« Suicide par police interposée » : différence entre les versions

Selon des chiffres du système américain de recensement des morts violentes qui collecte les morts violentes dans 17 États, (18 %?) des personnes tuées par des représentants de l'ordre relèvent de cette forme de suicide<ref>{{Article |prénom1=Sarah |nom1=DeGue |prénom2=Katherine A. |nom2=Fowler |prénom3=Cynthia |nom3=Calkins |titre=Deaths Due to Use of Lethal Force by Law Enforcement |périodique=American journal of preventive medicine |volume=51 |numéro=5 Suppl 3 |date=2016-11 |issn=0749-3797 |pmid=27745606 |pmcid=6080222 |doi=10.1016/j.amepre.2016.08.027 |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6080222/ |consulté le=2020-06-02 |pages=S173–S187 }}</ref>. Cette forme de mort liée à l'usage des armes par les forces de police concerne davantage les Blancs que les Noirs ou les personnes d'origine hispanique, alors même que plus de Noirs que de Blancs sont tués par la police américaine, proportionnellement à l'importance de ces communautés dans la population générale. Les individus qui optent pour cette forme de suicide sont souvent jeunes, ont un passé psychiatrique ou judiciaire et ont vécu des tensions amoureuses problématiques<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Christina L. |nom1=Patton |prénom2=William J. |nom2=Fremouw |titre=Examining “suicide by cop”: A critical review of the literature |périodique=Aggression and Violent Behavior |volume=27 |date=2016-03-01 |issn=1359-1789 |doi=10.1016/j.avb.2016.03.003 |lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1359178916300143 |consulté le=2020-06-02 |pages=107–120 }}</ref>.

Parfois le terme ''suicide par police interposée'' est utilisé ironiquement, pour dissimuler le fait que la victime a été tuée de façon volontaire par la police, en des circonstances qui peuvent laisser penser àdouter d'un cas de [[légitime défense]] du policier. Les raisons réelles sont fréquemment une volonté d'écourter une situation périlleuse, une malice qui pousse à punir l'attaquant au-delà de ce qui est permis par la loi, une peur irrationnelle du suspect (souvent basée sur une considération raciale) ou encore un excès de zèle de la part d'un membre des forces de l'ordre. Le policier peut également avoir reçu l'ordre d'un supérieur ([[Exécutionexécution extrajudiciaire]]) pour raisons diverses : contournement de l'abolition de la peine de mort, [[raison d'État]], pression de l'opinion publique, pour éviter un lynchage.