« Pierre Michel (juge) » : différence entre les versions

L'enquête est confiée au juge Patrick Guérin. La moto du crime est retrouvée, {{nobr|48 heures}} après l'assassinat, sur le parking d'un immeuble de l'avenue Clot-Bey, près du [[parc Borély]], grâce à un témoin qui relève en partie son numéro d'immatriculation<ref name="Faitesentrer" />. Elle a été volée un an auparavant, vraisemblablement par une équipe spécialisée dans le vol et le recel de motos. Une [[empreinte digitale]] retrouvée sur un autocollant apposé sur la calandre arrière permet de retrouver le propriétaire de la moto, Charles Giardina. La surveillance de ce mécanicien dans un garage permet de remonter à deux de ses relations, les truands Gilbert Ciaramaglia<ref>Assassiné par deux hommes à moto le {{date-|29 août 1986}}, son rôle exact n'a pu être déterminé.</ref> et Daniel Danti, qui sont sous la coupe du parrain de Marseille [[Tany Zampa|Gaëtan Zampa]]. Interpellés, les trois comparses sont remis en liberté faute de preuves matérielles<ref name="Tourre" />. D'autres pistes sont étudiées, comme celles de ''[[Cosa nostra]]'' et de la ''[[Camorra]]''. C'est finalement par hasard, lors d'une arrestation de trafiquants français en Suisse, le {{date-|10 octobre 1985}}, que les commanditaires et les assassins sont « balancés » par [[François Scapula]] en échange de sa non-extradition en France. Le procès a confirmé les révélations de Scapula : le tueur était François Checchi<ref>[http://www.laprovence.com/article/region/francois-checchi-le-tueur-du-juge-pierre-michel-se-livre « François Checchi, le tueur du juge Pierre Michel, se livre »], ''[[La Provence]]'', 20 juin 2010.</ref>, sur une moto conduite par Charles Altiéri, les commanditaires étant François Girard<ref>Inculpé par le juge Michel et emprisonné à l'époque, il a organisé l'assassinat depuis la [[maison centrale de Clairvaux]] grâce à son épouse chargée de faire passer ses ordres à l'extérieur. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1991, il a bénéficié en 2005 d'une suspension de sa peine pour raison médicale. Il est alors remis en liberté, tout en restant interdit de séjour à Marseille, où il est néanmoins localisé en 2009, avant d'être réincarcéré en {{date-|août 2009}} à la suite d'une affaire de stupéfiants [http://www.leparisien.fr/marseille-13000/trafic-de-stupefiants-francois-girard-condamne-a-10-ans-de-prison-09-05-2011-1441848.php ''leParisien.fr'', 9 mai 2011].</ref> et Homère Filippi<ref>Lieutenant du parrain [[Tany Zampa|Gaëtan Zampa]], il a disparu depuis {{date-|juillet 1981}} et a été condamné par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité en 1991.</ref>, truands associés à la ''[[French Connection]]''<ref>[https://www.humanite.fr/node/72368« Altieri condamné à la réclusion à perpétuité »], ''[[L'Humanité]]'', {{date-|28 janvier 1994}}.</ref>{{,}}<ref>À l'époque, le bruit avait couru dans la ville de Marseille que le juge Michel avait été tué la veille du jour où il devait interroger une personne, proche de l'équipe municipale, qu'il soupçonnait fortement d'être en contact avec la pègre locale.</ref>.

 

== Notes et références ==

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