« Stylo-plume » : différence entre les versions
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== Histoire ==
=== Plume sans fin ===
Le stylo-plume résulte d'un développement progressif au cours du {{XIXe siècle}}. L'idée d'un instrument permettant d'écrire en tous lieux est ancienne et les {{citation|encriers-plumes}} ou {{citation|plumes sans fin}} apparaissent au {{s-|XVII}}<ref>[[Christian Huygens]] en achète une en 1661 selon {{chapitre|titre=Biographie de Chr. Huygens|titre ouvrage=Œuvres complètes de Christian Huygens|année=1888-1950|passage=604|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k778725/f618}}.</ref>. Ces premiers instruments portatifs d'écriture à l'encre se composent d'une réserve d'encre reliée à la plume par un petit tuyau. On fait descendre de l'encre par une secousse ou un renversement, au lieu de tremper la plume dans l'encrier<ref>{{ouvrage|titre=Bibliothèque physico-économique|éditeur=Buisson |lieu=Paris|année=1805|passage=24-25|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9741195r/f30}}.</ref>. Le développement du stylo-plume exigeait une compréhension au moins pratique de la [[capillarité]], dont [[Pierre-Simon de Laplace|Laplace]] établit le concept et la théorie au début du siècle suivant, et le développement de plumes métalliques résistant à l'acidité de l'[[encre métallo-gallique]] commune à l'époque, problème résolu dans le dernier tiers du siècle avec l'invention des encres à base d'[[aniline]], notamment la [[nigrosine]], la Ines dufour est a coter de moi plus utilisée aujourd'hui. La [[tension de surface]] de la matière du stylo jouant un rôle dans la capillarité, la maîtrise des matériaux dans lesquels fabriquer les corps de stylo {{incise|[[gomme-laque]], [[Caoutchouc (matériau)|caoutchouc]]}} se développa à la même époque.
La mise au point du stylographe fut donc progressive, et dépendant d'une quantité d'autres inventions. La {{citation|plume sans fin}} dite aussi {{citation|mécanique}}, {{citation|à pompe}} ou {{citation|à réservoir}}<ref>{{ouvrage|prénom=A.-B. |nom=Méguin |titre=Art de la réglure des registres et des papiers de musique |lieu=Paris|année=1828|passage=28|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6439122q/f29.}}.</ref> était depuis longtemps importée en France, lorsque [[Petrache Poenaru]] déposa un brevet pour un perfectionnement ; il proposait de remplacer le réservoir rigide en verre par un tube souple en plume, qu'on presserait au lieu de secouer l'instrument<ref>{{article|périodique=Bulletin des lois de la République française |titre=Brevets |jour=1 |mois=juillet|année=1827|passage=168, n°39|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6525871b/f208.image.r=%22plume%20sans%20fin%22?rk=128756;0}}, Brevet [http://www.fountainpen.it/File:Patent-FR-Poenaru.pdf reproduit ici]</ref>. L'histoire selon laquelle [[Waterman (stylo)|Lewis Edson Waterman]] (1837-1901), alors agent d'assurance, trouva enfin la solution qui permettait le dépôt d'une goutte d'encre sur la pointe de la plume sans un écoulement trop intense, utilisant la [[capillarité]], n'indique guère que la nature des problèmes dont souffraient les productions antérieures qui exploitaient le même principe (Wirt, Holland).
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