« André Delpuech » : différence entre les versions
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|charte = archéologue
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'''André Delpuech''', né le {{date-|18 juillet 1959}}
== Biographie ==
André Delpuech a étudié l’[[archéologie]] et la [[préhistoire]] à l'[[université Paris I Panthéon-Sorbonne]] puis à l'[[université Bordeaux-I]]. Après être devenu spécialiste de la Préhistoire européenne, il intervient dans l'[[archéologie préventive]], et commence sa carrière professionnelle en 1984 en tant que chargé d’études à l'[[Association pour les fouilles archéologiques nationales]] (Afan)<ref>[http://www.cnrs.fr/lesgrandsdebats/spipaf97.html?article52 CNRS], Biographie d'André Delpuech</ref>. Au sein de la Direction des antiquités d’Auvergne, en 1983, il est chargé d’étude pour la carte archéologique nationale puis à partir de 1984, en tant qu’archéologue, il dirige les fouilles de sauvetage sur l’autoroute A71 (Clermont-
Il se spécialise ensuite dans l'histoire amérindienne des [[Caraïbes]]. Il a été conservateur régional de l'archéologie à la [[Direction régionale des Affaires culturelles]] de la [[Guadeloupe]] de 1992 à 1999. C'est à ce titre qu'il a collaboré au programme international de fouilles archéologiques mené en collaboration avec l'[[université de Leyde]] dans l'archipel guadeloupéen, co-dirigeant des fouilles sur les sites précolombiens de Morel (le Moule), Anse à la Gourde (Saint-François) et autour des roches gravées de Trois-Rivières. Il œuvre alors à une véritable éclosion scientifique de l'archéologie historique dans cette région, «
De 2002 à 2004, il a été chef du bureau de la recherche archéologique à la Sous-direction de l’archéologie (ministère de la Culture). Il est président de la sous-commission Amériques de la commission pour les recherches archéologiques françaises à l'étranger du ministère des Affaires étrangères. De 2005 à 2011, il a été également vice-président de l’International Association for Caribbean Archaeology (IACA-AIAC), membre du Conseil national de la recherche archéologique (CNRA)
De 2005, année de la création du musée, jusqu'en 2017, il est conservateur en chef responsable des collections des Amériques au [[Musée du Quai Branly]].
Depuis 2016, il est membre du comité d’administration du [[Conseil international des musées]] (ICOM France). En {{date-|avril 2017}}, il est nommé directeur du [[musée de l'Homme]]<ref>[https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/rencontre-avec-andre-delpuech-nouveau-directeur-du-musee-de-l-homme_118579 « André Delpuech, nouveau directeur du musée de l’Homme », ''Sciences et Avenir'', n° 850, décembre 2017.]</ref>.
Dans le cadre de cette nouvelle fonction et dans le paysage muséal français, il considère que les musées dits de société, d'ethnographie, d'anthropologie ou de civilisation sont avant tout « des lieux pour penser l'humanité ». C'est dans cet esprit que pour l'anniversaire des 80 ans du Musée de l'Homme, le {{date-|20 juin 2018}}, en partenariat avec les universités [[Université Sorbonne-Nouvelle|Sorbonne-Nouvelle Paris III]] et [[Université Toulouse-Jean-Jaurès|Toulouse-Jean-Jaurès]], il a organisé un colloque international intitulé « Des lieux pour penser - Musées, bibliothèques, théâtres »<ref>[http://www.museedelhomme.fr/fr/agenda/rendez-vous/conference/lieux-penser-musees-bibliotheques-theatres Colloque du 20 juin 2018 : « Des lieux pour penser - Musées, bibliothèques, théâtres »]</ref>. Dans un article du ''[[Le Journal des arts|Journal des arts]]'' de {{date-|septembre 2018}}, précisément intitulé « Les musées, des lieux pour penser l'humanité », résumant le renouveau de ces musées depuis le début du {{s-|XXI}}, il repense et interroge ce que peut être un musée de l'humanité dans notre monde contemporain, au-delà de l'ancien terme d'« ethnographie [...] en voie de disparition » : « Par définition, un musée de société ne doit-il pas s'adapter au temps dans lequel il s'inscrit ? », notamment à travers les grandes questions et enjeux contemporains autour de l'écologie, l'environnement, le devenir de l'homme « sur et avec la planète » et lié aux nouvelles technologies (« quête d'un Homme amélioré », intelligence artificielle, etc.) ; mais en même temps, face à un contexte de réaffirmations identitaires ou résurgences xénophobes, il entend bien maintenir et réaffirmer l'héritage particulier du Musée de l'Homme, « le message d'antan de l'unité de l'espèce humaine ». Selon lui, ce musée est donc à la fois un « musée-laboratoire » (intimement lié au monde de la recherche) et un musée militant<ref>« Les musées, des lieux pour penser l'humanité », ''[[Le Journal des arts]]'', n° 507, 21 septembre 2018.</ref>.▼
▲Dans le cadre de cette nouvelle fonction et dans le paysage muséal français, il considère que les musées dits de société, d'ethnographie, d'anthropologie ou de civilisation sont avant tout «
En janvier 2022, il quitte la direction du Musée de l'Homme et devient chercheur au [[Centre Alexandre-Koyré]] (Histoire des sciences et des techniques)<ref>[http://koyre.ehess.fr/index.php?3709 Centre Alexandre-Koyré]</ref>, associé au [[CNRS]] et à l’[[EHESS]].
En 2024, il est le commissaire de l'exposition « Taïnos et Kalinagos des Antilles<ref>[https://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/details-de-levenement/e/tainos-et-kalinagos-des-antilles Exposition « Taïnos et Kalinagos des Antilles », Musée du Quai Branly]</ref> », au Musée du Quai Branly (du 4 juin au 13 octobre 2024).
* Officier de l'[[ordre des Arts et des Lettres]] (2011)▼
== Décoration ==
== Ouvrages et articles ==
* André Delpuech et C. Benoit, «
* André Delpuech, Christine Laurière et Carine Peltier-Caroff, ''Les Années folles de l’ethnographie. Trocadéro 28-37'', Paris, Muséum national d'Histoire naturelle, 2017, 1008 p. {{ISBN|978-2-85653-807-4}}.
* « "Il est des situations acquises dont il faut bien s’accommoder". À propos de frontières dans les musées français », ''Les Nouvelles de l’Archéologie. Musées d’archéologie au début du XXIe siècle'', {{numéro}}147, {{date-|mars 2017}}, {{p.}}61-72.
* «
* «
* André Delpuech et Benoît Roux, « À la recherche de la culture matérielle des “Caraïbes insulaires”. Collections amazoniennes et antillaises d’Ancien Régime en France », in B. Grunberg (éd.), ''À la recherche du Caraïbe perdu. Les populations amérindiennes des Petites Antilles de l’époque précolombienne à la période coloniale'', Paris, L’Harmattan, 2015, {{p.}}319-344.
* André Delpuech & Jean-Paul Jacob (dir.), ''Archéologie de l'esclavage colonial'', [[La Découverte]], [http://www.inrap.fr INRAP], Paris, 2014, 408 p. {{OCLC|881614672}} {{ISBN|9782707178961}}.
* André Delpuech, Myriam Marrache-Gouraud et Benoît Roux, «
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* «
* André Delpuech, Hofman Corinne L. (dir.), ''Late ceramic age societies in the Eastern Caribbean'', Oxford, Archaeopress, 2004 (Monographs in ''American Archaeology'' {{numéro}}14), 330 p.
* André Delpuech, Jean-Pierre Giraud, Albert Hesse (éd.), ''Archéologie précolombienne et coloniale des Caraïbes'', Actes du {{123e}} Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Antilles-Guyane (1998), Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques , 2003, 374 p. {{OCLC|495413450}} {{ISBN|9782735504961}}.
* {{Ouvrage|titre=Guadeloupe amérindienne|lieu=Paris|éditeur=[[Centre des monuments nationaux|Éditions du Patrimoine]]|collection=Guides archéologiques de la France|année=2001|pages totales=120|isbn=978-2-85822-367-1|oclc=421938138}}.
* «
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
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{{Portail|archéologie|historiographie|musées|Cantal}}
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[[Catégorie:Officier des Arts et des Lettres]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1959]]
[[Catégorie:Naissance
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