« Pierre Martin Ngo Dinh Thuc » : différence entre les versions

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== Biographie ==
Pierre Martin Ngo Dinh Thuc entre au petit [[Séminaire (catholique)|séminaire]] de [[An Ninh]] à l'âge de 12 ans. Il y passe huit années avant de commencer à étudier la [[philosophie]] au grand séminaire de Hué, dans le [[archidiocèse de Hué|vicariat apostolique de Cochinchine septentrionale]].
 
En 1938, à l'âge de 41 ans, l'abbé Thuc est choisi par [[Saint-Siège|Rome]] pour diriger le [[vicariat apostolique]] de [[Diocèse de Vinh Long|Vinh Long]]. Il est consacré [[Siège titulaire|évêque titulaire]] le {{date|4|mai|1938}}, devenant ainsi le troisième prêtre vietnamien à recevoir la dignité épiscopale. Il joue un rôle politique dans les dernières années de l'[[Indochine française]] et, après l'indépendance du pays, compte parmi les principaux conseillers de son frère [[Ngô Đình Diệm]]. Le {{date|24|novembre|1960}}, le [[pape]] [[Jean XXIII]] le nomme premier [[Archidiocèse de Hué|archevêque de Hué]].
 
Durant la période de préparation du [[IIe concile œcuménique du Vatican|concile Vatican II]], Ngo Dinh Thuc se rend à [[Rome]]. Pendant son séjour, ses deux frères sont assassinés lors d'un coup d'État. Ngô Dinh Thuc est isolé et commence une vie d'exilé, d'abord en [[France]]. Il ne retournera jamais dans son pays natal et se sait en danger. Il ne trouvera d’aide substantielle qu’auprès de quelques personnes qui vont se grouper autour de lui, dont certains Vietnamiens exilés.
 
Après avoir ordonné et consacré sans mandat pontifical [[Clemente Domínguez y Gómez]] et trois autres évêques (Francis Sandler, Camilo Estevez Puga et [[Manuel Alonso Corral]]), et après des plaintes des évêques de France, il est excommunié par le pape [[Paul VI]] en 1976.
 
Plus tard, l'archevêque Thuc rompt ses liens avec l'[[Église chrétienne palmarienne des Carmélites de la Sainte-Face|Église palmarienne]] fondée par Clemente Domínguez y Gómez, considérant que ce mouvement est déviant. Et en 1978, il fait amende honorable. Il explique avoir voulu agir pour protéger l’Église des infiltrations [[marxisme|marxistes]] et du [[modernisme]]. La sanction est levée par le Saint-Siège.
En 1981, il est à nouveau excommunié pour la consécration de Jean Laborie (1919-1996) de l'Église latine de Toulouse.
 
Le {{date|25|septembre|1982}}, il consacre Christian-Marie Datessen, né en 1944 et ancien du séminaire de la [[Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X]] à [[Écône|Ecône]]<ref name=":0" />. Pour ces consécrations épiscopales effectuées sans mandat pontifical, Thuc est publiquement excommunié par le cardinal [[Benoît XVI|Joseph Ratzinger]] par un mandat de [[Jean-Paul II]] en 1983. Après sa rétractation faisant suite à ses déclarations [[Sédévacantisme|sédévacantistes]], Ngô Dinh Thuc continua à concélébrer occasionnellement avec l'évêque de Toulon, [[Gilles Barthe]].