« Jean d'Orléans (1965) » : différence entre les versions

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== Prises de position ==
=== ''Un prince français'' ===
Dans son livre-entretien ''Un prince français'', publié en 2009 en collaboration avec Fabrice Madouas, rédacteur en chef adjoint de ''[[Valeurs actuelles]]'', le prince Jean d’Orléans a posé les bases de sa réflexion politique et des actions qu'il mène en proposant « un projet fondé sur deux mots : la justice et la confiance garanties par l'État, dans le respect des corps intermédiaires : famille, entreprise, association, commune, ces "toutes petites communautés" dans lesquelles les hommes inscrivent leur vie, accomplissent leurs devoirs et finalement cherchent le bonheur »<ref name=":1">{{Lien web|titre=Un Prince français, le roi qu'il faut à la France|url=https://www.actionfrancaise.net/wp-content/uploads/numeros-af2000/af2009/af_2780.pdf|date=}}</ref>. Lors d’un entretien au magazine ''[[Point de vue (magazine)|Point de vue]]'' en {{date-|février 2019}}, il a émis le souhait de voir attribuer à la maison royale de France un statut qui lui permettrait d’avoir un rôle de conseiller auprès des instances de la République, comme en Roumanie ou au Monténégro dont les descendants des rois ont obtenu de telles responsabilités. Il a déclaré avoir « été séduit par le candidat [[Nicolas Sarkozy|Sarkozy]] en [[Election présidentielle française de 2007|2007]] »<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean d'Orléans|titre=Un Prince français|éditeur=|année=|passage=p. 34|isbn=}}</ref> mais se refuse d’appeler à voter pour tel ou tel candidat à une élection. Il est soutenu par les trois principaux mouvements royalistes, l’[[Action française]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le prince Jean d’Orléans, prince de l’avenir ?|url=https://www.actionfrancaise.net/2018/07/23/le-prince-jean-dorleans-prince-de-lavenir/|site=Action française|date=2018-07-23|consulté le=2019-03-20}}</ref>, la [[Nouvelle Action royaliste]] et le Groupe d’Action royaliste, qui forment la quasi-totalité du mouvement monarchiste français. Le {{date-|13 décembre 2018}}, il a apporté son soutien officiel au [[Mouvement des Gilets jaunes (France)|Mouvement des Gilets jaunes]] par le biais d’un communiqué, appelant les français à « retrouver au plus vite un dénominateur commun à partir duquel avancer, un socle commun a minima sur lequel nous puissions bâtir un projet fédérateur »<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le Prince Jean de France: "Gilets Jaunes : Bâtir un projet commun"|url=https://www.la-couronne.org/paroles-de-princes/le-prince-jean-de-france-gilets-jaunes-batir-un-projet-commun/|site=Le blog de La Couronne|date=2018-12-13|consulté le=2019-03-20}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Natal|prénom1=Frederic de|titre=Jean d'Orléans s'adresse de nouveau aux Français|url=https://lincorrect.org/jean-dorleans-sadresse-de-nouveau-aux-francais/|site=L'Incorrect|date=2019-01-17|consulté le=2019-03-20}}</ref>.
 
En matière d’éducation : il prône une réforme profonde de l’école publique, une reconnaissance comme mission d’intérêt public de l’enseignement catholique et souhaite voir mis en place un cadre adapté pour les écoles dites hors contrat. « Sensible au modèle du compagnonnage et à sa morale d’excellence ouvrière », il souhaite le développement de l’apprentissage et l’enseignement professionnel, une diversification des parcours dès le collège et la création d’écoles prestigieuses après le baccalauréat. Sur la formation en France, il met en avant le risque de ne former que des spécialistes et, sous prétexte de mondialisation, de rejeter ce qui fait la spécificité de l'héritage français. Il dénonce un rôle trop important de l'État dans l'éducation en France<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean d'Orléans|titre=Un Prince français|éditeur=|année=|passage=p. 69|isbn=}}</ref>.
 
En matière d’environnement : partisan du développement durable, il considère « l’écologie comme l’une des nécessités de notre temps », dénonce certaines activités préjudiciables à la terre comme la pollution, le gaspillage des ressources naturelles et la déforestation. En 2005, il a effectué un voyage de {{nombre|12|jours}} dans l’arctique pour constater le problème de la fonte des glaciers et en 2018, en compagnie de [[Yann Arthus Bertrand]], il a co-présenté l'édition française de l'encyclique « Laudato Si » appelant à une prise de conscience des pays développés. « Le respect de la nature est étroitement lié au respect de l’homme et à sa dignité » a déclaré le prince<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean d'Orléans|titre=Un Prince français|éditeur=|année=|passage=p. 85|isbn=}}</ref>.
 
En matière d’immigration : il demande que soit mis en place le renforcement de la politique actuelle de coopération avec les pays des candidats à l’immigration et le renforcement des contrôles aux frontières, se déclarant contre toute politique de discrimination positive qui favoriserait le communautarisme, modèle de société où « se côtoient sans participer à une histoire commune » ainsi que le multiculturalisme. Il déplore un apprentissage de la langue française déficient, posant problème dans l'intégration des nouveaux arrivants : « On ne peut demander aux gens d'aimer un pays qui n'a plus de projet parce qu'il a nié son héritage »<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean d'Orléans|titre=Un Prince français|éditeur=|année=|passage=p. 149|isbn=}}</ref>.
 
En matière de religion : le christianisme, le roi et la France sont indissociables selon le prince. Citant saint Martin, Clovis, Saint-Louis, Jeanne d’Arc, il voit le catholicisme comme un des fondements de la civilisation française. Respectant la pratique d'autres religions, « il ne s'agit pas d'une reconnaissance égalitaire de toutes les religions qui diluerait la spécificité chrétienne et inviterait au relativisme » pour autant. Pour lui, bien des musulmans « attendent de la France qu'elle reparle de Dieu » et les hommes des autres religions « ne nous reprochent pas d'être fidèle à notre vocation mais d'y manquer »<ref name=":1" />.
 
En matière de société : en 2013, lors du débat portant sur [[Mariage homosexuel en France|l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe]], Jean d’Orléans, alors duc de Vendôme, a exprimé son opposition à ce projet de loi en participant aux défilés de [[La Manif pour tous]] le {{date-|13 janvier}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Comité Royaliste d'Action Française|url=https://www.actionfrancaise.net/craf/|site=Action française|consulté le=2019-03-20}}</ref>. Le prince, qui a pour modèle le roi [[Baudouin (roi des Belges)|Baudouin de Belgique]], s’inscrit ici uniquement dans la protection de la famille traditionnelle au sens large du terme et la défense de la conception naturelle de l’être humain. Il s’est également déclaré opposé à l’avortement<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean d'Orléans|titre=Un Prince français|éditeur=|année=|passage=p. 111|isbn=}}</ref>.
 
En matière sociale, il se réfère à la tradition chrétienne, à la doctrine sociale de l'Église, à la ''Lettre sur les ouvriers'' du [[comte de Chambord]] et à l'essai de son grand-père sur ''Le Prolétariat''. Il parle de « complicité entre Dieu et la France » et place sous le signe de l'espérance son projet. Pour lui, les catholiques ont une responsabilité sociale dans la cité temporelle, et il les invite à ne pas y renoncer<ref name=":1" />.
 
En matière de culture : « Il convient de redonner aux Français des repères historiques afin de renouer le fil du temps qui a été rompu », considérant que l’identité d’une nation est liée à son patrimoine culturel et que celui-ci a contribué à rassembler les français autour d’un projet politique commun en fortifiant son sentiment national. Pour les journées du patrimoine, le prince accueille souvent des groupes qui viennent visiter la [[chapelle royale de Dreux]]. Il s’est déclaré favorable à la reconstruction du palais des Tuileries<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean d'Orléans|titre=Un Prince français|éditeur=|année=|passage=p. 129|isbn=}}</ref>.
 
En matière de syndicalisme : le prince prône le maintien de la représentation syndicale mais n’approuve pas que celle-ci conduise des actions politiques. Il estime que les dérives du système syndical actuel mettent en péril les entreprises dont le but premier est la création d’emplois. Selon lui, salariés, dirigeants et actionnaires doivent maintenir des liens étroits<ref name=":1" />.
 
En matière de monarchie : il est favorable au rétablissement d’une monarchie parlementaire de type espagnol comme il l’a précisé sur la radio Europe 1 (2018) et a également proposé qu’un statut officiel soit adopté pour le chef de la maison de France, qui pourrait jouer un rôle de conseiller permanent auprès de la République<ref>{{Lien web|nom1=Quentin|titre=SAR prince Jean d'Orléans sur Europe 1 - 26.09.18 - sur la sortie du film un Peuple et son Roi|url=https://www.youtube.com/watch?v=cRKaQx-Gjdo|date=2018-09-26|consulté le=2019-03-20}}</ref>. En {{date-|août 2016}}, un sondage BVA (financé par l'Alliance royale) affirmait que 17 % des Français soutenaient l’idée de restauration de la monarchie, et que 29 % étaient prêts à voter pour un candidat royaliste<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=BreakingWeb|titre=Les Français et la Monarchie|url=https://www.bva-group.com/sondages/les-francais-et-la-monarchie/|site=BVA Group|consulté le=2019-03-20}}</ref>.
 
En matière de construction européenne : le prince a exprimé ses doutes quant à la capacité de l’Union européenne à assurer la mission pour laquelle elle a été mise en place. Il la juge incapable d’être une véritable force internationale face aux [[États-Unis]] ou la [[Chine]]. Il préconise un renforcement des liens de la France avec les pays de l’Europe de l’Est, se déclarant opposé à l’entrée de la [[Turquie]] en Europe autrement que dans le cadre d’un partenariat. Qualifiant l’actuelle Union européenne de chimère, il souhaite la réalisation d’une confédération européenne basée sur la subsidiarité et qui permettrait de respecter l’identité de chaque pays. Le prince s’est dit favorable à l’idée d’une union euro-méditerranéenne afin de donner un contenu culturel aux relations entre la France avec les pays du Maghreb<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean d'Orléans|titre=Un Prince français|éditeur=|année=|passage=p. 171|isbn=}}</ref>.
 
En matière d'économie et de défense nationale : il envisage la place de la France dans le concert des nations et n'admet pas la repentance, ni l'abandon de la souveraineté. Pour lui, « le dernier siècle a démontré qu'il n'existe aucun autre pays que le nôtre pour défendre et animer l'idéal d'une véritable renaissance de l'Europe organisée en nations autour de valeurs et de principes d'action communs. Avec le ralliement de la France à l'idéologie « européiste » c'est l'Europe tout entière qui s'est trouvée abaissée et trahie dans ses espoirs de devenir un pôle actif d'influence dans le monde. Mais il n'est pas trop tard pour reprendre le cours de notre histoire »<ref name=":1" />.
 
=== Activités comme chef de la maison de France ===
Le prince Jean d'Orléans est président d'honneur de la fondation Saint-Louis qui administre les biens de la famille d'Orléans ; président d'honneur de la fondation Condé qui est une des plus anciennes structures hospitalières de France et qui a pour mission de gérer un centre gériatrique.