« Guerre d'Algérie » : différence entre les versions

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Faits importants de la guerre : liste des attentats réciproques
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Un vaste mouvement de révoltes naît au fil des ans. L'Algérien, sujet sans droit politique de la [[France]], devient citoyen [[français]] par la loi du {{date-|20 septembre 1947}}<ref>Voir page 232 in ''Européens, « indigènes » et juifs en Algérie (1830-1962)'', Kamel Kateb, PUF, 2001.</ref>, mais des inégalités politiques subsistent liées notamment au droits électoraux ; la citoyenneté française pleine ou entière est accordée aux Algériens en 1958, «bien trop tard pour arrêter le conflit» selon l'historienne Valérie Morin<ref>Valérie Morin, [http://ecehg.inrp.fr/ECEHG/enjeux-de-memoire/colonisation-decolonisation/ressources-pedagogiques/folder.2007-06-05.9770742203/fiche-sur-l-identite-francaise-en-algerie/ Qu’est-ce qu’être français en Algérie ? L’ambiguïté coloniale].</ref>. {{référence nécessaire|La France a doté ce territoire d'infrastructures modernes, il n'en demeure pas moins que la majorité des Algériens vivaient encore dans les campagnes. Avec l'aide américaine du [[plan Marshall]], {{nombre|403503|élèves}} sont scolarisés dans l'enseignement primaire en 1951 - 1952 à travers tout le territoire de l'Algérie. Cependant le programme pour agrandir les villes et diminuer la proportion de gens des campagnes n'a été réalisé que partiellement par le gouvernement français}}.
 
En 1954, l'élimination des nationalistes algériens lors des élections de l'Assemblée algérienne marque le point de rupture politique et l'échec des nationalistes. Lors de la réunion des 22, le vote se prononce en faveur de la lutte armée. L'action armée va venir du [[Comité révolutionnaire d'unité et d'action]] (CRUA). Le déclenchement de la révolution algérienne a été décidé à [[Alger]] lors de la réunion des 6 chefs du CRUA<ref>Le MTLD le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, 1947-1954, De Jacques Simon.</ref>{{,}}<ref>Jacques Simon, ''[https://books.google.fr/books?id=v-31EMBnIGMC&pg=PA186&dq=ben+boulaid&sig=znXUFxkaRDgHzsxE2ZdKIs20XsE Le MLDT]''.</ref>. Le CRUA se transformera en Front de libération nationale (FLN). Les six chefs du FLN qui ont fait le déclenchement des hostilités le {{date-|1 novembre 1954}} sont [[Rabah Bitat]], [[Mostefa Ben Boulaïd]], [[Mourad Didouche]], [[Mohamed Boudiaf]], [[Krim Belkacem]] et [[Larbi Ben M'Hidi]]. La [[Déclaration du 1er novembre 1954]] est émise par radio depuis [[Tunis]]. Dans la nuit du {{date|1|novembre|1954}}, la caserne de la ville de [[Batna]] est attaquée par les moudjahidines. Cette nuit sera appelée par les historiens français « [[Toussaint rouge]] ». Un caïd et deux enseignants français vont être abattus sur la route de [[Biskra]] et [[Arris]]. Il y aura deux versions différentes des faits. Des attentats sont enregistrés dans les trois districts de Batna, Biskra et [[Khenchela]] et le reste du pays.La guerre d'Algérie est une [[guerre asymétrique]]. Les indépendantistes luttent au travers d'actes terroristes, les attentats, les assassinats et massacres se comptent par millier. On compte par exemple plus de 200 actes terroristes en avril 1955 et plus d'un millier pour le mois de décembre 1955. Liste non exhaustive :   [[Attentats pendant la guerre d'Algérie|https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_pendant_la_guerre_d%27Alg%C3%A9rie]]                                                                                                                                                                              
 
Au cours d'un voyage en Algérie, [[François Mitterrand]], alors ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Pierre Mendès France, déclare {{citation|La présence française sera maintenue dans ce pays}}. Les opérations sont déclenchées dans les [[Aurès]]. L'[[Armée de libération nationale (Algérie)|Armée de libération nationale]] (ALN) ne dispose alors que de {{nobr|500 hommes}} qui seront, après quelques mois, plus de {{formatnum:15000}} à défier l'autorité française<ref>[[Yves Courrière]], ''La Guerre d'Algérie''.</ref>. {{nombre|100000|soldats}} français sont affectés dans les Aurès et plus tard ils seront plus de {{formatnum:400000}} en Algérie. Le général Cherrière donne l'ordre de faire le ratissage des Aurès. Il croit gagner, mais va subir une grosse défaite<ref name=" Yves Courrière">Yves Courrière, ''La Guerre d'Algérie''.</ref>.
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