« Marine Le Pen » : différence entre les versions

| image = Marine Le Pen, 2022Marine-9586 (cropped).jpg

| légende = Marine Le Pen en 20222014.

[[Radio France internationale|RFI]] observe qu'elle souhaite « déshystériser » ses relations avec les journalistes à l'occasion de l’élection présidentielle 2022<ref name=":4">{{Lien web |langue=fr |titre=Politique, le choix de la semaine - Marine Le Pen et les médias: un virage? |url=https://www.rfi.fr/fr/podcasts/politique-le-choix-de-la-semaine/20210417-marine-le-pen-et-les-m%C3%A9dias-un-virage |site=RFI |date=2021-04-17 |consulté le=2022-04-13}}</ref>. Sa nouvelle conseillère presse, Caroline Parmentier<ref>{{Article|langue=fr|titre=Caroline Parmentier, la très droitière conseillère qui veut adoucir l’image de Marine Le Pen|périodique=Le Monde.fr|date=2022-04-13|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/04/13/caroline-parmentier-la-tres-droitiere-conseillere-qui-veut-adoucir-l-image-de-marine-le-pen_6122030_4500055.html|consulté le=2022-04-13}}</ref> lui permet même de renouer avec ''[[Mediapart]]'', le Rassemblement national indiquant souhaiter « parler à tous les journalistes » à condition qu'ils soient « loyaux »<ref name=":4" />. Le quotidien ''[[Le Monde]]'' souligne fin 2021, que l'audiovisuel public est devenu {{cita|un enjeu démocratique au cœur de la présidentielle}}, les trois principaux rivaux d'[[Emmanuel Macron]] (Marine Le Pen, [[Éric Zemmour]] et [[Valérie Pécresse]]) évoquant sa privatisation ; à l'occasion d'un entretien au ''Figaro'' le 8 septembre 2021, Marine Le Pen annonce y être favorable, comme à la fin de la redevance<ref name="enjeu">"L'audiovisuel public, un enjeu démocratique au cœur de la présidentielle" par Sandrine Cassini, dans ''[[Le Monde]]'', le 16 novembre 2021 [https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/11/16/l-audiovisuel-public-un-enjeu-democratique-au-c-ur-de-la-presidentielle_6102200_3232.html]</ref>{{,}}<ref>"Marine Le Pen veut privatiser l'audiovisuel public" par Florian Guadalupe, le 9 Septembre 2021, OZAP [https://www.ozap.com/actu/marine-le-pen-veut-privatiser-l-audiovisuel-public/608274]</ref>.

En marge de l'affaire de l'annulation de son permis de conduire, Marine Le Pen n'avait pas réglé les honoraires de {{euro|3000}} qu'elle devait au cabinet d'avocats Dufour & Associés, auquel elle s'était adressée initialement. Ce cabinet ayant saisi la justice, le bâtonnier Pierre-Olivier Sur intime à Marine Le Pen, dans une décision rendue le {{date-|19 septembre 2014}} et publiée par ''[[Le Canard enchaîné]]'' (« Marine veut conduire la France, mais elle n'a pas le permis »), de verser la somme due au cabinet d'avocats. Dans un droit de réponse publié le {{date-|1 octobre 2014}} sur le site du FN, Marine Le Pen déclare que les avocats saisis s’étaient séparés et qu'elle ne savait lequel elle devait régler. Le 8 octobre 2014, [[Le Canard enchaîné|le ''Canard enchaîné'']] ironise : « Ultime farce », les sommes dues depuis 2012, et pour lesquelles il a fallu faire intervenir la justice pour que Marine Le Pen soit sommée de payer sa dette, ont finalement été versés le jour même où ces révélations sont sorties dans la presse<ref>{{Article |titre=Marine Lepen permis |périodique=[[Le Canard enchaîné]] |date=2014-10-01 }}</ref>.

À l'issue de l'enquête, le 5 octobre 2016, les juges d'instruction renvoient devant le [[tribunal correctionnel]] dix personnes physiques ou morales, dont le Front national et deux de ses cadres<ref>{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/07/le-front-national-va-devoir-affronter-l-epreuve-d-un-proces_5009620_823448.html#jIrRfwEJsEAr5ije.99|titre=Le Front national va devoir affronter l’épreuve d’un procès|site=lemonde.fr|date=7 octobre 2016|consulté=7 octobre 2016|auteur= Olivier Faye et Simon Pile}}.</ref>. Le parti soutient que le dossier est vide et dénonce une « persécution judiciaire ». Le vice-président [[Florian Philippot]] s'étonne du calendrier « En France, on juge les affaires de 2012 quelques mois avant l’élection présidentielle de 2017 », et affirme que « sur le fond, le Front national n’a strictement rien à se reprocher. Nous sommes très sereins<ref>{{lien web|url=https://www.lopinion.fr/edition/politique/front-national-renvoye-en-correctionnelle-111610|titre=Le Front national renvoyé en correctionnelle|date=6 octobre 2016|site=lopinion.fr}}.</ref> », [[Wallerand de Saint-Just]] a l'intention de faire appel de la décision.