« Mineur transgenre » : différence entre les versions

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→‎Bloqueurs de puberté : Position du NHS
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Les bloqueurs de puberté ont été administrés pour la première fois à la fin des années 1990 à l'hôpital universitaire d'[[Amsterdam]], le {{lang|en|VU Medical Center}}. Toujours aux Pays-Bas, un deuxième centre spécialisé a ouvert en 2011 à [[Leyde]]. Dans le pays, environ 300 adolescents ont bénéficié du traitement entre son lancement et l'année 2015<ref name="lemonde-jan2015" group="p" />.
 
La seule "clinique du genre" pour enfant du Royaume Uni ferme en 2022 à la demande du [[National Health Service]] en raison de l’utilisation d’un bloqueur de puberté et d’autres pratiques controversées. Elle sera remplacée par deux services spécialisés basés dans les principaux hôpitaux pour enfants <ref group="p">{{Lien web | langue=fr |titre= Fermeture de la seule clinique de genre pour enfants au Royaume Uni |url=https://news.ebene-magazine.com/international/fermeture-de-la-seule-clinique-de-genre-pour-enfants-au-royaume-uni/|site=News Ebene magazine |date=29/07/2022 |consulté le=17/08/2022 }}</ref>. Le [[National Health Service]] estime qu'à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, nombre d’enfants réalisent finalement qu’ils ne désirent plus changer de genre. Les bloqueurs de puberté se révèlent définitifs et sont de nature à laisser des ''{{Citation|effets irréversibles ou partiellement réversibles }}'', tant d’un point physiologique que psychologique (faible densité osseuse, stérilité, anomalie du développement sexuel, effets négatifs sur le cerveau, dépression… ). Aussi, le NHS demande que ces traitements soient administrés avec le plus grand soin au sein d'établissements réglementés et préconise un accompagnement sur le plan psychologique et mental. Le service de santé anglais se voit réservé sur ''{{Citation|la transition sociale, c’est-à-dire le changement de prénom, de pronom, de style vestimentaire dans la vie quotidienne }}'' et ''{{Citation|ne doit pas être vue comme un acte neutre}}''. Il ajoute :''{{Citation| La transition sociale ne devrait envisagée que lorsqu’elle est nécessaire pour prévenir une détresse cliniquement significative et que le jeune est capable de comprendre pleinement les implications d'une transition sociale}}''<ref>{{Lien web | langue=fr |titre= Enfants transgenres : l’Angleterre redouble de prudence. Pas la France…|url=https://www.bvoltaire.fr/enfants-transgenres-langleterre-redouble-de-prudence-pas-la-france/|site=Boulevard Voltaire |date= 25 octobre 2022 |consulté le=12/11/2022 }}.</ref>.
 
En France, les hôpitaux de la [[Hôpital de la Salpêtrière|Pitié-Salpêtrière]] et [[Hôpital Robert-Debré|Robert-Debré]] ont ouvert leurs consultations aux mineurs, qui seront suivis par un pédopsychiatre pendant au moins six mois ; des solutions non médicamenteuses sont d'abord proposées<ref name="elleHG" group="p">{{Article|auteur1=Hélène Guinhut|titre=Au pays des enfants transgenres|périodique=[[Elle (magazine)|Elle]]|numéro=3739|date=18 août 2017|lire en ligne=http://www.elle.fr/Societe/News/Au-pays-des-enfants-transgenres-3520367|consulté le=5 octobre 2017|pages=64-65}}.</ref>. En suivant les recommandations internationales, [[Société française d'études et de prise en charge de la transidentité|les professionnels spécialisés]] dans ce domaine peuvent prescrire des bloqueurs de puberté à l'arrivée de la puberté {{incise|avant les [[Hormonosubstitution (dysphorie de genre)|hormones masculinisantes ou féminisantes]]}}. Leur utilisation reste en effet controversée en France<ref group="u">{{Article|auteur1=Arnaud Alessandrin|titre=Quelles politique de santé pour les mineurs trans|périodique=Revue Santé Scolaire et Universitaires|date=Juillet 2017|lire en ligne=http://www.blog-elsevier-masson.fr/2017/07/politique-de-sante-mineurs-trans/|pages=41-42}}.</ref>. À Paris en 2020, environ sept cents mineurs {{incise|de {{nobr|3 à 18 ans}}}}sont suivis ou sur liste d'attente<ref group="p">{{Article|auteur=Violaine Des Courières|titre=Les enfants transgenre|périodique=[[Marianne (magazine)|Marianne]]|date=16-10-2020|lire en ligne=https://www.marianne.net/societe/sciences-et-bioethique/les-enfants-transgenre-lenquete-a-lire-dans-marianne-cette-semaine|consulté le=17-10-2020}}.</ref>. Si le nombre de demandes de transition augmente (multiplié par 10 en 7 ans selon l’Assurance maladie), le taux de regret demeure faible, autour de 10 à 20%<ref group="p">{{Article|langue=fr|titre=Ados et transidentité. Ces jeunes qui ont changé de sexe et veulent faire marche arrière|périodique=Le Parisien|date=03-05-2022|lire en ligne=https://www.leparisien.fr/societe/ados-et-transidentite-ces-jeunes-qui-ont-change-de-sexe-et-veulent-faire-marche-arriere-03-05-2022-ABC7VUY6IZHIDGI5MQAUE5GGNM.php|consulté le=28/05/2022}}</ref>{{,}}<ref name="telgramme202206" group="p">{{Article|langue=fr|titre=Enfant trans: « Chez les mineurs rien ne devrait être entrepris qui soit irréversible », Insiste le Dr Eliacheff|périodique=Le télégramme|date=25/06/2022|lire en ligne=https://www.letelegramme.fr/dossiers/ados-transgenres-un-phenomene-qui-interroge/enfants-trans-chez-les-mineurs-rien-ne-devrait-etre-entrepris-qui-soit-irreversible-insiste-le-dr-eliacheff-25-06-2022-13083228.php|consulté le=26/06/2022}}.</ref>.
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