« Société hydroélectrique piémontaise » : différence entre les versions
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La '''Société
▲La '''Société Hydroélectrique Piémont''' ([[langue italienne|italien]]: ''Società Idroelettrica Piemonte'', '''SIP''') était une firme italienne active de [[1918]] à [[1964]]. Initialement présente dans le secteur de l'[[électricité]], elle a ensuite élargi ses activités à la [[téléphonie]].
==Histoire ==
La Société Hydroélectrique Piémont provient d'une fusion, le {{date|19|avril|1918}}, entre la ''Società Elettrometallurgica di Pont Saint Martin'' (Société Èlectrométallurgique de [[Pont-Saint-Martin (Italie)|Pont Saint Martin]]), fondée en 1887 et basée à [[Milan]], avec la ''Società Idroelettrica Valle d'Aosta'' (Société Hydroélectrique de la [[Vallée d'Aoste]]). La [[Banca Commerciale Italiana]] avait en effet augmenté le capital de la Société électrométallurgique de Pont Saint Martin de 2,5 à 15 millions de lires, permettant cette fusion. La nouvelle SIP se basa à [[Turin]]. Progressivement, la SIP devient l'une des firmes les plus importantes sur le marché italien de l'[[énergie électrique]], acquérant diverses autres entreprises d'hydroélectricité.▼
▲La Société
Le {{date|1er|juillet|1925}}, le territoire national fut divisé en cinq zones pour la [[téléphonie]], et des [[concession]]s accordées à [[STIPEL]], fondée en {{date-|octobre 1924}} et contrôlée par la SIP, la [[TELVE]], [[TIMO]], [[TETI]] et la [[Società Esercizi Telefonici|SET]]. La Stipel couvrait la [[Lombardie]] et le [[Piémont]]. Après le choc créé par la [[Grande Dépression]] et la formation de l'[[Institut de reconstruction industrielle|IRI]] (Institut de reconstruction industrielle), la SIP fut recapitalisée par l'IRI à hauteur de plus d'un milliard de lires. Le [[passif]] de la Société hydroélectrique piémontaise dépassait 600 millions de lires fin 1933 et ses titres étaient tombés de 250 à 20 lires<ref name=DG197> [[Daniel Guérin]] (1936), ''Fascisme et grand capital'', éd. Syllepse, 1999, p.197-199 </ref>▼
▲Le {{date|1er|juillet|1925}}, le territoire national fut divisé en cinq zones pour la [[téléphonie]], et des [[concession]]s accordées à [[
Le {{date|21|octobre|1933}}, l'IRI fonde la [[STET]], avec comme coactionnaires la [[STIPEL]], TELVE et TIMO. ▼
▲Le {{date|21|octobre|1933}}, l'IRI fonde la [[STET]], avec comme coactionnaires la [[
En 1947, la STET rachète TETI et la SET.▼
▲En 1947, la STET rachète [[TETI]] et la SET.
Avec l'instauration du monopole de l'[[ENEL]] par la loi du {{date-|27 novembre 1962}}, promulguée sous le gouvernement d'[[Amintore Fanfani]] ([[Démocratie chrétienne (Italie)|DC]]). Le secteur électrique est nationalisé en 1964. Finalement, la Stipel, Telve, Timo, Tetit, et la SET dépendant de la Société hydroélectrique piémontaise fusionnèrent, prenant le nom de [[SIP (entreprise)|Società Italiana per l'Esercizio Telefonico]], qui deviendra [[Telecom Italia]].▼
▲Avec l'instauration du monopole de l'[[ENEL]] par la loi du {{date-|27 novembre 1962}}, promulguée sous le gouvernement d'[[Amintore Fanfani]] ([[Démocratie chrétienne (Italie)|DC]]). Le secteur électrique est nationalisé en 1964. Finalement, la Stipel, Telve, Timo, Tetit, et la SET dépendant de la Société hydroélectrique piémontaise fusionnèrent, prenant le nom de [[SIP
== Notes et références ==
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{{Portail|énergie|électricité|Italie|entreprises|télécommunications}}
{{DEFAULTSORT:Societe hydroelectrique piemontaise}}
[[Catégorie:Entreprise du secteur de l'énergie ayant son siège en Italie]]
[[Catégorie:Opérateur de télécommunications]]
Ligne 28 ⟶ 24 :
[[Catégorie:Entreprise fondée en 1918]]
[[Catégorie:Entreprise italienne disparue]]
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