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Les '''tardigrades''' ('''Tardigrada'''), parfois surnommés '''oursons d'eau''', forment un [[Embranchement (biologie)|embranchement]] du règne animal, regroupé avec les [[arthropodes]] et les [[onychophora|onychophores]] au sein du [[clade]] des [[panarthropoda|panarthropodes]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Frank W |nom1=Smith |prénom2=Elizabeth L |nom2=Jockusch |titre=The metameric pattern of Hypsibius dujardini(Eutardigrada) and its relationship to that of other panarthropods |périodique=Frontiers in Zoology |volume=11 |numéro=1 |date=2014-12-XX |issn=1742-9994 |doi=10.1186/s12983-014-0066-9 |lire en ligne=http://frontiersinzoology.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12983-014-0066-9 |consulté le=2021-04-08 |pages=66 }}</ref>. Ils ont été décrits en premier par [[Johann August Ephraim Goeze]] en [[1773]]<ref name="Goeze, 1773">Goeze, 1773 : ''Uber der Kleinen Wasserbär.'' Abhandlungen aus der Insectologie, Ubers. Usw, 2. Beobachtg, {{p.|367-375}}</ref>. Leur nom, formé à partir du [[latin]] {{traduction|langue=la|tardus gradus|marcheur lent}}, est donné par [[Lazzaro Spallanzani|allanzani]] en [[1776]]<ref name="Spallanzani, 1777">Spallanzani, 1776 : Opuscoli di fisica animale, e vegetabile dell'abate Spallanzani 2. vol, 590p. & 277 p. Traduits de l'italien par Jean Senebier en 1777 : Opuscules de physique, animale et végétale. Augmentés de ses Expériences sur la digestion de l'homme & des animaux… On y a joint plusieurs lettres relatives à ces Opuscules écrites à {{M.}} l'abbé Spallanzani par {{M.}} Charles Bonnet & par d'autres naturalistes célèbres. 2 vol. 352 p. & 730 p.</ref>. On en connaît plus de {{formatnum:1200}} espèces{{note| groupe=alpha| {{formatnum:1238}} espèces connues fin 2017<ref name=LeGuyader2017>{{article| titre=The walking head| auteur=Hervé le Guyader| pages=92-94| périodique=[[Pour la science]]| mois=décembre| année=2017| numéro=482}}.</ref>.}}, vivant dans des milieux variés et souvent hostiles<ref name="La Méthode Scientifique, Tardigrade, petit mais costaud">{{Lien web |langue=fr |titre=Tardigrade, petit mais costaud |url=https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/tardigrade-petit-mais-costaud |site=France Culture |consulté le=2021-04-08}}</ref>. ==
 
Longs de 0,1 à un peu plus de {{unité|1|mm}}, les tardigrades sont des animaux [[extrêmophile]]s, c'est-à-dire qu'ils peuvent survivre dans des environnements extrêmement hostiles. (températures de {{tmp|-272|+150|°C}} et pressions jusqu'à {{unité|6000|bar}}<ref name="Futura"/>, milieu anhydrique ou exposé aux [[rayonnement]]s [[ultraviolet]]s ou [[Rayon X|X]], [[vide spatial]]<ref name="low-earth-orbit"/>). Privés d'eau et de nourriture, ils se replient en [[cryptobiose]], ce qui signifie que les processus [[Métabolisme|métaboliques]] observables sont considérablement réduits : le tardigrade est alors en état de stase jusqu'à réactivation de ses processus métaboliques (sortie de stase). La stase peut durer une trentaine d’années<ref name="Tardigrade, petit mais costaud">{{Lien web |auteur=Alain Couté |lien auteur= |coauteurs=Nicolas Martin |url=https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/tardigrade-petit-mais-costaud |titre=Tardigrade, petit mais costaud |série= |jour=29 |mois=05 |année=2017 |site=[[France Culture|FranceCulture.fr]]}}</ref>.
 
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