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== Étymologie ==
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Elle s'explique par le [[Vieux-francique|francique]] ou le [[Langues scandinaves|scandinave]]
 
== Origines de l'État normand ==
À l’Ouest de l’[[Europe]], dès la première moitié du {{s-|IX}}, des bandes [[vikings]] ravagent les côtes des royaumes d'[[Raids vikings en Angleterre|Angleterre]], d'Écosse, d'Irlande et de [[Raids vikings en France|France]]. Ils y établissent des bases comme à [[Saint-Florent-le-Vieil]] sur la [[Loire]] et à [[île de Noirmoutier|Noirmoutier]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Isabelle|nom1=Cartron|titre=Les pérégrinations de saint Philibert|sous-titre=Genèse d’un réseau monastique dans la société carolingienne|lieu=Rennes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes]]|année=2010|pages totales=456|isbn=978-2753509559|bnf=42121210f|lire en ligne=https://books.openedition.org/pur/126255?lang=fr}}</ref>. Cependant, leur installation y est limitée et ponctuelle. Plus solides sont leurs établissements à l'embouchure de la Loire ([[vieux norrois]] ''Leira'') et de la [[Seine]] (vieux norrois ''Signa''), ainsi que dans la péninsule du [[Cotentin]]. Le premier n'aboutit pas à la formation d'un État durable et viable. En revanche, sous la conduite d’un certain [[Rollon|Rollon le Marcheur]] (''Hrólfr''), l'établissement de la Basse Seine prend un caractère permanent, tout comme le Cotentin isolé et délaissé par les pouvoirs francs et bretons. Le [[jarl]] Rollon, viking d’origine [[Danemark|danoise]] ou [[Norvège|norvégienne]], après avoir été battu à [[Chartres]] en [[911]] par [[Robert Ier (roi des Francs)|Robert {{Ier}} de France]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Robert I {{!}} king of France |url=https://www.britannica.com/biography/Robert-I-king-of-France|site=Encyclopedia Britannica|consulté le=2020-02-29}}</ref>, reçoit du roi [[Carolingiens|carolingien]] [[Charles III le Simple|Charles le Simple]], négociant alors en position de force du fait de cette victoire, par le [[traité de Saint-Clair-sur-Epte]] (911), le [[Comté (domaine)|comté]] de [[Rouen]] et tout le territoire entre l’[[Epte]] et la mer. Cela en échange d'une allégeance, d'une conversion au christianisme et d'une alliance pour protéger désormais le royaume de Francie occidentale de nouvelles incursions des vikings. Cette colonie de la Basse Seine, qui s'étend dans des limites correspondant plus ou moins aux départements de l'[[Eure (département)|Eure]] et de la [[Seine-Maritime]], constitue l'embryon du futur [[duché de Normandie]]. C'est le fils de Rollon, [[Guillaume Longue Épée]], qui se charge de réunir les établissements du [[Bessin]] et du Cotentin, ainsi que l'[[Avranchin]] au comté de Rouen, se calquant de la sorte sur la [[Archidiocèse de Rouen|principauté ecclésiastique de Rouen]], elle-même correspondant à la ''[[Gaule lyonnaise|Seconde Lyonnaise]]'' antique, et qui deviendra ainsi le duché de Normandie.
 
Hormis les Vikings, une population [[Scandinavie|scandinave]] à la fois maritime et rurale s’implante dans le futur duché. Elle est majoritairement originaire du [[Danemark]] et du [[Danelaw]] (anglo-scandinave)<ref name="Ridel">Elisabeth Ridel, ''Les Vikings et les mots : L'apport de l'ancien scandinave à la langue française'', Éditions Errance, 2010</ref>, mais une partie non négligeable est originaire de [[Norvège]], que ce soit du royaume ou des possessions norvégiennes (d’Irlande notamment) : ces Norvégiens se fixent principalement dans le nord de la [[péninsule du Cotentin]] qui se trouve au bout d'une voie maritime partant des [[Orcades]] au nord de l'Écosse, passe entre les [[Hébrides]] et la côte est de l'Écosse, se prolonge entre l'Irlande et l'Angleterre, les îles [[Sorlingues]]<ref name="Ridel"/>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.viking.no/e/france/foundation.html The Vikings in Normandy] website viking.no</ref>.
 
La colonisation scandinave de la [[Normandie]], tout comme la formation du duché normand, s’étale sur plus d’un siècle car, dans les [[années 1020]], des bandes vikings viennent encore s’installer dans le duché sous le règne du [[duc]] [[Richard II de Normandie|Richard l’Irascible]]. Le duché de Normandie se constitue surtout sous les successeurs de Rollon, de son fils [[Guillaume Ier de Normandie|Guillaume Longue-Épée]] et c’est seulement au siècle suivant, sous le règne du duc [[Guillaume le Conquérant|Guillaume le Bâtard]], que le pouvoir ducal est totalement affirmé (à partir de 1060 environ), 150 ans après le traité de [[Saint-Clair-sur-Epte]].
 
[[File:Norman infantry and cavalery (xi century) Falaise.jpg|thumb|Infanterie et cavalerie normandes.]]
 
== Un peuple né de la synthèse d'éléments gallo-francs et anglo-scandinaves ==
=== La prédominence de la tradition gallo-franque ===
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=== L'influence scandinave et anglo-scandinave ===
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:''Où l'Orne épand ses eaux, et que la Sarthe arrose ; [...]
 
En liaison avec cette réticence prêtée aux Normands à s'exprimer en termes risquant de les engager, un vieux [[stéréotype]] les présente comme des chicaneurs acharnés à tirer avantage des textes de loi. Geoffroi Malaterra se fait déjà l'écho de cette passion procédurière, qu'il présente comme complémentaire de la violence entreprenante de ce peuple {{citation|qui sait manier la flatterie, qui nourrit une telle passion pour l'étude de l'éloquence qu'on entend même des enfants parler presque comme des rhéteurs, et qui par ailleurs ne co7658rconnaît cetteaucun raisonfrein qu’Æthelredtant IIqu'il trouvan'est refugepas ensoumis Normandieau enjoug 1013,de quandla iljustice<ref>''« futGens chasséadulari desciens, soneloquentiae royaumestudiis parinserviens {{souverain3|Svenin Iertantum, deut Danemark}}.etiam Sonet séjouripsos enpueros Normandiequasi jusqu’enrhetores 1016attendas: l’influençaquae ainsiquidem, quenisi iugo iustitiae prematur, seseffrenatissima filsest. Après»'', laGeoffroi conquêteMalaterra, de''De l’îleRebus parGestis {{souverain3|KnutRogerii IICalabriae deet Danemark}},Siciliae saComitis femmeet EmmaRoberti restaGuiscardi enDucis NormandieFratris eius'', livre I [http://www.thelatinlibrary.com/malaterra.html]</ref>}}.
 
Dans sa comédie ''[[Les Plaideurs]]'' (1668), satire visant les hommes de loi, [[Jean Racine]] situe l'action « dans une ville de Basse-Normandie ».
 
[[Jules Michelet]] affirme qu'en Normandie, {{citation|le père de famille, au retour des champs, aime à expliquer à ses petits, attentifs, quelques articles du Code civil<ref>Jules Michelet, ''Tableau de la France'' in ''Histoire de France'', vol. 3.</ref>}}.
 
== L'esprit de conquête et ses conséquences ==
=== Conquête de l'Angleterre ===
[[Image:Normans Bayeux.jpg|thumb|200px|La conquête de l’Angleterre]]
{{article détaillé|Conquête normande de l'Angleterre}}
 
Les Normands étaient depuis longtemps en contact avec l’[[Angleterre]]. En se livrant à la [[conquête normande de l'Angleterre|conquête de l'Angleterre]], les Normands du [[duché de Normandie]] n'ont fait que continuer la vague d’incursions norvégiennes en Angleterre. Non seulement leurs semblables païens ravageaient déjà les côtes anglaises, mais ils occupaient la plupart des ports importants face à l’Angleterre à travers la [[Manche (mer)|Manche]].
 
Cette proximité a produit des liens plus étroits encore avec le mariage de la fille du duc {{souverain2|Richard II de Normandie}}, [[Emma de Normandie|Emma]], au roi {{souverain2|Æthelred II d'Angleterre}}. C’est pour cette raison qu’Æthelred II trouva refuge en Normandie en 1013, quand il fut chassé de son royaume par {{souverain3|Sven Ier de Danemark}}. Son séjour en Normandie jusqu’en 1016 l’influença ainsi que ses fils. Après la conquête de l’île par {{souverain3|Knut II de Danemark}}, sa femme Emma resta en Normandie.
 
Lorsqu' [[Édouard le Confesseur]] revint finalement en Angleterre en 1041, à l’invitation de son demi-frère {{souverain2|Knut III de Danemark}}, il avait été extrêmement « normannisé ». Il amena de surcroît nombre de conseillers et de guerriers normands avec lui. Il engagea même une petite troupe de Normands pour établir et former une force de cavalerie anglaise. Bien que ce dessein ne se soit jamais vraiment réalisé, il est typique de l’attitude envers la Normandie d’Édouard qui nomma [[Robert de Jumièges]] [[archevêque de Cantorbéry]] et fit [[Ralph le timide]] [[comte de Hereford]]. En 1051, il invita son beau-frère {{souverain3|Eustache II de Boulogne}} à sa cour, ce qui devait avoir comme conséquence le plus important des premiers conflits entre Saxons et Normands et dont devait résulter l’exil du comte [[Godwin de Wessex]].
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L’[[immigration]] normande dans le ''[[Mezzogiorno]]'' n’eut rien de massif mais on estime qu'entre les [[années 1010]] et les [[années 1120]], il y eut un flux constant de départs du [[duché de Normandie]] vers l’[[Mezzogiorno|Italie du Sud]] et on a pu en évaluer le nombre à quelques centaines de Normands par an pendant un siècle environ<ref>{{lien brisé|url=http://www.dossiers-archeologie.com/referencement/les-normands-en-mediterranee-dossiers-d-archeologie-n-299-du-01-12-2004-double.html |titre=« Les Normands en Méditerranée », Dossiers d'Archéologie {{n°|299}} du {{date-|1 décembre 2004}}. }}</ref>{{,}}<ref>[http://www.faton.fr/scripts/index_numero.asp?id_titre=1&id_pro=2050 « Les Normands en Méditerranée », Dossiers d'Archéologie {{n°|299}} du {{date-|1 décembre 2004}} (Sommaire).]</ref>.
 
Contrairement à la conquête de l’Angleterre, cette conquête fut menée sur une longue durée, de plusieurs générations, par de petits seigneurs normands, et ne fut ni dirigée ni même inspirée par le duc de Normandie<ref name="P. Bouet">Pierre Bouet, ''Les Normands en Sicile'', article dans le Bulletin de la [[Société historique et archéologique de l'Orne|S.H.A.O.]], {{t.}}{{nobr rom|CXX}}, {{n°|1-2}}, mars-juin 2001, Alençon (numéro intitulé ''Les Le Veneur de Carrouges – Les Normands en Sicile''), {{p.}}61-91.</ref>. « Aucun projet préétabli, aucun plan à court ou à long terme n'a présidé aux opérations de conquête, si ce n'est dans les derniers temps quand la prise du pouvoir sembla possible »<ref name="P. Bouet"/>. Il s’agissait au départ de groupes de mercenaires indépendants au service de princes indigènes. D'après des études récentes<ref>L. R. Ménager, « Inventaire des familles normandes et franques émigrées en Italie méridionale et en Sicile ({{sp-|XI|-|XI}}) », in ''Roberto il Guiscardo e il suo tempo. Relazioni e communicazioni delle prime giornate normanno-sveve (Bari, 1973)'', Rome, 1975, {{p.}}189-214.</ref>, les deux tiers des immigrants de cette époque étaient des Normands et le reste était constitué principalement de [[Bretons]] mais aussi d'[[Angevins]], de Manceaux, de [[Flamands]] et de [[Francs]]<ref name="P. Bouet"/>. Ces Normands étaient originaires de Basse-Normandie, principalement du territoire de l’actuel [[Manche (département)|département de la Manche]], et issus de la classe des seigneurs de rang modeste incapables de donner des terres à leur famille nombreuse<ref name="P. Bouet"/>. Outre le manque de terre, on peut citer comme raisons de cette émigration, le besoin de s'exiler pour fuir l’autorité du pouvoir ducal, « le désir de tenter la fortune par le service des armes », ou encore des raisons propres au pays conquis comme ses 768richesses unet statutressources princiernaturelles lorsqu’ilsainsi proclamèrentque «ses ducfaiblesses d’Apuliepolitiques et Calabreinstitutionnelles<ref » le prince {{souverain3|Guaimar IV de Salerne}} qui octroya promptement le titre de comte de sa capitale [[Melfi (Italie)|Melfi]] à Guillaume Bras-de-Fer, leur chef éluname="P. Les Drengot atteignirent le même statut dans la principauté de [[Capoue]] lorsque l’empereur {{souverain3|Henri III du Saint-Empire}} anoblit le chef de leur maison, Drogon, comme ''duc et maître de l’Italie et comte des Normands de toute l’Apulie et de la Calabre'' en 1047Bouet"/>.
[[Fichier:Castello di melfi1.JPG|left|thumb|200px|Le [[château de Melfi|château]] normand de [[Melfi (Italie)|Melfi]].]]
Les Normands sont probablement entrés comme guerriers dans le [[Mezzogiorno]] en 1017 au plus tard à la suite de problèmes rencontrés par des pèlerins. Selon le moine bénédictin [[Aimé du Mont-Cassin]], des pèlerins de retour de [[Jérusalem]] en 999, relâchaient dans le port de [[Salerne]] lorsque se produisit une attaque de [[Sarrasin (peuple)|Sarrasins]]. Les Normands les combattirent si vaillamment que {{souverain3|Guaimar IV de Salerne}} les pria de rester. Ils déclinèrent la demande du prince, mais offrirent à la place d’envoyer des gens de chez eux et tinrent promesse. Le chroniqueur normand [[Guillaume d'Apulie]] relate qu’en 1016, le combattant de la liberté [[Lombards|lombarde]] [[Melo de Bari]] persuada des pèlerins qu’il avait rencontrés au tombeau de [[Michel (archange)|Saint-Michel]] au [[Gargano|Mont Gargan]] de revenir avec plus de guerriers pour les aider à se débarrasser des [[Empire byzantin|Byzantins]], ce qu’ils firent.
 
Parmi les aventuriers normands les plus fameux, on trouve [[Osmond Quarrel]] et [[Rainulf Drengot]] d’abord, qui arrivèrent en Italie en 1016 avec trois autres de leurs frères. Rainulf est, en 1029, le fondateur du premier [[fief]] normand en Méditerranée lorsqu’il reçut en 1030 le comté d’[[Aversa]] du [[Liste des ducs de Naples|duc]] {{souverain3|Serge IV de Naples}}. Plus tard vinrent des aventuriers non moins célèbres, les frères [[Maison de Hauteville|Hauteville]], qui arrivèrent progressivement à partir de 1035 environ avec principalement, [[Guillaume Bras-de-Fer]], [[Drogon de Hauteville]], [[Onfroi de Hauteville]], [[Robert Guiscard]] et son jeune frère [[Roger Ier de Sicile|Roger Bosso]].
 
Les [[Maison de Hauteville|Hauteville]] obtinrent un statut princier lorsqu’ils proclamèrent « duc d’Apulie et Calabre » le prince {{souverain3|Guaimar IV de Salerne}} qui octroya promptement le titre de comte de sa capitale [[Melfi (Italie)|Melfi]] à Guillaume Bras-de-Fer, leur chef élu. Les Drengot atteignirent le même statut dans la principauté de [[Capoue]] lorsque l’empereur {{souverain3|Henri III du Saint-Empire}} anoblit le chef de leur maison, Drogon, comme ''duc et maître de l’Italie et comte des Normands de toute l’Apulie et de la Calabre'' en 1047.
[[Image:Monreale Cathedral exterior BW 2012-10-09 10-23-10.jpg|thumb|La cathédrale de Monreale]]
De là, Robert Guiscard et Roger Bosso purent par la suite prendre la [[Sicile]] et [[Malte]] aux Sarrasins. Le fils de Roger, devint en 1130 le premier roi normand de Sicile sous le nom de {{souverain3|Roger II de Sicile}}, exactement un siècle après le couronnement de Rainulf comme comte par le pape {{souverain2|Anaclet II}}. Au pinacle du royaume normand de Sicile, qui comprenait également la moitié de la péninsule italienne jusqu’aux États papaux, la population de Palerme tournait autour de {{formatnum:300000}} alors que celle de Rome ne dépassait pas {{formatnum:30000}}. Les recettes fiscales de Palerme dépassaient à elles seules celles de l’Angleterre normande tout entière. Ce royaume devait durer jusqu’en 1194, lorsqu’il revint par alliance aux [[Hohenstaufen]]s.
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<references />
<references group="Note"/>
 
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== Bibliographie ==
* [[Eugène Achard]], Marie-Anne Paliard, ''Les Northmans en Amérique'', Montréal, Achard, 1954
* Aimé du Mont-Cassin, ''L’Ystoire de li Normant et la chronique de Robert Viscart ({{s-|XI}})'', Paris, Renouard, 1835
* Pierre Andrieu-Guitrancourt, ''Histoire de l’Empire normand et de sa civilisation'', Paris, Payot, 1952
* [[Pierre Aubé]], ''Les Empires normands d’Orient : {{sp-|XI|-|XIII|s}}'', Paris, Perrin, 1999 {{ISBN|226201552X}}
* François Baruchello, ''Les Normands d’Italie, des barbares de génie'', Évrecy, France-Italie, 1998
* Éric Barré, ''Les Normands en Méditerranée'', Rouen, Veilleur de Proue, 2000 {{ISBN|2912363152}}
* Gustave Bascle de Lagrèze, ''Les Normands dans les deux mondes'', Paris, Firmin-Didot, 1890
* Jean Béraud-Villars, ''Les Normands en Méditerranée'', Paris, Michel, 1951
* Pierre Bouet, François Neveux, ''Les Normands en Méditerranée, dans le sillage des Tancrède'', Caen, [[Presses universitaires de Caen]], 2001 {{ISBN|9782841331567}}
* Marcelle Bouteiller, ''Premiers Contacts entre les Normands et l’Amérique du Sud'', Paris, [s.n.], 1956
* Régis Boyer, ''Les Vikings, histoire et civilisation'', Paris, Perrin, 2002.
* [[Jean-Baptiste Honoré Raymond Capefigue]], ''Essai sur les invasions maritimes des Normands dans les Gaules ; suivi d’un aperçu des effets que les établissements des hommes du nord ont eus sur la langue, la littérature, les mœurs, les institutions nationales, et le système politique de l’Europe'', Paris, Impr. royale, 1823
* M. de Chastenay, ''Les Chevaliers normands, en Italie et en Sicile'', Paris, Maradan, 1816
* Jean Décarreaux, ''Normands, papes et moines : cinquante ans de conquêtes et de politique religieuse en Italie méridionale et en Sicile (milieu du {{s-|XI}}-début du {{s-|XII}})'', Paris, A. et J. Picard, 1974
* Odéen Delarc, ''Les Normands en Italie depuis les premières invasions jusqu’à l’avènement de S. Grégoire VII'', Paris, E. Leroux, 1883
* Georges Bernard Depping, ''Histoire des expéditions maritimes des Normands et de leur établissement en France au {{s-|X}}'', Paris, Didier, 1845
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* Guillaume de Jumièges, ''Histoire des Normands des origines jusqu’à l’année 1137'', Éd. François Guizot, Nathalie Desgrugillers, Clermont-Ferrand, Paleo, 2004 {{ISBN|2849090980}}
* [[Jules Lair|Jules-Auguste Lair]], ''Le Siège de Chartres par les Normands (911)'', Caen, H. Delesques, 1902
* Louis Langlois, ''La Découverte de l’Amé678riquel’Amérique par les Normands vers l’an 1000. Deux Sagas islandaises'', Paris, Société d’éditions géographiques, maritimes et coloniales, 1924
* [[César Lecat de Bazancourt]], ''Histoire de la Sicile sous la domination des Normands depuis la conquête de l’île jusqu’à l’établissement de la monarchie'', Paris, Amyot, 1846
* Charles Marshall Smith, ''Les Expéditions des Normands depuis les origines jusqu’à la conquête de l’Angleterre'', Paris, Payot, 1941
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* [[Hiberno-Normand]]s
* [[Scoto-Normand]]s
* [[Royaume de Sicile#Co6578Conquête et domination normande|Royaume normanno-sicilien]]
* [[Varègues|Rus']]
 
=== Liens externes ===
* [http://www.mondes-normands.caen.fr/ Les Normands, peuple d’Europe ({{sp-|X|-|XII}})].
* [http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article915 850(c) Les Normands en Aquitaine] - Panique dans les paroisses.
 
{{Palette|Âge des Vikings}}
{{Portail|Normandie|Âge des Vikings}}
 
[[Catégorie:Normandie médiévale]]
[[Catégorie:Vikings]]
[[Catégorie:Âge des Vikings en France]]
[[Catégorie:Pays ou peuple au Moyen Âge]]
[[Catégorie:Normands du haut Moyen Âge|*]]
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