« Alexandre Yersin » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications Balises : Modification par mobile Modification par application mobile |
corrigé des erreurs: Yersin n'a pas été externe de Cornil , mais plus tard de Grancher pour la nationalité obtenue facilement par contre confusion entre la famille de montpellier , et les ancêtres d'Uzes Balises : Révoqué Éditeur visuel |
||
Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Yersin alexandre}}
{{Infobox Personnalité des sciences humaines et sociales
| charte = médecine
Ligne 22 :
}}
'''Alexandre Yersin''', né le {{date de naissance|22|septembre|1863}}
En [[1888]], à 25 ans, Alexandre Yersin devient médecin à Paris avec sa thèse : ''Études sur le développement du tubercule expérimental'', dont le [[Bacille (forme)|bacille]] responsable portera le nom de ''type Yersin(''
En 2014, Alexandre Yersin est nommé citoyen d'honneur du Vietnam à titre posthume<ref>[http://www.lepetitjournal.com/hochiminhville/2014-03-04-08-21-27/actualite/195122-portrait-alexandre-yersin-citoyen-d-honneur-du-vietnam Citoyen d'honneur du Vietnam].</ref>. == Biographie ==
Alexandre Yersin est le dernier d'une fratrie de trois enfants. Les Yersin sont membres de [[Église évangélique réformée du canton de Vaud|l'Église évangélique libre du canton de Vaud]].
En [[1882]], Alexandre Yersin obtient sa [[Maturité gymnasiale en Suisse|maturité gymnasiale]] ès lettres (examen sanctionnant la fin des études secondaires) au gymnase cantonal, et entame des [[études de médecine]], en [[1883]], à l'ancienne [[Gymnase de la Cité|académie de Lausanne]], où il porte les couleurs de la société d'étudiants [[Stella Valdensis]]. Il poursuit sa formation médicale à [[Marbourg]] en [[Allemagne]]. Puis, en [[1885]], Yersin arrive en [[France]], continue ses études à l'[[Hôtel-Dieu de Paris]] où il devient externe dans le laboratoire du professeur Cornil. Là, il fait une rencontre déterminante en la personne d'[[Émile Roux]].▼
▲En [[1882]], Alexandre Yersin obtient sa [[Maturité gymnasiale en Suisse|maturité gymnasiale]] ès lettres (examen sanctionnant la fin des études secondaires) au gymnase cantonal, et entame des [[études de médecine]], en [[1883]], à l'ancienne [[Gymnase de la Cité|académie de Lausanne]], où il porte les couleurs de la société d'étudiants [[Stella Valdensis]]. Il poursuit sa formation médicale à [[Marbourg]] en [[Allemagne]]. Puis, en [[1885]], Yersin arrive en [[France]], continue ses études à l'[[Hôtel-Dieu de Paris]] où il devient
Ce dernier lui ouvre les portes de l'[[institut Pasteur]] et lui permet de participer aux séances de [[vaccination]] contre la [[rage (maladie)|rage]]. Avec lui, il découvre en [[1886]] la [[toxine]] [[Diphtérie|diphtérique]]. En [[1888]], il passe son doctorat en soutenant une [[thèse]] sur la [[tuberculose]] expérimentale où il décrit les lésions d'un lapin atteint de tuberculose, ce qui lui vaut la médaille de bronze de la faculté de médecine de Paris en 1889. Il suit à [[Berlin]] le cours de [[Microbiologie|bactériologie]] de [[Robert Koch]]. En [[1889]], il devient le premier préparateur du cours de [[microbiologie]] de l'[[institut Pasteur]]. Ce cours marque la très grande influence de la [[Recherche scientifique|recherche]] française à l'étranger. Après de nombreuses formalités, il obtient la nationalité française cette même année.▼
▲Ce dernier lui ouvre les portes de l'[[institut Pasteur]] et lui permet de participer aux séances de [[vaccination]] contre la [[rage (maladie)|rage]].Externe
Cette même année Il obtient la nationalité française , au bénéfice d'une loi qui permettait aux descendants d'exilés chassés pour cause de religion de retrouver la nationalité (un ancêtre de la branche maternelle)
=== Les expéditions en Indochine ===
[[Fichier:Docteur Yersin.jpg|vignette|Docteur Yersin, in: ''La peste en Normandie du XIVe au XVIIe siècle'', par Louis Porquet, Coccoz(Paris), 1898]]
Cette orientation vers l'enseignement déplait à Yersin qui est de tempérament ombrageux, solitaire et misanthrope. Dès [[1890]], il éprouve le besoin de voyager après des mois de travail acharné sur la [[tuberculose]] et la [[diphtérie]] à l’[[institut Pasteur]]. Après de courts séjours en Normandie où il découvre la mer, il décide de partir
En [[1892]], sur les conseils de Calmette,( envoyé à Saîgon par Pasteur) il s'engage comme médecin de santé coloniale en Indochine c'est à ce titre qu'il fait ses autres expeditions.
Il part, cette fois officiellement mandaté, pour explorer le [[protectorat français d'Annam|protectorat d'Annam]], il sillonne les reliefs de la région de [[Nha Trang]]. Il se révèle excellent explorateur par la réalisation de cartes d’une grande précision et par de nombreuses observations (populations locales, ressources, économie{{etc.}}). À la fin de cette mission, Yersin rentre en [[France]] pour faire part de ses découvertes, et donne quelques conférences.
|