande originale du film [[Jo (film)|''Jo'']] (composée par [[Raymond Lefebvre (compositeur)|Raymond Lefebvre]]), dans lequel a joué Louis de Funès. Alexandre Astier s'inspire également fréquemment de l'acteur pour son rôle d'Arthur : certaines mimiques, roulements des yeux, répliques parfois (le célèbre {{citation|Foutez-moi le camp !}} notamment) ; de multiples clins d'œil aux films avec de Funès sont présents dans certaines scènes (en référence au film ''[[Oscar (film)|Oscar]]'' : Livre IV Ep 30, Ep 87 ; à ''[[Hibernatus]]'' : Livre IV Ep 16 ; etc.).{{Refsou}}
 
Enfin, le style de la série ''Kaamelott'', excepté les livres V et VI, {{refnec|a influencé deux autres shortcom historiques : ''[[Peplum (mini-série)|Peplum]]'' et ''[[La Petite Histoire de France]]''}}.
 
=== Diffusion ===
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Kaamelott ».