« Arnaud Montebourg » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Proximo (discuter | contributions)
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile
Proximo (discuter | contributions)
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile
Ligne 244 :
À noter que dans le cadre de ce dossier, à la mi-{{date-|mai 2014}} Montebourg participe à la publication d'un décret qui élargit le droit de veto de l'État sur les investissements étrangers en France dans les secteurs stratégiques.<ref>Bertille Bayart, [http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/15/20002-20140515ARTFIG00327-alstom-montebourg-brandit-une-nouvelle-arme.php « Alstom : Montebourg brandit une nouvelle arme »], ''[[Le Figaro]]'', encart « Économie », vendredi {{date-|16 mai 2014}}, page 21.</ref>. Ce décret, baptisé « décret Alstom »<ref>{{Article |auteur1=Bertille Bayart |titre=Décret Alstom : un «réarmement» qui témoigne de l'impuissance de l'État |périodique=[[Le Figaro]] |date=15-05-2014 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/societes/2014/05/15/20005-20140515ARTFIG00079-decret-alstom-un-rearmement-qui-temoigne-de-l-impuissance-de-l-etat.php |consulté le=29-06-2020}}.</ref>{{,}}<ref name="HIjlKv" /> provoque de fortes réactions à l'étranger, notamment de la part de [[Vince Cable]], ministre de l'Économie du Royaume-Uni<ref name="HIjlKv">{{Lien web |titre=French ‘nuclear weapon’ against foreign takeovers sparks UK blast |url=https://www.ft.com/content/1d386c96-dbeb-11e3-a460-00144feabdc0#axzz31zVvlgnT |accès url=payant |site=FT.com |consulté le=2021-09-05}}.</ref>, alors que [[Michel Barnier]], commissaire européen chargé du Marché interne, le cautionne<ref>{{Article |auteur1= |titre=Décret Alstom : Bruxelles met en garde contre la tentation protectionniste |périodique=[[Les Échos]] |date=15-05-2014 |lire en ligne=https://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203499011346-patriotisme-economique-un-decret-pour-les-industries-strategiques-671093.php |consulté le=29-06-2020}}.</ref>.
 
Malgré cela, ce qu'il avait anticipé se réalise. Lors du quinquennat suivant de très nombreux fleurons nationaux seront vendus à des sociétés étrangères, le plus souvent alors qu'ils fonctionnent bien. Ils seront souvent démembrés: Alcatel, Essilor, Technip, Latécoère, Véolia. Avant les élections 2022, de nombreux projets de vente ont été suspendus: Carrefour, EDF, Engie. On note aussi une volonté de privatisation des universités et de l'école, ainsi que l'hôpital public, la tentative de vente de l'aéroport de Paris. À chaque fois Montebourg qui s'était retiré de la politique réapparaît dans les médias pour alerter.
Hormis cette affaire, la politique de Montebourg a connu d'autres désaccords avec le Président et le Premier Ministre. S'appuyant sur la promesse de campagne de François Hollande de renégocier le traité européen, Arnaud Montebourg regrette l'euro fort prôné par la Banque centrale européenne et souhaite, vainement, que celle-ci assouplisse sa politique monétaire et mène une relance de la croissance européenne<ref name=ligneeco/>.
 
Hormis cette l'affaire Alstom, la politique de Montebourg a connu d'autres désaccords avec le Président et le Premier Ministre. S'appuyant sur la promesse de campagne de François Hollande de renégocier le traité européen, Arnaud Montebourg regrette l'euro fort prôné par la Banque centrale européenne et souhaite, vainement, que celle-ci assouplisse sa politique monétaire et mène une relance de la croissance européenne<ref name=ligneeco/>.
 
Il conteste la politique économique de François Hollande et Manuel Valls privilégiant une [[Économie de l'offre|politique de l'offre]] et une réduction forte des déficits plutôt qu'un soutien à la croissance et aux ménages<ref>Mathilde Damgé et Olivier Faye, [https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/08/25/economie-les-points-de-discorde-entre-montebourg-et-hollande_4476088_4355770.html « Économie : les points de discorde entre Montebourg et Hollande »], ''Le Monde'', {{date-|25 août 2014}}.</ref>. En {{date-|juin 2014}}, il désapprouve le remplacement d'Emmanuel Macron par [[Laurence Boone]] au poste de conseiller économie de François Hollande, estimant qu'il est désormais en situation de [[Cohabitation (politique)|cohabitation]] avec le [[palais de l'Élysée]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[Patrick Girard (écrivain)|Patrick Girard]] |titre=Le boa et le naja |éditeur=Archipel |année=2015 |pages totales=272 |isbn= |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=YvVBCQAAQBAJ}}.</ref>. Le {{date-|25 août 2014}}, après ses déclarations contre la politique économique du couple exécutif prononcées à la [[Fête de la rose de Frangy-en-Bresse]], le Premier ministre [[Manuel Valls]] remet la démission du gouvernement au président de la République<ref name=ligneeco/>. Regrettant les « reniements » de François Hollande, il déclare : « En votant pour les socialistes, les Français ne savaient pas qu’ils votaient pour le programme de la droite allemande »<ref>{{Article |langue=fr-FR |auteur1=Serge Halimi |titre=Quand la gauche n'essaie plus |périodique=Lava Media |date=2018-04-05 |lire en ligne=https://lavamedia.be/fr/quand-la-gauche-nessaie-plus/ |consulté le=2018-04-10 |pages= }}.</ref>. Il conteste aussi la politique de son successeur concernant les entreprises, dénonçant notamment le conflit d'intérêts supposé au moment du soutien de l'État français au croisiériste italien MSC dans le dossier des chantiers navals de l'Atlantique<ref name=affaireK/>, Alexis Kohler ayant des liens familiaux avec la famille actionnaire tout en étant au cabinet du ministre<ref name=affaireK> « L’affaire K », par Yanis Mhamdi, pour ''[[Off-investigation]]'' en {{date|novembre 2021}} [https://www.youtube.com/watch?v=jf6UBcPKlMM]</ref>.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Montebourg ».