« Louis Robichaud » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Robichaud}}
{{Infobox Personnalité politique
| charte
| nom
| image
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| légende = Mémorial à Saint-Antoine | fonction1
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| jusqu'au fonction1 = | lieutenant-gouverneur 1
| élection1 = ▼
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| successeur 1 = [[Richard Bennett Hatfield]]
▲ | lieutenant-gouverneur 1 = [[Joseph Leonard O'Brien]]<br />[[John Babbitt McNair]]<br />[[Wallace Samuel Bird]]
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| lieu de naissance
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| lieu de décès = [[Sainte-Anne-de-Kent]] ([[Nouveau-Brunswick]], [[Canada]])
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▲ | lieu de naissance = [[Saint-Antoine (Nouveau-Brunswick)|Saint-Antoine]]<br />([[Canada]])
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▲ | liste = [[Premier ministre du Nouveau-Brunswick]]
}}
'''Louis Joseph Robichaud''',
== Biographie ==
=== Jeunesse ===
Louis Robichaud naît le {{date-|21|octobre|1925}} dans le village acadien de [[Saint-Antoine (Nouveau-Brunswick)|Saint-Antoine]], au Sud-est du [[Nouveau-Brunswick]]<ref name="Cormier-19-21">{{harvsp|Cormier|2004|p=19-21}}.</ref>. Son père est Amédée Robichaud, marchand général et organisateur du
Il
L'ancêtre des Robichaud est Étienne, arrivé à [[Port-Royal (Acadie)|Port-Royal]] au milieu du {{XVIIe siècle}}, d'origine inconnue (sans doute en provenance de France). Ce dernier
Louis
Il s'est intéressé à la politique dès son plus jeune âge mais ses parents voulaient qu'il devienne prêtre enseignant.
==== Études ====
En [[1940]], à l'âge de 15 ans, il quitte la maison pour le juvénat Saint-Jean-Eudes, à [[Bathurst (Nouveau-Brunswick)|Bathurst]], afin de pouvoir étudier au [[collège Sacré-Cœur]] pour ensuite poursuivre une carrière dans l'Église.
Il s'implique activement dans la vie étudiante du collège, participant notamment à un club du débat et au journal étudiant<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Della M. M. Stanley|titre=Louis Robichaud. A Decade of Power.|lieu=Halifax|éditeur=Nimbus Publishing Ltd.|année=1984|passage=8-13|isbn=}}</ref>.
Après trois ans d'études au juvénat, il prend la décision de s'orienter vers la politique. Il
Il obtient un [[Baccalauréat ès arts (Québec)|baccalauréat ès arts]] du collège Sacré-Cœur en [[1947]].
Il étudie ensuite la science politique et les sciences économiques à l'[[
Louis J. Robichaud arrive à l'Université lorsque le révérend [[Georges-Henri Lévesque]] dirige la faculté. Critique du gouvernement provincial de [[Maurice Duplessis]] et de l'ordre dominant conservateur, Lévesque sera un mentor pour le jeune Robichaud et bien d'autres politiciens et sénateurs du Canada français. Il lui inculquera des valeurs de justice sociale et de changement<ref name=":0" />. Pendant la durée de ses études, Louis Robichaud est président de l'Association des étudiants
Après son retour au Nouveau-Brunswick en 1949, il effectue un stage en droit dans le cabinet d'[[Albany Robichaud]] pendant trois ans<ref name=":0" />. Il est ensuite admis au barreau et exerce le droit pendant une courte période à [[Richibouctou]]<ref name="assemblée législative" />.
=== Carrière politique ===
Louis J. Robichaud commence sa carrière politique très jeune en étant élu en 1952, à 27 ans, député de la circonscription du [[Comté de Kent (Nouveau-Brunswick)|Comté de Kent]]. Il est réélu en 1956.
En {{date-|octobre 1958}}, il prend en main la direction du [[Association libérale du Nouveau-Brunswick|
Louis J. Robichaud est assermenté premier ministre du Nouveau-Brunswick le {{date-|12 juillet 1960}} à l'âge de 34 ans et devient alors le deuxième Acadien à occuper cette fonction après [[Peter Veniot]] et le premier Acadien à gagner une élection en tant que premier ministre. Son gouvernement remporte à nouveau les élections en 1963, puis en 1967 et Louis J. Robichaud reste ainsi premier ministre durant 10 ans, jusqu'en 1970. Pendant ses trois mandats, il occupe en outre les fonctions de [[procureur général]] de 1960 à 1965 et prend le portefeuille de ministre de la jeunesse de 1968 à 1970. Parmi ses nombreux collaborateurs, il eut notamment [[Robert Pichette]], un historien, comme chef de cabinet.
Il est élu avec le soutien de la [[J.D. Irving|famille Irving]] — qui contribue au financement de sa campagne — mais se montre par la suite très critique de l'influence démesurée de celle-ci. Son biographe, le journaliste [[Michel Cormier]] écrit : « On pouvait peut être remporter une élection sans l'appui tacite d'Irving, mais on pouvait difficilement aspirer au pouvoir s'il décidait de s'y opposer ouvertement<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=Deneault |prénom1=Alain |titre=La famille Irving, un féodalisme canadien |url=https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/DENEAULT/59710
==== Réformes ====
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Au moment où Louis J. Robichaud prend ses fonctions, la société néo-brunswickoise est une société à deux vitesses, avec des régions acadiennes comptant parmi les plus pauvres de la province et une minorité francophone ayant peu d'institutions et n'obtenant que très difficilement des services en français.
Il met alors sur pied le programme [[Chances égales pour tous]], un programme de redistribution de la richesse qui instaurait des normes communes à tous les citoyens. Il s'enclenche alors un mouvement social similaire à la [[Révolution tranquille]] du Québec.
Ardent défenseur de la [[langue française]], son rôle a été déterminant pour l’avenir des francophones du Nouveau-Brunswick en faisant adopter la [[Loi sur les langues officielles (Nouveau-Brunswick)|Loi sur les langues officielles]] qui a fait du Nouveau-Brunswick la seule province officiellement bilingue du Canada. Il a également contribué à la mise sur pied d’un réseau scolaire francophone, la fondation de l’Université de Moncton en étant le point d'orgue.
=== Sénat et retraite ===
Louis J. Robichaud perd finalement les élections générales de 1970 contre les conservateurs menés par [[Richard Bennett Hatfield]]. Il démissionne alors de son siège à l'Assemblée législative et de son poste de chef du
Il devient la même année président de la [[Commission mixte internationale]], fonction qu'il occupera jusqu'à sa nomination au [[Sénat du Canada]] le {{date-|21 décembre 1973}}.
Il prend sa retraite le {{date-|21|octobre|2000}} et retourne finir ses jours au Nouveau-Brunswick. On lui diagnostique un cancer en [[2005]]. Il succombe le {{date-|6|janvier|2005}} à l'hôpital Stella-Maris-de-Kent, après quelques semaines de maladie<ref>[http://www.radio-canada.ca/radio/desautels/06012005/44088.shtml Radio-Canada - Désautels reportages - Décès du sénateur Louis J. Robichaud]</ref>.
Des funérailles officielles sont organisées à la [[Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Moncton|cathédrale Notre-Dame de l'Assomption]], à [[Moncton]]<ref name="src funérailles">[http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/nouvelles/200501/11/003-obseques.shtml Radio-Canada - Dernier hommage à Louis J. Robichaud]</ref>.
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=== Surnom ===
Louis Robichaud est surnommé « P'tit Louis », en raison de sa petite taille. Il a reçu ce surnom très jeune, mais plus tard cela le différenciait de [[Louis St-Laurent]], un autre
== Distinctions ==
* L'école secondaire ''Louis-J.-Robichaud'' de [[Shédiac]], qu'il a inaugurée en [[1969]]<ref>[http://ljr.nbed.nb.ca/ École Louis-J.-Robichaud]</ref>, porte son nom.
▲* L'école secondaire ''Louis-J.-Robichaud'' de [[Shédiac]], qu'il a inaugurée en [[1969]]<ref>[http://ljr.nbed.nb.ca/ École Louis-J.-Robichaud]</ref>, porte son nom.
* Un monument a été élevé en son honneur dans son village natal de [[Saint-Antoine (Nouveau-Brunswick)|Saint-Antoine]].
* Le [[Conseil supérieur de la langue française]] lui décerne l’[[Ordre des francophones d'Amérique]] à titre posthume.
* En [[1999]], à la suite d'un sondage organisé par le journal [[L'Acadie nouvelle]], Louis J. Robichaud a été déclaré « Personnalité du siècle en Acadie ».
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== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Jules Boudreau]] |titre=Bâtisseurs de l'Acadie |lieu=Tracadie-Sheila |éditeur=Éditions La grande marée |année=2014 |passage=191-195 |isbn=9782349723017 }}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Michel |nom1=Cormier |lien auteur1=Michel Cormier |titre=Louis Robichaud |sous-titre=La révolution acadienne |lieu=Montréal |éditeur=[[Leméac]] |année=2004 |pages totales=325 |isbn=2-7609-1210-8}}
* John Edward Belliveau, ''Little Louis and the giant KC'', Hantsport: Lancelot Press, 1980, {{ISBN|0-88999-132-4}}.
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=== Liens externes ===
* [http://archives.radio-canada.ca/IDD-0-17-414/politique_economie/acadie/ ''L’éveil de l’Acadie''], collection de 8 vidéoclips dans le site internet [http://archives.radio-canada.ca Les Archives de Radio-Canada], Société Radio-Canada.
* [http://www.gnb.ca/legis/publications/tradition/premiers/robichaudl-f.asp Biographie sur le site de l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick]
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{{Portail|Acadie|Canada|politique|Nouveau-Brunswick}}
{{
[[Catégorie:Naissance en octobre 1925]]
[[Catégorie:Décès en janvier 2005]]
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[[Catégorie:Sénateur canadien provenant du Nouveau-Brunswick]]
[[Catégorie:Sénateur du Parti libéral du Canada]]
[[Catégorie:Membre du Conseil privé
[[Catégorie:Personnalité politique acadienne]]
[[Catégorie:Personnalité liée au comté de Kent (Nouveau-Brunswick)]]
[[Catégorie:Avocat néo-brunswickois]]
[[Catégorie:Étudiant de l'Université Laval]]
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur (date non précisée)]]
[[Catégorie:Membre de l'Ordre du Nouveau-Brunswick]]
[[Catégorie:Compagnon de l'Ordre du Canada]]
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