« Aurige de Delphes » : différence entre les versions

* la partie haute de la tunique ;

* la tête<ref>On n'a pas encore distingué la césure entre la partie supérieure du corps et la tête, mais il est très probable que celle-ci ait été coulée à part.</ref>.

 

La statue, d'un ton général jaune pâle à l'époque antique, est composée d'un complexe mélange d'alliages lui assurant une polychromie discrète{{sfn|id=Psalti|Psalti ''et al.'' 2018|p=85}}. Les yeux, demeurés intacts, sont vraisemblablement constitués de [[verre]] et de pierre, entourés de cils découpés dans une tôle battue. Les motifs du bandeau comportaient des incrustations en [[étain]]<ref>Lors d'une campagne d'analyses conduite en 2017 avec la technique de la [[Spectrométrie de fluorescence des rayons X|fluorescence X]] portable, la thèse des incrustations d'[[argent]], qui prévalait jusqu'alors sur la base des seules observations visuelles, a été infirmée ({{Harvsp|id=Psalti|Psalti ''et al.''|2018|p=85}}).</ref>, les quatre dents étaient probablement plaquées d'[[argent]]{{sfn|id=Psalti|Psalti ''et al.'' 2018|p=86}} et les lèvres constituées d'un alliage [[cuivre]]ux, tout comme les lanières de la tunique{{sfn|id=Psalti|Psalti ''et al.'' 2018|p=87}}. Des mèches de cheveux ont été coulées à part dans un alliage différent de celui de la tête puis rapportées. Il en est de même pour le nœud du bandeau, derrière la tête : sa double épaisseur l'aurait rendu impossible à démouler directement, on a donc préféré le couler à part et le rapporter par soudure, comme le montre sa patine différente. Quant aux méandres du bandeau, ils sont [[Damasquinage|damasquinés]]. Dans la main droite, l'annulaire a été réalisé à part et soudé, détail qui reste mal expliqué. Il est possible qu'il en soit de même pour l'orteil médian, puisqu'on retrouve ce trait sur d'autres sculptures, mais la césure n'a pas été identifiée.