« Tardigrada » : différence entre les versions
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{{Autre|les Tardigrades, ancienne famille d'édentés|Paresseux}}
▲Les tardigrades ont une durée de vie active comprise entre 12 et 24 mois pour les espèces aquatiques, et entre 15 et 30 mois pour les espèces terrestres, si l'on ne compte pas les périodes de [[cryptobiose]] qui leur permettent de survivre beaucoup plus longtemps. Le record en laboratoire est, jusqu'en 2015, de {{nb|9 ans}} passés dans un état de cryptobiose, après lesquels les tardigrades sont revenus à la vie<ref name="Sømme & Meier, 1995">{{article|auteur1=Sømme |auteur2=Meier |année=1995 |titre=Cold tolerance in Tardigrada from Dronning Maud Land, Antarctica. |périodique=Polar Biology |volume=15|numéro=3|pages=221-224}}.</ref>. En 2016, une publication scientifique japonaise annonce que deux tardigrades et un œuf sont réanimés après avoir passé 30,5 ans en cryptobiose, à la température de {{tmp|-20|°C}}<ref>{{Article |langue=en |titre=Recovery and reproduction of an Antarctic tardigrade retrieved from a moss sample frozen for over 30 years |périodique=Cryobiology |volume=72 |numéro=1 |date=2016-02-01 |issn=0011-2240 |doi=10.1016/j.cryobiol.2015.12.003 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0011224015300134 |consulté le=2021-04-08 |pages=78–81 }}</ref>. Dans les couches profondes de la [[banquise]] du [[Groenland]], Alain Couté du [[Muséum national d'histoire naturelle]] a trouvé des tardigrades en cryptobiose qui ont {{citation|repris vie}} dès que l'on a fait fondre à température ambiante la glace qui les enrobait, laquelle a été datée de plus de {{unité|2000|ans}} : en fait on ne connaît pas la durée maximale possible de leur cryptobiose, peut-être beaucoup plus longue<ref name="Tardigrade, petit mais costaud"/>.
Leur mode de reproduction reste peu connu, mais, en 2016, une étude, réalisée par le {{lien|trad=Senckenberg Museum für Naturkunde Görlitz|lang=de|Musée d’histoire naturelle Senckenberg de Görlitz}} en Allemagne, a permis de mettre en évidence certains aspects de celle-ci<ref name=":0">{{Article |langue=en |prénom1=Jana |nom1=Bingemer |prénom2=Karin |nom2=Hohberg |prénom3=Ralph O. |nom3=Schill |titre=First detailed observations on tardigrade mating behaviour and some aspects of the life history of Isohypsibius dastychi Pilato, Bertolani & Binda 1982 (Tardigrada, Isohypsibiidae) |périodique=Zoological Journal of the Linnean Society |volume=178 |numéro=4 |date=2016 |issn=1096-3642 |doi=10.1111/zoj.12435 |lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/zoj.12435 |consulté le=2021-04-08 |pages=856–862 }}</ref>. Les ovules sont pondus par la femelle lorsque celle-ci mue. Ils sont alors disposés dans la couche externe de la cuticule. Le mâle intervient alors et s'enroule autour d'une extrémité de la femelle. Celle-ci stimule son abdomen jusqu'à obtenir son éjaculation. Cette dernière s'effectue au sein de la couche externe de la cuticule, fécondant les ovules ; la femelle garde les œufs sur elle jusqu'à éclosion des larves<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Iris Joussen |titre=La vie sexuelle du tardigrade en images |url=https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/l-accouplement-des-tardigrades-comment-ca-se-passe_108667 |site=Sciences et Avenir |date=9 décembre 2016 |consulté le=2021-04-08}}</ref>.
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