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Elle obtient diplôme en droit à l'[[université du Zimbabwe]], puis en 1995, se rend en [[Autriche]] pour faire un doctorat en droit du commerce international à l'[[université de Graz]], combiné avec une maîtrise à l'[[université de Cambridge]]. Depuis 1998, elle est basée à [[Genève]], rn [[Suisse|en Suisse]], où elle travaille en tant que juriste internationale.
 
Elle indique avoir commencé à écrire sérieusement en {{date-|mai 2006}}. Son premier livre publié, ''An Elegy for Easterly'', est un recueil de treize récits consacrés à son pays et aux idéalistes qui en conduisaient la révolution et ont instauré en définitive un pouvoir dictatorial, cessant, aussi, de considérer les femmes comme des égales. Les thèmes de ces nouvelles : la corruption, la concusionconcussion, le trafic d'influences, le sida (cette «grande maladie au nom court»), un vieux chef de l’État qui s’accroche à son siège, la perte de repère des exilés, etc. [[Aminatta Forna]] loue l'auteure de rendre compte de la réalité de la vie au Zimbabwe, ajoutant {{Citation|Par l'humour et la compassion, elle dépeint cette caractéristique africaine par excellence : la capacité de rire de la vie, de peur de pleurer}}<ref>{{article | langue=en | auteur1=Mark Brown| url texte=https://www.theguardian.com/books/2009/dec/02/guardian-first-book-award-gappah | titre=Petina Gappah's An Elegy for Easterly wins Guardian First Book Award 2009|périodique=[[The Guardian]]|jour=2|mois=décembre|année=2009}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=fr|titre=Vie et mort au Zimbabwe|auteur1=Pascal Airault|périodique=[[Jeune Afrique]]|jour=14|mois=juillet|année=2010|url texte=https://www.jeuneafrique.com/195996/culture/vie-et-mort-au-zimbabwe/}}.</ref>. Il est publié par [[Faber and Faber]], en {{date-|avril 2009}}, au [[Royaume-Uni]], en {{date-|juin 2009}} aux [[États-Unis]], et en 2010 en France (sous le titre ''Les racines déchirées : histoires'')<ref>{{article|langue=en|titre=Author's Short Stories Offer Peek Into Zimbabwe|url texte=https://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=105873762|périodique=[[National Public Radio|NPR]]|jour=25|mois=juin|année=2009}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=fr|titre=Les racines déchirées : Histoires, de Petina Gappah|auteur1=Pasale Frey|périodique=[[Elle (magazine)|Elle]]|jour=1|mois=juin|année=2010|url texte=http://www.elle.fr/Loisirs/Livres/Genre/Roman/Les-racines-dechirees-Histoires2}}.</ref>. Il remporte le [[Guardian First Book Award]] en 2009<ref name="Guardian" />{{,}}<ref name="RFi">{{article|langue=fr|titre=Dans les geôles de Mugabe, avec la romancière Petina Gappah|auteur1=Tirthankar Chanda|jour=17|mois=mars|année=2017|périodique=[[Radio France internationale]]|url texte=http://www.rfi.fr/hebdo/20170317-geoles-mugabe-romanciere-petina-gappah-zimbabwe-livre-memory-anglophonie}}.</ref>. Pour autant, elle refuse d'être étiquetée par son éditeur comme « la voix du Zimbabwe ». Le roman est traduit en plusieurs langues, dont le Chinois, le néerlandais, le finnois, le français, le japonais, le néerlandais, le norvégien, le serbe et le suédois<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.theworldaccordingtogappah.com/|titre=An Elegy For Easterly|site=le site de Petina Gappah}}.</ref>.
 
En 2010, elle s'installe à Harare pour trois ans afin de travailler sur son premier roman, ''The Book of Memory''<ref name="Phillips">{{article|langue=en|auteur1=Julie Phillips|url texte=http://lithub.com/petina-gappah-on-zimbabwe-language-and-afropolitans/|titre=Petina Gappah on Zimbabwe, Language, and 'Afropolitans'|périodique=Literary Hub|jour=22|mois=février|année=2016}}.</ref>. Publié en 2015, c'est une fiction, où la narratrice est une femme albinos emprisonnée, pour un meurtre qu'elle n'a pas commis, dans le [[couloir de la mort]]. À travers des petits détails, la romancière aborde les thèmes du destin et du libre arbitre, de l'amour et de la perte, de la collision entre la tradition et la modernité, et de l'impact de la politique sur les personnes<ref>{{article|langue=fr|titre=Vient de paraître. Petina Gappah : Le livre de Memory|auteur1=N. L.|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|jour=2|mois=septembre|année=2016|url texte=http://next.liberation.fr/livres/2016/09/02/vient-de-paraitre_1478494}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Sarah Gilmartin|url texte=http://www.irishtimes.com/culture/books/review-the-book-of-memory-by-petina-gappah-1.2376101|titre=Review: The Book of Memory by Petina Gappah|périodique=[[The Irish Times]]|jour=3|mois=octobre|année=2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Maya Jaggi|url texte=https://www.theguardian.com/books/2015/sep/19/the-book-of-memory-petina-gappah-review-death-row|titre=The Book of Memory by Petina Gappah review – a fictional testament from death row|périodique=[[The Guardian]]|jour=19|mois=septembre|année=2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Anita Sethi|url texte=https://www.theguardian.com/books/2015/aug/16/the-book-of-memory-review-petina-gappah|titre=The Book of Memory review – a vivid life story from death row|périodique=[[The Observer]]|jour=16|mois=août|année=2015}}.</ref>{{,}}<ref name="RFi" />. En France, la traduction de cet ouvrage échoue de peu au [[prix Femina étranger]] en 2016 : il recueille quatre votes en phase finale, contre cinq pour ''[[Les Vies de papier]]'' de [[Rabih Alameddine]]<ref>{{article | langue=fr | titre=Prix littéraire : l’œuvre ou l'auteur ? | auteur1= Claire Devarrieux | périodique=[[Libération (journal)|Libération]] | jour=25 | mois=octobre | année=2016 | url texte=http://next.liberation.fr/livres/2016/10/25/prix-litteraire-l-oeuvre-ou-l-auteur_1524202 }}.</ref>.
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