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En continuité avec cette construction institutionnelle fut créé le [[Gouvernement provisoire de la République algérienne]] (GPRA) pour parachever la mise en place des institutions de la Révolution et la construction d'un État algérien moderne. Ce gouvernement provisoire, qui donnait une audience internationale au mouvement, avait mis les autorités françaises devant le fait accompli, autorités qui finirent par négocier, après que le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] l'eut décidé.
 
Analysant l'importance du FLN au sein de la population durant la guerre d'Algérie, l'historienne [[Sylvie Thénault]] rappelle que le FLN ne fut pas un « parti de masse », et qu'il « ne bénéficiait pas d'une assise sociale. Il ne profita qu'à de rares moments d'une mobilisation populaire »<ref name="Thénault">[http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/les-50-ans-de-la-fin-de-la-guerre-d-algerie/20120229.OBS2539/cinq-poncifs-sur-la-guerre-d-algerie.html « Cinq poncifs sur la guerre d'Algérie »], tempsreel.nouvelobs.com, 17 mars 2012.</ref>. L'adhésion de masse au projet indépendantiste est d'autant plus difficile à mesurer du fait « de la violente pression qu'a exercée le FLN sur les populations »<ref name="Thénault" />.La guerre d'Algérie est une [[guerre asymétrique]]. Les indépendantistes luttent au travers d'actes terroristes, les attentats, les assassinats et massacres se comptent par millier. On compte par exemple plus de 200 actes terroristes en avril 1955 et plus d'un millier pour le mois de décembre 1955. Liste non exhaustive :   [[Attentats pendant la guerre d'Algérie|https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_pendant_la_guerre_d%27Alg%C3%A9rie]]                                                                                                                                                                              
 
Le FLN est jugé responsable de plus de 16 000 civils algériens tués et 13 000 disparus entre 1954 et 1962. Dès la proclamation du cessez-le-feu des [[accords d'Évian]], le {{date-|19 mars 1962}}, entre {{formatnum:30000}} et {{formatnum:80000}} Harkis, souvent avec leurs familles, sont torturés et massacrés par des éléments du FLN, sans que le FLN y fasse obstacle, et en dépit des accords signés<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Pierre Daum]]|titre=Ni valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie après l'indépendance|lieu=Arles|éditeur=Solin, Actes Sud|année=2012|pages totales=430|passage=61|isbn=978-2-330-00227-5}}</ref>. La guerre fratricide entre le FLN et le MNA, mouvement de Messali Hadj fait 4 300 tués et 9 000 blessés en France et environ 6 000 tués et 4 000 blessés en Algérie<ref name="Pervillé96">Guy Pervillé, « La guerre d'Algérie en face », ''[[L'Histoire]]'', {{n°|331}}, mai 2008, {{p.|96}}.</ref>. Des exemples notoires de massacres du FLN incluent le [[Massacres d'août 1955 dans le Constantinois|massacre de Philippeville]]. On estime que 4 300 personnes ont également été tuées en France dans des violences liées au FLN.<ref>https://www.google.fr/books/edition/A_Savage_War_of_Peace/f4-UHiZTlpMC?hl=en&gbpv=1&dq=Alistair+Horne,+A+Savage+War+of+Peace&printsec=frontcover</ref>{{refconf}}.