« Bibliothèque tiers lieu » : différence entre les versions

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L'auteur discute également des réticences de certains face à la transformation des bibliothèques en quelque chose déviant de la conception traditionnelle de temple du savoir et de dépôt de livres. Le marketing est fréquent en bibliothèque (page 52)<ref name=":1" />. Dans les bibliothèques {{3e}} lieu, l’usager est considéré comme un client qu'il faut attirer.
 
Oldenburg a fondé son concept sur un zonage existant en Floride à Miami entre des personnes non retraitées et des personnes âgées d'un âge minimum<!--on y accepte pas les personnes jeunes sauf personnel de service--> hébergées et protégées dans des résidences multiservices fermées au public. Y compris pour les visites de la famille dépassant une certaine durée. Ces structures, imitées du modèle initial unique mis en place en 1980 par un financier, sont tenues dans un droit de co-propriété héritable de village-vacances{{refsou}}<!--documentaire allemand diffusé par Arte +-2010?-->.
 
Ce lien entre bibliothèques innovantes et magasins n'a pas été imaginé par Oldenburg, qui « a de grandes difficultés à envisager une application de son concept à l’univers marchand, qu’il considère comme environnement hostile » (page 58)<ref name=":1" />. Certains critiquent cet état de fait, et y voient une dénaturalisation du rôle de la bibliothèque dont le rôle est mal défini par la multiplicité de ses facettes<ref>{{Ouvrage|prénom1=Anne|nom1=Goulding|titre=Public libraries in the 21st century : defining services and debating the future|éditeur=Ashgate Pub. Co|année=2006|isbn=0-7546-4286-0|oclc=318533195|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/318533195}}</ref>. « Répondre à toutes les demandes de l’usager ne contribue pas nécessairement à son bien-être émotionnel ou intellectuel » (page 60)<ref name=":1" />. L'espace réservé aux livres diminue à mesure que celui réservé aux autres activités augmente. Cette tendance est aussi observée en Amérique. La règle du 80/20, où 20 % de la collection est utilisée par 80 % de la clientèle, contribue à faire disparaître ou déplacer le 80 % de la collection restante<ref name=":6">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=David, R. Lankes|titre=Expect More : Demanding Better Libraries For Today's Complex World.|éditeur=CreateSpace|année=2004|isbn=|lire en ligne=https://davidlankes.org/wp-content/uploads/2014/01/ExpectMoreOpen.pdf}}</ref>.