« Pierrot (commedia dell'arte) » : différence entre les versions
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Une variété du Pierrot italien fut le [[Brighella]], tout habillé de blanc, comme le Pierrot français. [[Ferrare|Ferrarais]] d’origine, il joignait à l’esprit de ruse une grossière insolence. En [[France]], le Pierrot a fait son apparition, en [[1577]], dans la troupe des Gelosi. Ce personnage comique fut renouvelé par Giuseppe Giraton en [[1673]] et, à cette époque, il s’y naturalisa, pour ainsi dire, sous le nom de Pierrot, que [[Molière]] avait donné au paysan de son ''[[Dom Juan ou le Festin de pierre|Don Juan]]''. De la [[Théâtre italien de Paris|Comédie italienne]], il passa au [[théâtre de la foire]] et à l’[[Théâtre national de l'Opéra-Comique|Opéra-Comique]].
[[File:Daumier - DR7240.jpg|vignette|gauche|upright=0.75|<center>''Pierrot à la [[mandoline]]''<br>[[Honoré Daumier]], vers 1873<br>[[Musée Oskar Reinhart « Am Römerholz »|Musée Oskar Reinhart]], [[Winterthour]]]]
Il était à peu près oublié, malgré ''Le Tableau parlant'' de [[André Grétry|Grétry]] (1769), ou le ''Cendrillon'' de [[Jean-Louis Laruette]] et [[Louis Anseaume]], lorsque, sous la [[Restauration française|Restauration]], après [[1830]], il reprit une nouvelle vogue sur les théâtres de [[pantomime]]s, grâce aux talents de [[Jean-Gaspard Deburau|Jean-Gaspard]] et [[Charles Deburau]], et de [[Paul Legrand]]. De tous les masques et bouffons de la comédie italienne, Pierrot est celui qui s’est le plus longtemps maintenu au théâtre (les élèves survivants de [[Louis Rouffe]], Thalès, [[Charles Deburau#Séverin|Séverin]] et Bernardi, ne prirent leur retraite qu'en 1927 et 1928<ref>Pierre Echinard, ''Louis Rouffe et l'école marseillaise de pantomime dans la deuxième moitié du {{s-|XIX}}'', in : ''Théâtre et spectacles hier et aujourd'hui, Époque moderne et contemporaine'', Actes du {{115e|congrès}} national des sociétés savantes (Avignon 1990), CTHS Paris 1991, p. 559, {{ISBN|2-7355-0220-1}}</ref>). caca prout
== Notes et références ==
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