« Pie X » : différence entre les versions

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À l'instar de ses prédécesseurs {{souverain2|Pie IX}} et {{souverain2|Léon XIII}}, {{souverain-|Pie X}} maintient sa position de [[prisonnier du Vatican]] née de la [[prise de Rome]] par les forces armées du [[Royaume d'Italie]] le {{date-|20 septembre 1870}}. Toutefois, face à la montée du socialisme, il assouplit le ''[[non expedit]]''. Dans son encyclique de 1905, ''{{langue|it|Il fermo proposito}}'', il autorise les évêques à offrir une dispense permettant aux paroissiens d'exercer leurs droits législatifs lorsque « le bien suprême de la société » est en jeu<ref>{{it}} Pape {{souverain-|Pie X}} : ''Il Fermo Proposito''. Le Saint-Siège, {{date-|11 juin 1905}} (consulté le {{date-|22 mai 2019}}) : Article en italien sur l'encyclique {{lien|langue=it|Il fermo proposito}}</ref>.
 
=== Dernières années et mort ===
[[Fichier:Pio X appena spirato.jpg|vignette|{{souverain-|Pie X}} sur son lit de mort.]]
 
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{{souverain-|Pie X}} est bouleversé lorsqu'éclate la [[Première Guerre mondiale]], mais la question se pose de savoir s'il a tenté de la prévenir et si son entourage l'y encourageait<ref>[https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1987_act_95_1_2891 Le Saint-Siège et la Première Guerre mondiale]. Publications de l'École Française de Rome. {{nobr|Année 1987}} 95 ; {{p.|123-137}}, Philippe Levillain.</ref>. Même si selon une anecdote encore acceptée par Y.-M. Hilaire<ref name="Hilaire">Hilaire {{p.|436}}.</ref> mais mise en doute par plusieurs historiens<ref>Martin Benoist, « {{nobr|Été 1914}}, la Papauté face à la guerre », ''[[La Nouvelle Revue d'histoire]]'' HS {{n°|8}}, {{p.|59-61}}.</ref>, y compris des catholiques<ref>Francis Latour (chargé de cours à l'Institut catholique de Paris), dans son livre ''La Papauté et les problèmes de la paix pendant la Première Guerre mondiale'' (L'Harmattan, 1996, {{p.|26}}), met au conditionnel aussi bien la demande faite par le prince Schönburg que la réponse ({{Citation|je ne bénis pas les armes, mais la paix}}) de {{souverain-|Pie X}}. Il signale que l'historien catholique [[Daniel-Rops]], dans son ''Histoire de l'Église'' ({{t.|{{VI}}}}, {{vol.|2}}, Paris, 1963, {{p.|376}}) émet un doute très net. [[Charles Maurras]] aurait visiblement aimé que l'anecdote fût vraie, mais il ne la raconte qu'au conditionnel dans son livre ''La Démocratie religieuse'' (1921), rééd. 1970, Nouvelles Éditions latines, {{p.|11}}.</ref>, le pape refuse sa bénédiction aux armées [[Autriche-Hongrie|austro-hongroises]], disant {{Citation|Je ne bénis que la paix}}, [[Rafael Merry del Val]], toujours secrétaire d'État, ne tente rien pour dissuader l'Autriche-Hongrie d'entrer en guerre contre la [[Serbie]]. En tout état de cause, l'influence papale reste faible face à la montée des passions nationalistes<ref name="Hilaire"/> et l'attitude du Saint-Siège semble incohérente<ref>Francis Latour, {{p.|27}}.</ref>.
 
La guerre éclate et s'étend à toute l'Europe dans les premiers jours d'{{date-|août 1914}}. Le pape {{souverain-|Pie X}}, âgé de {{nobr|79 ans}}, est affecté par une [[bronchite aiguë|bronchite]] et, tourmenté par les hostilités qu'il semble avoir pressenties meurt au Vatican le {{Date de décès|20 |août |1914|2|juin|1835}} à l'âge de 79 ans, causant une grande émotion chez les fidèles angoissés, auprès desquels il est fortement populaire<ref>Hilaire, {{p.|436}}.</ref>.
 
== La canonisation ==
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