« Ludwig Wittgenstein » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Dire et montrer : les limites du langage : petite reformulation (nous, au lieu de on)
Ligne 300 :
 
==== Le dicible et l'indicible ====
[[Fichier:Cherubinischer Wandersmann-Titelkupfer.jpg|vignette|alt=Facsimilé de page en caractères gothiques.|Page de titre de la réédition de 1675 du ''¨Pélerin chérubinique'' d'[[Angelus Silesius]]. S'il est fréquemment relevé que Wittgenstein est un lecteur de Silesius, [[Pierre Hadot]] ne trouve chez ce dernier qu'un seul aphorisme qu'il estime très proche de la pensée de Wittgenstein : {{citation|On parle en se taisant : Homme si tu veux exprimer l'être de l'éternité, il faut d'abord te priver de toute parole}}<ref>{{article|titre=Réflexions sur les limites du langage à propos du « Tractatus logico-philosophicus » de Wittgenstein|auteur=[[Pierre Hadot]]|périodique=Revue de Métaphysique et de Morale|volume=64|numéro=4|année=1959|jstor=40900380}}.</ref>.]]
La première philosophie de Wittgenstein est en substance la tentative de tracer les ''limites'' du sens, de séparer ce qui peut être dit et ce qui ne peut pas l'être. Tout ne peut en effet être dit de façon sensée, il y a pour Wittgenstein une ''limite'' à l'expression des pensées. L'auteur soutient que le domaine de ce qui peut être dit et celui du sens se recoupent. Essayer d'exprimer l'indicible dans la langue n'amène qu'à un [[discours]] insensé. Le ''Tractatus'' est présenté par Wittgenstein comme un ouvrage de délimitation : il y expose les critères du sens et dans quels cas ces critères ne sont pas remplis{{Sfn|Wittgenstein|2001|p=31}}.
 
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_Wittgenstein ».