« Alexandre Yersin » : différence entre les versions

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corrigé des erreurs: Yersin n'a pas été externe de Cornil , mais plus tard de Grancher pour la nationalité obtenue facilement par contre confusion entre la famille de montpellier , et les ancêtres d'Uzes
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{{Voir homonymes|Yersin alexandre}}
{{Infobox Personnalité des sciences humaines et sociales
| charte = médecine
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'''Alexandre Yersin''', né le {{date de naissance|22|septembre|1863}} prèsà Lavaux (commune d'[[Aubonne (Vaud)|Aubonne]]) ou de [[Morges]], dans la région viticole de "la Côte du" [[cantonCanton de Vaud]] ([[Suisse]]) et mort le {{date de décès|28|février|1943}} à [[Nha Trang]] ([[protectorat français d'Annam|protectorat d'Annam]], actuel [[Viêt Nam]]), est un [[médecin]], [[Microbiologie|bactériologiste]] et [[Exploration|explorateur]] franco-suisse. On doit surtout à Yersin la découverte en [[1894 en santé et médecine|1894]] du [[bacille (forme)|bacille]] de la [[peste]] (''[[Yersinia pestis]]'') et la préparation du premier sérum anti-pesteux, ainsi que l'étude de la [[toxine diphtérique]].
 
En [[1888]], à 25 ans, Alexandre Yersin devient médecin à Paris avec sa thèse : ''Études sur le développement du tubercule expérimental'', dont le [[Bacille (forme)|bacille]] responsable portera le nom de ''type Yersin(''.c'est Enà 1889dire, ilpour prendles non scientifiques l'étude de la nationalitétuberculose française.en laboratoire!)..Disciple de [[Louis Pasteur|Pasteur]], Yersin appliquait une rigoureuse démarche scientifique, « la méthode pasteurienne ».En 1889 ll prend la nationalité française En [[1890]], lassé des laboratoires, il devient médecin embarqué des [[Messageries maritimes]] et découvre ainsila côte de l'[[Indochine française]] qu'Puis il obtient la permission d'explorer etl'intérieur, expéditions au cours desquelles il créedécouvre le site où sera créée la ville de [[Đà Lạt|Dalat]] avecpar l'aidele du gouverneur [[Paul Doumer]]. En 1899, Yersin introduit l'[[hévéa]] dans la région de [[Nha Trang]]. Il est fondateur en 1902 de l'École de médecine de [[Hanoï]] (devenue depuis [[université de médecine de Hanoï]]) dont il est le premier directeur.

En 2014, Alexandre Yersin est nommé citoyen d'honneur du Vietnam à titre posthume<ref>[http://www.lepetitjournal.com/hochiminhville/2014-03-04-08-21-27/actualite/195122-portrait-alexandre-yersin-citoyen-d-honneur-du-vietnam Citoyen d'honneur du Vietnam].</ref>.
 
== Biographie ==
Alexandre Yersin est le dernier d'une fratrie de trois enfants. Les Yersin sont membres de [[Église évangélique réformée du canton de Vaud|l'Église évangélique libre du canton de Vaud]]. Sa mèreSon a une ancêtre originaire des [[Cévennes]] chasséepère,élevé par lasa [[Éditmère deseule Fontainebleau (1685)|révocation de l’édit de Nantes]]. Son père, qui se prénomme également Alexandre (1825-1863),il sera intendant des poudres de la [[Suisse romande]] mais également professeur de sciences naturelles aux collèges d'[[Aubonne (Vaud)|Aubonne]] et de [[Morges]],Il meurt d'une [[hémorragie cérébrale]] peu avant sala naissance de ce 3ème enfant qui hérite du prénom de son père ,Alexandre<ref>A. Forel: « Notice sur A. Yersin, membre de la Société vaudoise des sciences naturelles », in : ''Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles'', 1868, Volume 8, {{p.|228-33}} [https://books.google.fr/books?id=scQsAQAAIAAJ&hl=fr&pg=PA228#v=onepage&q&f=false Texte intégral].</ref>{{,}}<ref>[[Henri de Saussure]] : ''Notice sur la vie et les écrits d'Alexandre Yersin'', Schaffhouse (1866), [https://archive.org/stream/noticesurlavieet00saus#page/n3/mode/2up Texte intégral].</ref>. Sa mère élève seule leurs trois enfants (Émilie, Franck et Alexandre) et s'installe à [[Morges]], à la rue de Lausanne 11, où elle ouvre une institution pour jeunes filles<ref>Paul Bissegger, ''La ville de Morges. Monuments d'art et d'histoire du canton de Vaud'' V (Les monuments d'art et d'histoire de la Suisse 91), Berne 1998, p. 341.</ref>.
En [[1882]], Alexandre Yersin obtient sa [[Maturité gymnasiale en Suisse|maturité gymnasiale]] ès lettres (examen sanctionnant la fin des études secondaires) au gymnase cantonal, et entame des [[études de médecine]], en [[1883]], à l'ancienne [[Gymnase de la Cité|académie de Lausanne]], où il porte les couleurs de la société d'étudiants [[Stella Valdensis]]. Il poursuit sa formation médicale à [[Marbourg]] en [[Allemagne]]. Puis, en [[1885]], Yersin arrive en [[France]], continue ses études à l'[[Hôtel-Dieu de Paris]] où il devient externe dans le laboratoire du professeur Cornil. Là, il fait une rencontre déterminante en la personne d'[[Émile Roux]].
 
En [[1882]], Alexandre Yersin obtient sa [[Maturité gymnasiale en Suisse|maturité gymnasiale]] ès lettres (examen sanctionnant la fin des études secondaires) au gymnase cantonal, et entame des [[études de médecine]], en [[1883]], à l'ancienne [[Gymnase de la Cité|académie de Lausanne]], où il porte les couleurs de la société d'étudiants [[Stella Valdensis]]. Il poursuit sa formation médicale à [[Marbourg]] en [[Allemagne]]. Puis, en [[1885]], Yersin arrive en [[France]], continue ses études à l'[[Hôtel-Dieu de Paris]] où il devient externeélève du professeur Cornil et travaille dans leson laboratoire duAu professeurcours Cornil.d'une autopsie, il fait une rencontre déterminante en la personne d'[[Émile Roux]].
Ce dernier lui ouvre les portes de l'[[institut Pasteur]] et lui permet de participer aux séances de [[vaccination]] contre la [[rage (maladie)|rage]]. Avec lui, il découvre en [[1886]] la [[toxine]] [[Diphtérie|diphtérique]]. En [[1888]], il passe son doctorat en soutenant une [[thèse]] sur la [[tuberculose]] expérimentale où il décrit les lésions d'un lapin atteint de tuberculose, ce qui lui vaut la médaille de bronze de la faculté de médecine de Paris en 1889. Il suit à [[Berlin]] le cours de [[Microbiologie|bactériologie]] de [[Robert Koch]]. En [[1889]], il devient le premier préparateur du cours de [[microbiologie]] de l'[[institut Pasteur]]. Ce cours marque la très grande influence de la [[Recherche scientifique|recherche]] française à l'étranger. Après de nombreuses formalités, il obtient la nationalité française cette même année.
 
Ce dernier lui ouvre les portes de l'[[institut Pasteur]] et lui permet de participer aux séances de [[vaccination]] contre la [[rage (maladie)|rage]].Externe Avecdu lui,professeur Grancher aux "Enfants malades" il voit beaucoup d'enfants mourir de diphtérie Pour lutter contre cette maladie c'est avec Roux qu'il il découvre en [[1886]] la [[toxine]] [[Diphtérie|diphtérique]]. En [[1888]], il passe son doctorat en soutenant une [[thèse]] sur la [[tuberculose]] expérimentale où il décrit les lésions d'un lapin atteint de tuberculose, ce qui lui vaut la médaille de bronze de la faculté de médecine de Paris en 1889. Il suit à [[Berlin]] le cours de [[Microbiologie|bactériologie]] de [[Robert Koch]]. En [[1889]], il devient le premier préparateur du cours de [[microbiologie|microbiologie de Roux à]] de l'[[institut Pasteur]]. Ce cours marque la très grande influence de la [[Recherche scientifique|recherche]] française à l'étranger. Après de nombreuses formalités, il obtient la nationalité française cette même année.
 
Cette même année Il obtient la nationalité française , au bénéfice d'une loi qui permettait aux descendants d'exilés chassés pour cause de religion de retrouver la nationalité (un ancêtre de la branche maternelle)
 
=== Les expéditions en Indochine ===
[[Fichier:Docteur Yersin.jpg|vignette|Docteur Yersin, in: ''La peste en Normandie du XIVe au XVIIe siècle'', par Louis Porquet, Coccoz(Paris), 1898]]
Cette orientation vers l'enseignement déplait à Yersin qui est de tempérament ombrageux, solitaire et misanthrope. Dès [[1890]], il éprouve le besoin de voyager après des mois de travail acharné sur la [[tuberculose]] et la [[diphtérie]] à l’[[institut Pasteur]]. Après de courts séjours en Normandie où il découvre la mer, il décide de partir danscomme lesmédecin au service des Messageries maritimes colonies françaises. En septembre [[1890]], il rejoint l’[[Indochine française]], où il devient médecin des [[Messageries maritimes]]. Épris de ce pays, il réussit en [[1891]] à obtenir des [[Messageries maritimes]] laun congé pour permission d’explorerexplorer l’Indochine. De là, prendront naissance trois expéditions à travers la jungle indochinoise, région peu connue, sauvage et réputée dangereuse. Durant l’année [[1891]], Alexandre Yersin traverse fleuves et forêts tropicales et apprend à vivre dans ces lieux. Il s'établira et restera attaché à ce qui était à cette époque un petit village de pêcheur, [[Nha Trang]]. C'est au cours de cette première expédition qu'il découvre le site et l'excellent climat de ce qui deviendra [[Đà Lạt]].
 
En [[1892]], sur les conseils de Calmette,( envoyé à Saîgon par Pasteur) il s'engage comme médecin de santé coloniale en Indochine c'est à ce titre qu'il fait ses autres expeditions.
 
En [[1892]], il s'engage comme médecin de santé coloniale en Indochine sur les conseils de [[Albert Calmette|Calmette]].( Il franchit tous les grades de médecin de {{2e|classe}} jusqu’à celui de médecin principal de {{1re|classe}} (cinq galons) le {{date-|23 juin 1913}}, avant d’être admis à la retraite en 1920, en qualité de médecin colonel. C’est soussans leguère képiporter rouge à l’ancre de marine qul'il fait toute sa carrière en Indochineuniforme!.)
 
Il part, cette fois officiellement mandaté, pour explorer le [[protectorat français d'Annam|protectorat d'Annam]], il sillonne les reliefs de la région de [[Nha Trang]]. Il se révèle excellent explorateur par la réalisation de cartes d’une grande précision et par de nombreuses observations (populations locales, ressources, économie{{etc.}}). À la fin de cette mission, Yersin rentre en [[France]] pour faire part de ses découvertes, et donne quelques conférences.
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