« Chevalier (chevalerie) » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Annulation de la modification de 105.101.130.214 (d) ; Non pertinent Balise : Annulation |
Aucun résumé des modifications Balises : Révoqué Suppression de références Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile |
||
Ligne 1 :
{{voir homonymes|Chevalier}}[[lance]]s.
▲Durant tout le [[Haut Moyen Âge]], la chevalerie était considérée comme une classe de [[Noblesse française|noblesse]] inférieure. À la fin du Moyen Âge, le rang est associé aux idéaux de la [[chevalerie]]. Ces idéaux constituent alors un [[code de conduite]] pour le parfait guerrier chrétien courtois.
▲Souvent, le chevalier était un [[Vassalité|vassal]] qui servait de combattant pour un [[Suzeraineté|suzerain]], avec un paiement sous forme de propriétés foncières<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Holt Mcdougal|nom1=(COR)|titre=ML WORLD HISTORY MEDIEVAL AND EARLY MODERN TIME RE|éditeur=Houghton Mifflin School|date=2005-03-16|isbn=978-0-618-53075-5|lire en ligne=https://books.google.ch/books?id=ZeDHfYOU604C|consulté le=2017-11-21}}</ref>.
== Origine ==
Ligne 49 ⟶ 46 :
== Chevaleresses ==
Si la chevalerie est un phénomène très majoritairement masculin, il ne le fut pas exclusivement comme le rappelle les écrits d'[[Orderic Vital]]<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Les chevaleresses, de la gloire à l'oubli |url=https://www.franceculture.fr/histoire/les-chevaleresses-de-la-gloire-a-loubli |site=France Culture |date=2021-09-07 |consulté le=2022-03-12}}</ref>. Du {{XIIe}} au {{XVe}} siècle, un certain nombre de femmes de l’aristocratie, telle que [[Mathilde de Toscane|Mathilde de Toscagne]], furent connues et remarquées pour avoir pris un temps les armes pour défendre leur château, leur domaine, ou leur lignage dans différents confins de l'Europe médiévale.
Parfois mal vues, elles étaient désignées comme des ''[[virago]]'', sorte d'« hommasses » transgressant les normes de genre. Cette participation des femmes à la guerre, plus fréquente qu'on ne le pense, est effectivement liée à un contexte spécifique, à des circonstances extraordinaires, comme la captivité ou la mort de l'époux. Ainsi, la chevalerie féminine n’est pas une règle, ni une norme, mais elle n’est pas toujours considérée pour autant comme un scandale ou un affront, un débordement outrancier des normes, à condition que les guerrières prennent les armes pour la bonne cause, dans un contexte juridique bien précis.
Les chevaleresses ont existé en Europe tout au long du Moyen Âge, mais c’est surtout dans l'empire [[Maison Plantagenêt|Plantagenêt]] que cette fonction était répandue. Cette valorisation des femmes combattantes disparaît progressivement à la Renaissance et les chevaleresses seront surtout tournées en dérision. Selon l'historienne Sophie Brouquet {{Citation|En France, tout s'arrête avec Louis XIV. Il a vraiment mis fin à ça, sans doute en lien avec les souvenirs de sa jeunesse : la fronde et les frondeuses. Tout ça est passé sous silence, de façon très brutale. Cela concerne également les représentations de femmes chevaleresses}}<ref name=":1" />. La présence des chevaleresses sur les champs de bataille est avérée, mais leur intégration dans les ordres de chevalerie ne faisaient pas nécessairement d'elles des guerrières. Cette intégration prouve surtout leur implication et adhésion aux idéaux chevaleresques<ref name=":0">{{ouvrage|auteur1=Sophie Cassagnes-Brouquet|titre=Chevaleresses|sous-titre=Une chevalerie au féminin|éditeur=[[Éditions Perrin]]|date=10 octobre 2013|pages totales=240|isbn=2262036411|isbn2=978-2262036416}}.</ref>.
== Notes et références ==
|