« Secrétaire du roi » : différence entre les versions

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Mais les magistrats continuèrent a porter ce titre, suivi de la cour auprès de laquelle ils servaient , ce qui est le meilleur moyen de déterminer s'ils sont magistrats : ainsi les trouve t ton des conseiller du Roi au parlement de Provence, conseiller du Roi au présidial de Rennes, conseiller du Roi en la cour des Aides et finances de Provence...Tous ces conseiller du Roi sont ''[[Cour d'appel (France)|conseillers]], c'est à dire [[Magistrat|magistrats]].''
 
A l'instar de la susceptibilité d'un [[Valentin Conrart ]]comptée par [[Gédéon Tallemant des Réaux|Tallement des Réaux]], Les secrétaires du Roy sont très attachés à paraître comme conseillers.<ref name=":3">Nicolas Schapira, ''Occuper l'office. Les secrétaires du roi comme secrétaires au XVIIe siècle'' , in ''Revue d’histoire moderne & contemporaine'' 2004/1 (no51-1), pages 36 à 61
CAIRN.</ref>
 
"D’Ablancourt en a eu maintes [querelles] avec luy, et entre autres une pour ne luy avoir pas escrit Conseiller secretaire du Roy, mais seulement Secretaire du Roy,"<ref name=":3" />
Les ''secrétaires du Roy'' sont très attachés à paraître comme ''conseillers''.<ref name=":3">Nicolas Schapira, ''Occuper l'office. Les secrétaires du roi comme secrétaires au XVIIe siècle'' , in ''Revue d’histoire moderne & contemporaine'' 2004/1 (no51-1), pages 36 à 61
CAIRN.</ref>
Il faut pas confondre les <nowiki>''secrétaire du roi'' ou les ''conseiller secrétaire du roi'' avec les ''</nowiki>[[Secrétaire d'État (Ancien Régime)|secrétaires d'Etat]]<nowiki>'', ou les membres du ''</nowiki>[[Conseil du roi de France|conseil du Roi]].<nowiki>''</nowiki>
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Toujours en 2017, l'historien [[Jean-Marc Moriceau]] confirme que la charge de secrétaire du roi "accorde la noblesse immédiate"<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Marc|nom1=Moriceau|titre=Les grands fermiers|éditeur=Fayard/Pluriel|date=2017-05-03|isbn=978-2-8185-0470-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=DScsDwAAQBAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PT78&dq=noblesse+imm%C3%A9diate+conseiller+secr%C3%A9taire+du+roi&hl=fr|consulté le=2021-09-01}}</ref>.
 
Ainsi la noblesse des secrétaires du roi , au contraire de celle des anoblis qui sont nobles immédiatement et sans conditions, semble être transitoire et conditionnelle : les secrétaires du roi jouissent, dès leur réception et durant la période durant laquelle ils sont en charge de ''privilèges personnels de noblesse'', qui deviennent définitivement héréditaires à condition de décéder en charge ou d'exercer vingt ans durant.
 
Les descendants d'un individu ayant exercé la charge de secrétaire du roi qui ne serait pas mort en charge ou n'aurait pas exercé sa charge pendant les vingt années requises sont donc parfaitement fondés à se déclarer descendre d'un individu noble, mais ne peuvent réclamer la considération attachée à la noblesse puisqu'en dépit des privilèges accordés, ils n'avaient pas par l'exercice même de cette charge, l'estime du second ordre, ni celle des magistrats des cours dont les secrétaires du roi signaient, contrôlaient , taxaient et expédiaient les actes.
 
La noblesse des secrétaires du roi doit plutôt nous interroger sur les emplois ou l'activité de ces officiers avant leur entrée en chancellerie, emplois qu'ils ont pu continuer à exercer, qui permettrait de mieux comprendre l'estime dont certains bénéficiaient très légitimement mais qui n'a jamais été liée à l'exercice de l'office de secrétaire du roi.
 
Enfin, l'absence de consensensus et de prestige lié à cet office, fût il source d'une noblesse réelle mais factuellement controversée, devrait permettre de replacer l'office dans la hiérarchie authentique de l'honneur et de la dignité dans l'univers privilégié de la France d'Ancien régime.
 
== Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Secrétaire_du_roi ».