« Traité de Lalla Maghnia » : différence entre les versions
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L'article 1 stipule que : {{Citation|les deux plénipotentiaires sont convenus que les frontières qui existaient autrefois entre la Turquie et le Maroc resteraient les mêmes entre l'Algérie et le Maroc. Aucun des deux empereurs ne dépassera la limite de l'autre : aucun d'eux n'élèvera à l'avenir de nouvelles constructions sur le tracé de la limite ; elle ne sera pas désignée par des pierres. Elle restera, en un mot, telle qu'elle existait entre les deux Pays, avant la conquête de l'Empire d'Algérie par les Français}}<ref name="traité">[https://books.google.fr/books?id=BvYWAQAAIAAJ&pg=PA271#v=onepage&q&f=false Traité de délimitation conclu, le 18 mars 1845, entre la France et le Maroc], dans {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=M. de Clercq|titre=Recueil des traités de la France|tome=5|titre tome=1843-1849|lieu=Paris|éditeur=Amyot|date={{date|||1865}}|isbn=}}, {{p.|271-275}}</ref>.
L'article 2 stipule que les deux plénipotentiaires ont tracé la limite au moyen des lieux par lesquels passe et touchant lesquels ils sont tombés d'accord
L'article 3 stipule la désignation du commencement de la limite et des lieux par lesquels elle passe, cette ligne commence à l'embouchure du oued Adjeroud dans la mer, elle remonte avec ce cours d'eau jusqu'au gué dénommée Kis, puis elle remonte encore le même cours d'eau jusqu'à la source Ras-el-Aïoun qui se trouve au pied des trois collines Menassed-Kiss, lesquels par leur situation à l'est du oued, appartiennent à l'Algérie. De Ras-el-Aïoun
, cette même ligne remonte sur la crête des deux montagnes jusqu à ce qu'elle arrive à Dra-el-Doum, puis elle descend dans la plaine El-Aoudj. De là, elle se dirige à peu près en ligne droite sur HaouchSidi-Aïêd. Toutefois le Haouch lui-même reste à cinq cents coudées (deux cent cinquante mètres) environ, du côté de l'est, dans les limites algériennes. De Haouch-Sidi-Aïêd, elle va sur Djerf-el-Baroud, situé sur l'oued Bou-Nâïm; de là, elle arrive à Kerkour-Sidi-Hamza; de Kerkour-Sidi-Hamza à Zoudj-el-Beghal; puis, longeant à gauche le pays des Ouled-Ali-ben-Talha jusqu'à Sidi-Zahir, qui est sur le territoire algérien, elle remonte avec la grande route jusqu'à Aïn-Takbalet, qui se trouve entre l'oued Bou-Erda et les deux oliviers nommés el-Toumiet, qui sont sur le territoire marocain. De Aïn-Takbalet, elle remonte avec l'oued Roubban jusqu'à Ras-Asfour; elle suit au delà le Kef, en laissant à l'est le marabout de Sidi-Abd-Allah-Ben-Mehammed-el-Hamlili ; puis, après s'être dirigée vers l'ouest, en suivant le col de El-Mechêmiche, elle va en ligne droite jusqu'au marabout de Sidi-Aïssa, qui est à la fin de la plaine de Missiouin. Ce marabout et ses dépendances sont sur le territoire algérien. De là, elle court vers le sud jusqu'à Koudiet-el-Debbagh, colline située sur la limite extrême du Tell (c'est-à-dire le pays cultivé). De là, elle prend la direction sud jusqu'à Kheneg-el-Hada, d'où elle marche sur Tenïet-el-Sassi, col dont la jouissance appartient aux deux Empires.
L'article 4 Dans le Sahra (désert), il n'y a pas de limite territoriale à établir entre les deux pays, puisque la terre ne se laboure pas et qu'elle sert seulement de pacage aux Arabes des deux empires qui viennent y camper pour y trouver les pâturages et les eaux qui leur sont nécessaires. Les deux Souverains exerceront de la manière qu'ils l'entendront toute la plénitude de leurs droits sur leurs sujets respectifs dans le Sahara. Et, toutefois, si l'un des deux Souverains avait à procéder contre ses sujets, au moment où ces derniers seraient mêlés avec ceux de l'autre Etat, il procédera comme il l'entendra sur les siens, mais il s'abstiendra envers les sujets de l'autre gouvernement, Ceux des Arabes qui dépendent de l'empire du Maroc sont : les M'bèïa, les Beni-Guil, les Hamian - Djenba, les EûmourSahra et les Ouled-Sidi-Cheikh-el-Gharaba. Ceux des Arabes qui dépendent de l'Algérie sont : les Ouled Sidi-el-Cheikh-el-Cheraga, et tous les Hamian, excepté les Hamian-Djenba susnommés.
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