« Arbre d'alignement » : différence entre les versions

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Peragus47 (discuter | contributions)
Déplacement et modification d'un paragraphe subjectif et peu clair sur la tendance à éviter les alignements monospécifiques.
Balises : Révoqué Éditeur visuel
Robur15 (discuter | contributions)
Annulation de la modification de Peragus47 (d) Au lieu de remplacer une opinion par une autre contraire, il serait mieux d'équilibrer avec les pour et contre, car les deux se valent (mais elles ne sont pas sourcées)
Balise : Annulation
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Une notice explicative a été publiée en {{date-|novembre 2017}} par le ministère de la Transition écologique et solidaire, dans laquelle il est bien précisé qu'en cas de suppression « dérogatoire » d'un alignement, les replantations « compensatoires » doivent obligatoirement prendre la forme de « plantations d'alignement » de façon à perpétuer dans l'espace et dans le temps le « motif paysager » de l'alignement. On doit donc replanter des arbres d'alignement en continuité ou à proximité des arbres abattus.
 
On note au sujet des plantations d'alignement une tendance actuelle qui consiste, non à planter des arbres d'une même essence de façon régulière (ce qui correspond au « motif paysager » originel, mis en œuvre dès l'invention des « allées »), mais à panacher les essences pied-à-pied. Cette mode affaiblit considérablement l'aspect paysager des plantations et est totalement contraire l'esprit de la loi (le « motif paysager » disparaît définitivement). Certaines maladies (en particulier le chancre coloré du platane) pouvant se transmettre d'arbre à arbre par les racines, l'idée de limiter ce risque en panachant les essences est en fait typiquement une « fausse bonne idée » car elle peut conduire à la disparition complète de l'aspect esthétique et culturel des allées. On peut par contre envisager sans problème d'employer des essences différentes, mais sur des tronçons homogènes d'une même voirie.
 
Il faut noter que le Code Civil (articles 671 à 673) ne s'applique pas aux arbres d'alignement.
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Deux modes de contamination sont connus pour le chancre coloré : l'eau, qui véhicule des spores provenant d'arbres atteints (cas du Canal du Midi), et les outils et engins de travaux. Un arbre atteint peu aussi contaminer son voisin par contact racinaire. Les chantiers d'entretien ou de travaux publics peuvent toucher les racines ou les troncs (chocs, élagages…), en les contaminant avec les spores du champignon. L'obligation de lutte a été décrétée au niveau national et la désinfection de tout le matériel pouvant transporter des spores est obligatoire pour tous travaux à proximité de platanes, dans toute le France (arrêté ministériel du {{date-|25 décembre 2015}}). Jusqu'à présent les tentatives de production de cultivars résistants au chancre coloré ne sont pas concluantes (arbres de port et de croissance différents du platane traditionnel, résistance pouvant être contournée par le champignon).
 
On note une tendance actuelle <!-- Où, quand, comment ? --> qui consiste, non à planter des arbres d'une même essence de façon régulière, mais à panacher les essences pied-à-pied afin de limiter la propagation de maladies. Cela permet aussi d'accueillir une plus grande biodiversité, notamment en termes d'insectes.
 
== Notes et références ==